We were lovers for the first time. | Deya #HOT

Mais elle n'est pas Billie. Ce n'est pas elle qui s’électrise au contact de Derrick. Ce n'est pas elle qui ne peut que fondre au contact de cette main qu'il laisse glisse sur sa peau de porcelaine. « Aimes-moi... », ce ne sont pas ses mots mais ceux qu'on lui a mit dans la bouche mais n'a-t-elle pas rêver qu'on l'aime toute sa vie. N'a-t-elle pas voulu être un jour cette femme que Derrick Holloran aimerait. De tout son cœur, de toute son âme. Il n'y avait que comme ça qu'elle voulait être aimée. Aveuglement, passionnément, tendrement, à la folie. Les pointes tendus de ses seins caressent la peau de soie de son torse. Et sa prise inconsciente autour de cette virilité se fait plus ferme. Il anime quelque chose en elle. Une flamme, un incendie qui la ravage, réduit tout, absolument tout en cendre. Mais qui la réchauffe d'une manière que personne n'a su faire avant lui. Elle en oublie où est-ce qu'elle est, ce qu'elle est censé faire. Elle oublie les mots de Lyndon parce que pour elle, il est maintenant évident qu'il ne peuvent être qu'un ramassis de conneries. Zoya a promis de lui faire confiance et cette promesse, elle la tiendrait. Elle était éblouit par cet homme et il ne lui restait qu'à avancer à l'aveuglette. La belle ne pu que gémir en sentant ses canines sur le lobe de son oreille et ses mots la forçait à rouvrir les yeux qu'elle n'avait même pas conscience avoir fermé. Si elle en voulait encore. Ses mots n'étaient pas pour Billie mais pour elle. Elle ne savait quoi lui répondre car il était plus qu'évident que son corps en réclamait d'avantage. Mais de de toute façon, il ne lui laissait pas le temps de lui dire quoique ce soit car la seconde suivante, elle se retrouvait en dessous de lui, allongée sur les draps soyeux. Ses mains remontent agripper ses épaules alors que ses yeux l'implore d'arrêter, de continuer. Elle s'entend gémir, pousser des cris de plaisir qui sont les siens, pas ceux de Billie. Parce que ce n'est pas  Tom qui stimule son bouton de chair et la fait haleter, transpirer.  Ce n'est pas lui qui la pousse à déchirer la chaire du jeune homme de ses ongles alors qu'il la pénètre de deux doigts entier. D'un coup. C'est beaucoup trop. C'est inconfortable mais son intimité si étroit palpite déjà autour de son intrusion. Elle mord ses lèvres et étouffe ses cris de plus en plus dense. Ses mains délaissent ses bras pour aller se perdre dans sa chevelure alors qu'elle prend l'initiative d’approfondir ce baiser et que de sa seconde main, elle descend le long de son dos, laissant sous le passage de ses ongles, une traînée écarlate. Jusqu'à disparaître sous les draps, sous son boxer couleur chaire. Ses hanches commencent à se mouvoir doucement contre ses doigts, instinctivement une fois qu'il ne restera que le plaisir. Une fois que la gêne se fut totalement évaporé. Leurs dents s'entrechoquent, leurs langues se caressent et leurs lèvres se dévorent. Des gémissement, des hurlements sont étouffés, étranglés. Elle est ailleurs, elle est dans un monde où rien n'a d'importance. Un univers où il n'y a que Derrick et elle. Et ce plaisir titanesque.

Une plainte s’échappe de ses lèvres alors qu’elle regrette déjà ces doigts dont elle n’avait jamais espéré l’intrusion. Du moins, pas ici, pas maintenant. Elle était censée rester professionnelle, censée être une autre femme. Censée être intimidée sous tous ces regards braqués sur eux. Mais elle n’y parvenait à rien. Derrick occupait toutes pensées, obnubilait son entière attention. Et plus rien n’avait d’importance que son corps contre le sien.  Sa chaleur, son contact autour et contre son corps brulant d’un désir qu’elle découvrait à peine. D’un plaisir dont elle était encore loin de connaitre l’étendue. Ses mains plaquées contre les draps de soie, arrachées trop brutalement à ce touché divin, de l’objet de tous ses fantasmes. Et en sentant son premier coup de bassin, elle ouvrait les yeux pour le regarder, pour s’imprégner de tout le plaisir qu’il tirait de cet acte de passion non feint. Ses fines jambes s’enroulaient plus fermement autour de la taille du jeune homme et son bassin se soulevait pour rencontrer le sien. Son corps appelait le sien, exigeait qu’elle lui donne tout, absolument tout ce qu’elle avait à offrir. Et l’envie de lui céder était irrépressible. Et elle ne peut que retrouver ses lèvres pour étouffer un tant soit peu cette plaisant mélodie d’extase qui s’échappe de sa bouche. Mais contre ses lèvres, elle n’arrête pas, ça non. Ses gémissement s’accentuent à mesure que son plaisir grandi, que cette tension s’accumule entre ses cuisses, que ses muscles pelviens se contracte avec acharnement. Elle mordille sa lèvre, suce sa langue. Serre les mains de cet homme qui tient les siennes. Son dos s’arque et le bas de son corps ne touche même plus le matelas. Elle s’accroche à lui, se colle à lui, se frotte contre lui. Et putain, elle jouit même contre lui. Son corps entier vole en éclat sous cette simple attention. Des spasmes couvrent son corps et sous ses paupières fermés, un kaléidoscope de couleurs. Un ciel étoilé, scintillant, strié d’éclairs. A l’image de ce plaisir qui la foudroie.

“Coupez!”, elle trébuche des vagues de son plaisir à la réalité, fermant fermement ses paupières en entendant la voix de Derrick à ses oreilles. Ses doigts s’étaient crispés sur le drap qui recouvrait son corps mais à quoi bon quand elle venait de se mettre à nue de la sorte. Devant toute l’équipe de tournage et dans quelques, le monde entier pourra voir Derrick l’emmener au septième ciel sur leurs écrans. Elle le sentait quitter le lit et elle rouvrit les yeux vers une des nombreuses stagiaires qui lui tendait patiemment un peignoir. «Merci... Un moment, je vous prie.», elle avait une toute petite voix, les joues brûlants de son plaisir, sa gêne et de honte, elle était mortifiée. La belle rassembla les couvertures autour de son corps alors qu’elle prenait le courage de s’extirper, elle aussi du lit. Elle ne croisait le regard de personne, en fait, elle ne levait même pas la tête. Elle laissa choir les draps, les troquant contre le peignoir qu’elle attacha fermement autour de son frêle corps encore vibrant de plaisir. “C’était très chaud, très très réaliste! Je savais que j’avais raison de vous vouloir tous les deux. Vous êtes parfait, crédible. Vous nous avez vendu du rêve!”, elle relevait la tête à temps pour voir Lyndon lever les yeux au ciel alors que les reste des personnes présentes se confondaient en applaudissements. Dont son oncle. Le rouge lui monta d’avantage aux joues, s’étalant jusque la naissance de sa poitrine. Elle ne savait plus où se mettre parce que ça avait été seulement crédible ou réaliste parce que rien n’avait été feint. Elle trouva le regard de Derrick et elle ne parvenait à regretter ce qui venait d’avoir lieu sous le regard attentif de toutes ces personnes. Elle s’aventurait à lui sourire et par la même décharger l’attention de sa personne. «J’ai un bon partenaire.», et l’effet fut escompté. Ils annoncèrent la fin de la journée et Zoya profita de la cohue générale pour retourner dans sa loge.

Assise sur son fauteuil, ses paumes fraîches contre ses joues brûlantes, elle soutenait son regard noisette dans le miroir. Elle avait du mal à réaliser qu’elle venait de se mettre toute nue devant une trentaine de personne. Qu’elle avait jouit devant ces même personnes. Voilà deux choses qui ne lui étaient jamais arriver avant ce jour. Zoya était face à un aspect de sa personne dont elle n’avait conscience jusqu’à maintenant. «Je suis une cochonne?», son regard s’agrandissait de surprise face à cette constatation. Ses mains délaissèrent ses joues pour détacher son peignoir, glisser entre ses cuisses, entre ses lèvres intimes transpirant encore du plaisir qui l’avait secoué sur le plateau. Encore sensible, son index, doucement titillait sa bille de chaire.