Soirée karaoké [ft. Carson {-18 ans hot}

Étant une femme d’action, je n’étais pas du genre à rester là, à laisser les autres faire ce qui devait être fait à ma place. C’était vrai dans mon boulot, c’était vrai dans mes relations plus personnelles. En effet, en d’autres circonstances, très certainement que j’aurais pris les devants. Mais là, j’avais cette impression que si je lui laissais plus de liberté, ç’aurait pour effet de moins lui faire peur, être plus rassurant pour elle. Évidemment, je ne savais pas si j’avais raison, j’espérais que j’avais raison. Quelque chose me dit que je n’avais pas nécessairement tort après ce baiser que nous échangeâmes, au vu de ce qu’elle me dit. Je n’avais pas l’intention de porter un jugement sur ce qu’elle faisait ou elle comptait faire. J’avais envie de croire que mon corps allait réagir de lui-même, sans que je sois obligée de dire quoi que ce soit. Je n’aimais pas nécessairement parler pendant ce genre de moments, j’avais l’impression de perdre du temps, des moments précieux. Sans rien dire, je la laissai glisser ses mains sur moi. J’avais l’impression qu’elle était en train d’explorer mon corps, doucement, et pour tout dire, je ne détestais pas ça du tout. Me mordillant la lèvre inférieure, je la laissai continuer, pouvant difficilement cacher le fait que mon souffle devenait un peu court, signe que mon corps réagissait, et certainement pas de la mauvaise façon. Par réflexe, j’eus un petit sourire à son compliment, mais je ne gardai pas cet air amusé bien longtemps, raison étant que bien rapidement, Layla prit un peu plus les devants, s’en permettant davantage. Inévitablement, mon corps réagit de nouveau; sous son contact, les pointes de mes seins se durcirent, et je ne doutai pas qu’elle l’avait senti. Suite au baiser, je ne pus m’empêcher de lui dire:  « Tu peux l’enlever, tu sais ? » C’était une question purement rhétorique. En fait, je voulais surtout lui donner la permission, et surtout lui montrer que j’avais envie qu’elle me le retire. J’avais envie qu’elle ne soit pas timide à l’idée d’aller plus loin, parce qu’elle s’y prenait très bien.

Le toucher d’un homme et le toucher d’une femme étaient complètement différents. Et pourtant, les deux étaient tout aussi appréciables l’un et l’autre. Enfin, personnellement, j’étais capable d’apprécier les avances et le toucher de quiconque, tant et aussi longtemps que c’était bien fait. Et là, Layla s’y prenait plutôt bien, elle qui semblait plutôt incertaine par rapport à son orientation sexuelle précédemment. C’était à croire que là, elle n’avait aucun complexe et clairement, je n’allais pas m’en plaindre. Toujours en la laissant faire, je ne me sentis pas gênée de ne plus avoir de soutien-gorge, encore moins lorsque ses doigts glissèrent sur ma peau sensible. Elle était en train de me découvrir, d’une façon douce qui était loin de me déplaire, comme mon souffle court vint le prouver. Mais ce ne fut rien comparativement à la façon dont je réagis lorsque ses lèvres, sa langue vinrent me caresser. Rapidement, je soupirai, sans me gêner. Plus encore, je me permis de glisser mes doigts sur la nuque de mon amie, l’encourageant à continuer. Je ne pouvais pas la forcer non plus, donc quand elle vint à se décaler, je ne râlai pas, d’autant plus qu’elle le fit pour une raison bien légitime; elle voulait que je la touche à mon tour. Clairement, ce n’était pas l’envie qui me manquait. Mais plutôt que de l’imiter, je fus curieuse d’essayer d'aller un peu plus loin. Enfin, dans un premier temps, je l’imitai, dans le sens que mes mains se dirigèrent vers son jean aussi. Je le déboutonnai, le fis glisser légèrement sur ses hanches, et alors que je me permettais de l’embrasser dans le cou, mes doigts se frayèrent un chemin dans son sous-vêtement, la taquinant dans un premier temps, pour voir comment elle allait réagir.

Layla n’était pas la plus bruyante ou celle qui avait les expressions les plus flagrantes, mais je sentais très bien que ce que j’étais en train de lui faire subir ne lui déplaisait pas. Déjà, j’étais persuadée que si elle n’aimait pas ça, elle m’aurait déjà repoussée ou quelque chose dans le genre. Et puis, son corps parlait pour elle, au vu de comment elle trempait sous mes doigts, ce qui ne me dérangeait pas, bien au contraire. Puis, à un moment, je la sentis ouvrir mon pantalon, comme je l’avais fait, sauf qu’elle, elle n’osa pas aller plus loin. Toute autre personne ne se serait surement pas posé de questions, n’aurait pas réfléchi de quelconque façon, mais moi, j’étais du genre à transposer mon métier dans ma vie personnelle. Pas de quoi à rendre le tout envahissant, mais assez pour me permettre de prendre de meilleures décisions basées sur mon instinct et mes réflexions éventuellement. Et là, je comprenais que peut-être elle voulait aller plus loin, sans vraiment oser le faire. Je n’étais pas tant étonnée, au vu de comment elle semblait découvrir le tout. Que faire dans une situation présente ? Prendre les devants. Si on voulait que ces avances mènent à quelque chose, c’était la chose la plus simple à faire à mon avis. Retirant ma main de son pantalon, je posai mes mains sur ses hanches. Doucement, je la guidai vers le canapé le plus loin. Une fois que nous fumes à la bonne hauteur, je l’invitai à s’asseoir, tandis que de mon coté, je me penchais sur elle, ne me gênant plus pour complètement retirer son pantalon en lui volant un nouveau baiser langoureux.