We were lovers for the first time. | Deya #HOT

Il ne prend pas la peine cette fois de la contredire, à la place, il préfère la taquiner gentiment et elle se voit sourire, elle aussi. Il se moquait d’elle mais elle sentait que c’était sa manière bien à lui d’essayer de la dérider quelque peu. Et aussi étonnement soit-il, parce que dans le genre, c’était assez lamentable. Et c’est elle qui le disait donc c’était pour dire...mais nul ou pas, c’était loin d’être vain. Comme quoi, il fallait juger une action par son intention. « Ça voudrait dire que je parle ou tu parles tout seul? », c’était débile parce que visiblement, c’était une connerie encore plus grosse que la sienne mais ça la faisait rire. Elle pouvait voir qu’il était sincère, que réellement, il ne pensait pas grand mal du fait qu’elle soit toujours vierge et pour le coup, véritablement inexpérimentée. Elle n’avait pas honte d’être vierge, ni n’en était-elle fière mais par rapport à lui, à son expertise en la matière, elle était tout de même intimidée. Elle se gardait de lui dire qu’elle ne pensait honnêtement pas qu’elle aurait pu le repousser si contre ce mur, il lui avait volé sa pureté. Elle avait été ensorcelée par ses soins et à ce moment-là, elle avait véritablement désiré plus. Cette réalité la déstabilisait. « Tu n’as pas fait exprès.. », elle lui dit parce qu’elle peut voir qu’il s’en veut réellement de cette intrusion. Les parois de son sexe palpitaient encore et elle se mordait elle aussi la lèvre, les joues rouges en songeant qu’elle avait un peu de lui encore en elle. Elle se sentait spéciale. Il la faisait se sentir unique. Et elle se risquait à croire qu’il n’y avait donc pas de mal qu’elle lui accorde les mêmes privilèges. Elle se sent sourire et rougir en même temps. Des ondes agréables se dirigent vers son sexe et elle serre légèrement les cuisses en songeant à tout ce qu’il promettait de lui faire découvrir encore. Elle avait envie de ça. Il était le premier à faire naître en elle ce genre de désir. « Je veux bien te croire et ne crois que ça ne me déplairait pas... toutes ces premières fois...», elle est peut-être trop honnête mais elle ne peut pas s’en empêcher. Elle se sent en confiance, elle a envie de lui faire confiance. Et ses mains qui courent sur son corps, ses lèvres qui l’embrasse, la suçote. Elle soupire doucement, incapable de lui cacher le bien qu’il lui faisait. Elle bouge légèrement les hanches quand sa main s’arrête, son corps lui répond instinctivement. Parce qu’il sait qu’il est entre de bonnes mains. Elle n’arrive pas à se contrôler, à s’empêcher de le vouloir. Elle couine doucement quand il arrête tout mouvement, elle le regarde avec un regard assombrit prendre le savon qu’il fait mousser entre ses précieuses mains. Elle a envie de lui dire qu’elle s’en fiche, qu’elle ne regrette rien. Avant ou après. Tant qu’elle lui plaisait sincèrement et qu’il ne cherchait pas seulement à se satisfaire physiquement d’elle. Elle avait besoin de plus que ça. Elle n’accepterait pas moins et ça, il était prêt à le lui accorder en lui proposant un rendez-vous. Elle ferme les yeux et laisse sa tête basculer contre son épaule quand il commence à passer ses mains savonneuses sur son corps. Elle entrouvre la bouche pour soupirer tout doucement quand il s’attarde sur sa poitrine. Son contact était électrique et il court-circuitait tout son système. Il disait qu’il ne tenterait rien avant qu’elle ne donne son accord mais il était tellement impatient. Elle allait prendre une de ses mains dans la sienne, récupérait un peu de savon. Elle faisait descendre une nouvelle fois sa main vers son pubis et elle l’abandonnait là avant de continuer sa propre course entre ses cuisses. Elle se lavait tout doucement de son essence. Presque à reculons. Son propre contact la faisait gémir encore une fois, tout doucement. « Tu attendrais vraiment? Et si je ne te le donnais jamais? », elle demandait en sachant pertinemment qu’elle ne saurait pas se refuser à lui.

J’étais comme dans un cocon. Entourée de sa chaleur, de sa douceur. De la tentation perpétuelle qu’il était pour moi. Il était dangereux pour moi. Je le savais. Il n’était pas fait pour moi ou alors est-ce moi qui n’étais pas faîte pour lui? Et pourtant, j’avais l’impression d’être à ma place. Dans ses bras, j’étais chez moi. Et ça me faisait peur parce qu’on se connaissait à peine. Parce que je savais qu’il pourrait me briser d’un claquement de ses doigts. Aussi simple que ça. Mais il avait su me prouver qu’il n’était plus l’homme qu’il était à l’époque où j’avais pu le connaître. Où au moins, s’il l’était encore, j’avais envie de croire qu’il ne briserait pas la confiance qu’il m’avait demandée de lui accorder. Mes cuisses se desserrent pour laisser glisser mes doigts entre mes cuisses. Je sais qu’il me regarde et ça me fait autant rougir que gémir. Je ne sais plus qui je suis. Ce qu’il a fait de moi. Mais je crois que j’aime cette personne que je suis avec lui. Mes doigts remontent vers mon sexe, glissent entre mes lèvres intimes. Même dans l’eau, je peux sentir la nuance de nos fluides. Et je me sens m’enfoncer d’avantage dans ses bras. Je ne sais pas quoi penser de ce qu’il me dit. Il prendrait ma fleur même si je ne voulais pas? Mais il avait raison sur ce point. Mon corps le voudrait plus que tout. Dieu, il le désirait déjà plus que tout. J’ai les joues rouges, la bouche entrouverte et je respire fort. Je me mords la lèvre quand il joint sa main à la mienne, qu’il me pousse à me caresser. Je sens son sexe dans le bas de mon dos, à la naissance de ma lune. Instinctivement, je me presse contre lui à mesure que mon corps réagi aux caresses qu’il force sur mon entrecuisse. Il glisse entre les joues de mes fesses et je gémis encore une fois. C’est doux, c’est lent. Sensuellement. « Rick... », je réponds ou je cherches à répondre. « Je ne saurais contredire mon corps...», encore une fois, elle ne saurait être plus honnête. « Même si je le voulais.. »

Il l'écarte d’elle et elle le regarde. La surprise brillant au fond de ses iris noisette. Mais également sa frustration et cette sensation amère qu'accompagnait généralement le rejet. S'il était impatient et instoppable, pourquoi est-ce qu'il la repoussait alors qu'elle ne se refusait pas à lui ? Serait-il possible qu'il n'est soudainement plus envie... Plus envie d'elle? Elle ramène ses genoux contre sa poitrine qu'elle enlace. Elle pose sa tête sur ses genoux. Le seul contact qui lui restait avec lui était ses jambes de part et d'autre de ses fesses. Elle se mordait la lèvre et déjà à terre, il l'achevait. Il aimait le sexe, il était impatient alors pourquoi? La fin de sa phrase l'obligea à tourner la tête pour le regarder toujours surprise mais cette fois, un petit sourire se dessinait sur ses lèvres. S'il avait tout arrêter c'était pour elle. Il avait pensé à elle. Il ne voulait pas abuser d'elle. C'est lui qui s'était sentie rejeter par ses mots. Pas réellement désiré. Elle avait bien malgré elle réduit leur connexion à une simple alchimie physique. Elle avait sous-entendu qu'elle n'avait pas envie de lui ;  Même si c'était le cas de son corps. La réaction la touche mais lui compresse à la fois le cœur. Elle avait une nouvelle fois mis les pieds dans le plat. Elle l'avait une nouvelle fois blessé. Elle venait s'installer en travers de ses cuisses. La baignoire plutôt large et sa taille minuscule lui permettait cette position à première vue inconfortable. Elle déposait un petit baiser sur ses lèvres. « Je ne regrette pas. », et c'était vrai, plus que vrai même. « Je ne voulais peut-être pas aller aussi loin mais je ne le regrette pas. », elle prenait sa main et déposait doucement un baiser sur chacun de ses doigts.

Elle aurait aimé pouvoir lui dire qu’elle aurait été capable de lui dire d’arrêter. Elle savait qu’elle avait au moins essayé mais pas parce qu’elle ne voulait pas mais plutôt parce que ce n’était pas correcte envers ses principes. Il lui disait d’arrêter mais elle continuait d’embrasser ses doigts, un à un.  Elle remonterait même jusque son poignet. Ses lèvres toujours sur sa peau, elle le regarderait. Les yeux fermés, sa main perdue dans sa barbe fournie. Elle se sentait sourire contre sa peau. Il était tellement loin de ce qu’elle avait pu s’imaginer. Il était bien meilleur. Elle délaissait son poignet, entremêlait ses doigts au sien et venait déposer un baiser sur sa pommette. Il l’attendrissait, la faisait sourire. Il pensait réellement à ce qu’elle pouvait ou non ressentir et c’était une première pour elle. Ca la touchait énormément. Bien plus qu’il ne pourrait jamais s’en rendre compte.  « Tu ne sais pas ce que je veux. », le savait-elle, elle-même ? Elle n’aurait su dire exactement.  « Si j’avais voulu te repousser réellement, si je n’avais pas eu envie de tout ça. Je te l’aurais dit. », C’était vrai. Elle préférait croire qu’elle avait la main sur cette situation, le contrôle. Mais en réalité, c’était lui. C’était lui depuis le début. Il pourrait faire tout ce qu’il voulait d’elle qu’elle n’aurait saurait piper mot. Il l’hypnotisait, l’envoutait. Elle était entre ses mains expertes, une poupée, un pantin. Son corps lui répondait, lui était docile. Elle déposait un baiser cette fois sur le bout de son nez et s’extirpait hors de l’eau. Elle attrapait une serviette trop courte parce qu’elle se disait, qu’il aurait surement besoin de la plus grande et s’enroulerait dedans. « Tu veux m’emmener quand à ce rendez-vous? », le rouge aux joues, le sourire aux lèvres.

Ses petits doigts se resserrent sur le bas de sa serviette, trop courte. Elle l’observe, attendant sa réponse mais il semble ailleurs. Elle a l’impression qu’il hésite. Qu’il n’en veut plus de ce rencard et elle ne comprend pas. Parce qu’elle n’arrive jamais à le suivre. Elle a l’impression d’être avec deux personnes totalement différentes à chaque seconde qui passe. Il s’accroche à elle puis la rejette. Ils sont deux aimants. S’attirant, se repoussant. Elle ne sait jamais sur quel pied danser. Mais elle a envie de croire qu’il ne place cette distance, seulement parce qu’il sait qu’elle ne veut pas aller trop vite, trop loin. Qu’elle a besoin de temps Qu’il le fait pour elle parce qu’il respecte ses décisions, ses principes. La respecte tout court et tout simplement. Elle le regarde passer ses doigts dans sa barbe et elle a envie de faire pareil. Mais elle reste de marbre. Elle attend sa réponse, elle attend de savoir s’il va choisir de se rétracter ou lui prouver qu’elle lui plait réellement. Parce que lui, il lui plaisait. Ce n’était pas la première fois mais elle espérait réellement que cette fois soit la bonne. Elle croyait aux secondes chances, au destin. Elle ne voulait pas croire aux coïncidences. Les scènes... ça lui était totalement sorti de l’esprit. Mais maintenant, elle redoutait un peu moins cet instant fatidique. Parce qu’il serait là. Et le verdict tombe et elle sourit. Il sort de l’eau, elle lui tend la grande serviette et elle le regarde s’essuyer et enfiler son top. Il était toujours à moitié nu et ça la fait rougir. C’est bête mais elle n’y peut rien. Il ne la regarde pas. Il semble d’un coup si peu chaleureux mais elle veut croire qu’il le fait pour elle. Alors elle l’entoure de ses bras. Son visage presse contre son dos. « Merci », elle murmure.