We were lovers for the first time. | Deya #HOT

Son corps était recouverte d’une fine pellicule de sueur, sa poitrine, rapidement se soulevait et descendait. Rythmé par son audible respiration. Ses mains étaient mollement retombées sur le matelas et son corps tremblait encore après ce paroxysme de plaisir. Encore jamais atteint et inconnu jusqu’à présent. Sa vision était trouble mais c’est lui qu’elle regardait. Elle le regardait se lécher les doigts et elle se sentait rougir à l’idée de savoir que c’était son essence qu’il goûtait. Sa barbe brillait de son jus intime et si lui ne semblait pas en être dérangé, elle ne pouvait que rougir que d’avantage. Son bassin, hors de contrôle dansait langoureusement avec ses doigts qui ne daignaient déserter son sexe. Elle desserre sa prise autour de sa nuque pour lui permettre ses mouvements. Sa peau, sensible se couvre de frisson au passage de sa main ascendante vers son cou. Du bout de sa langue, timidement, elle se goûte sur son doigt qui atterri à présent sur ses lèvres, qu’il caresse tendrement. Curieuse de savoir si elle saurait apprécier autant que lui son nectar. Elle mordille son doigt quand il la pénètre d’un doigt, d’une phalange à peine. Son gémissement étouffé contre sa main. Ses yeux vont rouler derrière ses paupières. “La première fois...”, elle s’entend dire d’une voix qu’elle ne reconnaît pas. Le bout de son doigt au sein de son antre n’était pas inconfortable et pourtant avant lui, elle avait toujours trouvé ça gênant. Loin d’être plaisant. Mais là, ça ne pouvait l’être davantage. A moins que si? Forcée, elle revient à la dure réalité quand elle entend toquer à la porte. Derechef, ses jambes si lourde était retombé sur le matelas et elle sentait Derrick refermer son peignoir et elle ramenait les couvertures sur elle. Jusqu’au-dessus de sa tête. Elle se recroquevillait sur elle-même, entourant ses bras autour de ses genoux. Qu’est-ce qu’elle venait de faire? Qu’est-ce qu’elle venait de faire? Ce n’était pas sa place. Elle n’aurait jamais dû, jamais. Était-ce mal qu’elle ne parvienne pas à regretter ce qu’ils venaient de faire? Était-ce mal qu’elle ait autant aimé ce qu’ils avaient fait? Qu’elle ait envie de recommencer? Qu’il la pénètre encore de son doigt,  tout entier cette fois. Qu’il l’apprenne à aimer ça, aussi? Pourquoi ça avait été si bon? Tellement bon. Elle avait eu l’impression d’exploser, d’imploser en même temps. Les muscles de son antre se contractaient à l’idée qu’il puisse recommencer. Elle l’entendait s’adresser à elle, et c’est une figure écarlate qu’elle sorti d’en dessous des draps. « Faim ou continuer...? » Elle répétait d’une toute petite voix. L’odeur de la nourriture venait se mêler à l’odeur de son sexe et elle se mordillait fébrilement la lèvre. Elle n’avait plus trop faim. Elle avait envie qu’il recommence. Elle avait envie de ressentir ce plaisir encore une fois. « Faim... », elle disait toutefois, la raison ayant cette fois raison de ses désirs ô combien tabou.

Elle n’a même pas faim. Pourtant, c’est le seul mot qui passe la barrière de ses lèvres rougis par leurs baisers. Elle repousse les couvertures tout doucement bien qu’elle ressent encore le besoin de se cacher. Elle resserre instinctivement les cuisses en le voyant agiter son doigt de la sorte et le rouge lui monte une fois encore aux joues. Il ne comptait donc lui laisser aucun répit? Elle savait très bien où ce doigt avait été. Ce doigt qu’elle avait même espéré sentir se loger encore plus profondément en elle. A cette pensée, elle se mordit la lèvre pour étouffer de force le gémissement qui lui montait de la gorge. Il n’avait pas besoin de la toucher pour lui faire perdre pied. Comment est-ce qu’il faisait ça? Elle n’aime pas le voir hausser les épaules. Comme s’il s’en fichait, comme si ce qu’ils venaient de faire n’avait aucune signification pour lui alors qu’il venait tout bonnement de bousculer toute sa vie sexuelle. Dans quelques années, ce sera comme ce baiser qu’ils avaient un jour partagé. Un souvenir qu’il n’aura même plus. Il lui disait de fermer les yeux et elle le fait bien volontiers parce qu’elle sentait déjà les larmes lui monter aux yeux. Elle n’a pas envie de pleurer mais elle sait ce que ce n’est pas elle qu’il veut. Ce n’est pas d’elle dont il a besoin et ça la rend dingue. Pas parce qu’elle voudrait qu’il la désire, qu’elle ait une quelconque importance à ses yeux, non. Parce qu’elle aurait aimé avoir ce genre d’expérience avec une personne qui n’avait qu’elle en tête. Que ça ait un sens. Et tout ça, toutes ces raisons qui étaient assez bonne pour couper court à ce petit manège passait par la fenêtre quand il écarta de nouveau son peignoir. « Derrick...je... », Sa volonté se perdait en sentait le froid sur sa peau brûlante. Elle n’avait jamais aimé le froid mais là, c’était différent. Ses mamelon roses s’érectaient, durcissaient presque douloureusement mais elle ne retenait que le plaisir. Elle se mordait une fois encore la lèvre inférieure mais l’expression de son plaisir était bien audible. Croque? Croquer quoi?, elle se demandait en même temps qu’elle ouvrait la bouche pour accueillir le fruit entre ses lèvres, du bout dents, elle croquaient dans la fraise juteuse. Elle sortait le bout de sa langue pour récupérer le jus qui coulait tout de même vers sa gorge. Son corps encore sensible de son tout premier orgasme réagissait au quart de tour et entre ses cuisses qu’elle serraient l’une à l’autre, elle se sentait si humide. Une de ses main descendait agripper, pincer  fermement le haut de sa cuisse. Elle se faisait mal mais ça n’augmentait qu’à son plaisir. Il n’avait pas le droit de lui faire tourner la tête de la sorte. Il ne pouvait pas. Pas lui. Pas encore. Elle lâchait sa cuisse pour des deux mains entourer son visage qu’elle peine à détacher les lèvres de sa peau. Gourmand. Ils l’étaient tous les deux. « Stop... » Son regard assombri par le plaisir se plongeait dans le sien et elle en perdait ses mots. Elle en perdait ses moyens, sa résolution. Elle se redressait légèrement et cette fois, c’est elle qui fondait sur ses lèvres. Le goût de fraise dans sa bouche recevait la saveur de la chantilly mêlée aux goûts des lèvres de Derrick. Et elle était tellement foutue. « Stop... », Elle murmurait une nouvelle fois contre ses lèvres, cette fois. Mais elle l’avait attiré sur elle, avait enroulé des jambes autour de sa taille. Parce qu’elle le voulait au plus près d’elle.

Elle se languissait se ses caresses, de ses baisers, de sa dévotion acharnée à lui faire ressentir le plus grand des plaisirs. Elle n'aurait pas dû, elle aurait aimé ne pas vouloir de tout ça mais ses maigres espoirs étaient aux antipodes de la réalité. Entre ce qu'elle disait vouloir et ce que son corps instinctivement réclamait, il y avait un fossé. Leurs corps s'épousent une nouvelle fois comme s'ils avaient été faits l'un pour l'autre et il rompt le baiser pour la regarder. Sous son regard, elle croit une nouvelle fois défaillir. Il la regardait comme s'il ne voyait qu'elle et elle se disait que peut-être, peut-être qu'elle se faisait des films. Peut-être que c'était elle qu'il voulait, peut-être que c'était ici qu'étaient leurs places. Son front contre le sien, elle dépose un chaste baiser sur sa barbe quand il lui parle. Elle ne peut pas s'en empêcher. Elle n'avait pas envie d'arrêter mais elle ne dit rien. La belle pencherait la tête sur le côté pour accueillir ses baisers en soupirant doucement de plaisir. Et elle gémit quand il lui mordille le lobe et très franchement, elle aurait pu jouir une nouvelle fois, juste comme ça. Mais Derrick attendait sa réponse et elle ne savait pas vraiment laquelle donné. Etait-elle prête pour ce qui allait sans doute suivre? Sans doute pas. Mais avait-elle envie de mettre fin à leur petite séance? Surement pas! Et une nouvelle fois, on toquait à la porte et elle saisit cette occasion pour le repousser, refermer son peignoir et courir vers la porte d'entrée. « C'est mon tour, elle disait. », Fut sa surprise de tomber nez à nez avec Lyndon. Machinalement, elle refermait légèrement la porte, de sorte à ce qu'elle ne puisse pas voir qui avait élu résidence dans son lit. 'C'est toi qui fait tous ces bruits?", elle se sentait rougir. « Du...bruit? », elle demandait bêtement. 'Oui, tu sais, ces bruits de baise.', elle lui disait comme si elle avait été la dernière des demeurée. « Ah... C'était donc ça... », elle dépannait faute de mieux. Elle voyait Lyndon éclater de rire en secouant la tête et en levant ses yeux océan au ciel. Comme si elle avait dit une blague que Lyndon seule comprenait. " Bien sûr que tu sais pas. T'as probablement jamais réussi à attirer quelqu'un dans ton lit. Si tu veux, je me filmerais la prochaine fois que je baise avec Derrick. Pour que tu vois comment font les vrais femmes.', Quoi? Elle mentait! Mais elle avait l'air plus que sérieuse. C'était une douche froide pour Zoya. Glacée, acide. « Merci... C'est gentil d'y penser. », et elle avait refermé la porte sans trop demander son reste. Ses mains étaient occupées à resserrer un peu plus fermement son peignoir et elle n'osait croiser le regard de Derrick. « Wahouu. Sacré Lyndon... Tu devrais emporter les fraises avec toi, je suis sûre qu'elle saura les apprécier. », Sa voix était faussement enjoué et elle souriait seulement pour ne pas fondre en larme et se dire qu'elle s'était encore une fois bien fait avoir...

Humiliée. Elle était humiliée. Et le pire c'est que c'était bien loin d'être la première fois avec Derrick. Si la première fois avait été atrocement douloureuse, la seconde n'était en rien différente. Sauf  peut-être le fait qu'aujourd'hui, elle ne se croyait plus être amoureuse de lui. Mais c'en n'était pas moins grave puisqu'elle lui avait offert une partie d'elle qu'elle n'avait osé offrir auparavant. Rien qu'à l'idée de l'imaginer une nouvelle fois au creux de son entrecuisse encore honteusement moite, l'excitait autant que ça la dégoutait. Comment avait-elle pu laisser faire ça? Et pourtant, elle ne parvenait pas à regretter ce qu'ils venaient de partager. Comment pouvait-elle être aussi idiote? Ses propres volontés la dépassaient. Elle ne dit rien, elle ne prend même pas la peine de s'expliquer ou de confirmer. Elle n'ose même pas le regarder. Sinon il verrait les larmes aux coins de ses yeux brillant. Et elle se sentait déjà bien assez humiliée de la sorte. Il s'était rapproché d'elle et ses mots l’obligeaient à relever la tête. Elle ne s'attendait pas à ça. Vraiment pas et sa peine s'effritait à mesure qu'elle était témoin de la sienne. Elle recevait le pot de beurre de cacahuère dans sa main et elle pouvait voir qu'il l'avait entamé. « Pour finalement te donner à une autre? », elle répétait tout en relevant les yeux pour le regarder. Ses mots lui faisaient mal parce qu'il semblait blessé et c'était de sa faute, la sienne uniquement. Elle tend la main pour l'attraper par sa ceinture quand il va pour s'en aller. Un geste désespéré. « Je suis désolée, je suis désolée... S'il te plait... », Elle n'était plus capable de retenir ses larmes qui défilaient à présent librement sur ses joues rosées. « Ce n'était pas mon intention... Rick, je ne te vois pas comme un jouet, je ne te verrais jamais comme un jouet. », Elle garda sa prise sur sa ceinture quand elle le contourna pour se placer  face à lui. Son regard suppliant, peiné et baigné de larmes. « Je ne veux pas que tu partes. Tu n'es pas à moi et c'est pour ça que je ne peux pas te donner à qui que ce soit mais si tu étais à moi,  je ne partagerais pas. », Elle était désespérée et ne savait plus quoi dire pour qu'il comprenne les choses comme elle les voyait, elle. « Je suis pas comme ça. Si tu veux faire...ça... et ensuite aller en voir une autre, Lyndon est celle qui te convient. », elle expliquait comme elle le pouvait. Elle remontait le pot de beurre de cacahuète entre eux, y plongeait son doigt pour le porter doucement à ses lèvres. « Te faire plaisir, ça, je peux encore? », ça avait été une affirmation mais une question également. S'il le voulait bien, elle serait son obligée.

Ses dents viennent happer sa lèvre inférieure quand il lui attrape le poignet avec ses deux mains. Sa main même qui lui tendait en d'autres mots, un rameau d'olivier. Et au lieu de la saisir, de lui lécher le doigt. Il lui dit qu'ils étaient adultes et célibataires et que ça voulait dire pour lui qu'il n'allait pas se priver. Elle fronçait légèrement les sourcils alors qu'elle se demandait de quoi est-ce qu'il pouvait bien vouloir parler. Pourtant quand il avoua avoir 'baisé' Lyndon, elle se disait que c'était évident. Mais ce qui était évident pour lui ne l'était pas forcément pour elle. Ce n'était pas parce qu'elle était adulte ou célibataire qu'elle s'offrait au premier venu. Elle en était incapable. Enfin, elle croyait en être incapable. Qu'est-ce qui n'allait pas chez elle? Mais elle n'avait pas pu s'empêcher de grimacer quand il avoua pour sa relation avec Lyndon. Zoya n'avait pas envie de savoir, ça. Pas quand maintenant, quand c'est lui qu’elle imaginait bien malgré elle, entre les cuisses de la grande brune. Lyndon était une peste mais elle était très jolie. Grande, élancée. De longs cheveux de jais qui brillait quel que soit la lumière. Comme était-ce possible même? Lyndon, seule avait ce secret. Derrick retrouva son entière attention quand il lui dit qu'il n'avait pas envie de recommencer. Bon ce n'était pas ce qu'il avait dit mais c'était ce qu'elle préférait comprendre. Elle mordillait nerveusement sa lèvre et soutenait son regard. Elle ne voyait toujours pas la direction que ça prenait. Est-ce que ça voulait dire qu'il lui en voulait encore ou non? Elle tenta de reprendre sa main quand il lui parla de son succès auprès des femmes. Elle relâcha sa lèvre pour entrouvrir la bouche en même temps que ses yeux s'écarquillaient. « Je...je te plais? », elle ne comprenait pas! Il venait de lui dire qu'il pouvait avoir toute les filles du monde mais que c'est elle qu'il voulait? Elle était bien la dernière à être mystérieuse, ça au moins, c'était certain. Elle n'avait jamais su caché quoique ce soit. Son regard s'assombrit quand il prend finalement son doigt dans sa bouche pour en lécher tout le beurre de cacahuète. Elle déglutit bruyamment pour s'empêcher d'exprimer le plaisir qui lui descendait dangereusement entre les cuisses. De nouveau son corps se couvre de frissons et elle peut sentir contre la serviette ses tétons durcir à l'entente de son gémissement. C'était la première fois qu'elle l'entendait et elle aurait pu remuer le ciel autant que la terre pour l'entendre émettre ce son encore une fois. Elle lui rend timidement son sourire. Elle aimait le voir sourire. Elle manque de s'étrangler. « Si je veux un rencard avec toi? », il fallait qu'elle arrête de tout répéter comme ça bêtement mais c'était plus fort qu'elle. « Non mais... je veux dire...Toi, tu veux sortir avec moi? », elle ne savait pas s'il se rendait compte qu'elle n'était pas Lyndon, qu'elle était loin d'être aussi jolie. « Tu peux avoir toutes les filles que tu veux et c'est à moi que tu proposes un rencard? », elle avait du mal à comprendre. « Pourquoi moi? », être avec Derrick, c'était comme avoir un épisode de Lost en retard. T'en loupais un et tu pigeais plus rien. Mais est-ce qu'elle voulait un rencard avec lui? Lui, avec son harem et son cœur occupé? Mais lui aussi, avec ses sourires, ses câlins et sa tendresse. Sa langue et ses caresses ...oui.