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| "Regarde au delà de ce que tu vois" ... Je vois... Je vois... Une greluche ! ♠ Rhett | |
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| Sujet: "Regarde au delà de ce que tu vois" ... Je vois... Je vois... Une greluche ! ♠ Rhett Lun 17 Oct - 19:58 | |
| Rhett & Sheri "Regarde au delà de ce que tu vois..." Je vois... Je voiss... Une greluche ! « Vous êtes sûre que vous ne voulez pas m’en dire d’avantage ? » Je soupirais en voyant cette femme avec des bleus sur le visage. Elle ne voulait pas me dire qui lui avait fait ça, mais j’en savais déjà bien assez pour en déduire que ça ne pouvait être que son mari. Cette femme était hautement placée à Washington et elle voulait à tout prix que tout cela reste discret, voulant un procès en toute intimité, sans que les réseaux sociaux ou les journaux ne soient au courant. La jeune femme secoua la tête et je fermai le dossier pour conclure la séance. « Très bien, nous nous reverrons dans deux jours dans ce cas. Si jamais vous changez d’avis, vous m’appeler sans hésiter. » Je me levai, lui serrai la main et la regardai partir avec un sourire triste. Quel courage il fallait avoir pour subir ce genre de choses et ne rien dire. Secouant la tête, j’ouvris le premier tiroir de mon bureau et y glissai le dossier en question avec les autres confidentiels. Je n’en avais plus beaucoup, mon père ayant repris mes dossiers le temps de mon hospitalisation, cependant, il n’était pas question que je laisse tomber le droit et mon métier. Je jetais un œil à mon portable et jurais contre moi-même, j’étais en retard pour déjeuner avec Rhett. Merde. Je me levais trop vite, sentant un vertige arriver, je soupirais et me rassis en attendant quelques instants avant de recommencer la manœuvre et de pouvoir me lever pour prendre mon sac et ma veste en cuir. Je gardais mes lunettes sur le bout de mon nez et pris l’ascenseur pour descendre dans la rue principale. Une fois en bas, j’appelais un taxi pour me rendre au bureau de mon petit ami. Ca allait me faire du bien de passer du temps avec lui et de savoir ce qu’il faisait ces derniers temps pour être autant prisé. Je posais ma tête contre la vitre et regardais défiler le paysage… Enfin ce qu’on pouvait appeler ainsi car au final, ce n’était que des immeubles et buildings à perte de vue. Pas de quoi rêvasser en fait. Je ne me rendis pas compte qu’on était déjà arrivé, j’avais du mal à remettre du temps sur les trajets que j’effectuais, plus perdue dans mes pensées que concentrées, c’est pour cela que j’utilisais plus souvent les taxis que ma propre voiture. Je descendis en laissant un pourboire au chauffeur avec un grand sourire puis regardais le haut de l’immeuble en soupirant. J’hésitais à lui envoyer un message pour lui dire que j’arrivais mais je me ravisais, après-tout, il était tout aussi carré que moi et il devait l’avoir noté quelque part dans son agenda. Cependant, je m’arrêtais dans le magasin d’à côté pour prendre son repas préféré ainsi que le mien pour ensuite me diriger vers son bureau. Je souriais à ses collègues puis m’annonçai poliment à la secrétaire, sans m’arrêter pour aller le voir directement, comme à mon habitude. Je toquai, tête baissée pour rentrer car je rangeai mon portable dans mon sac et commençai à parler et surtout à m’excuser. « Salut Rhett, désolée pour… » Je laissais ma phrase en suspens pour le regarder en arquant un sourcil devant ce qui se passait devant moi. Je calculais la distance entre cette fille et lui… trop proche. Je serrais la mâchoire et posais le sac sur son bureau pour ensuite m’asseoir en face de lui, croisant les jambes, tout en toisant la fille qui se trouvait devant moi. Je me tournais pour saluer son collègue avec un grand sourire. En réalité, j’avais juste envie d’étriper cette greluche qui se tenait trop près de mon copain. « Tu ne me présentes pas ta ravissante… Mmh ? Collègue ? Piston ? Photographe ou mannequin que sais-je ? » J’arquai un sourcil une fois de plus vers lui et attendis qu’il me réponde. Je me contrôlais, je faisais un incroyable self-control de moi-même et j’étais plutôt fière. Mais je pouvais voir à son visage que cela ne lui plaisait pas que je l’ai interrompu dans son rendez-vous. « Je peux repasser plus tard, ou non. Je t’en prie, partage ton repas avec elle, je vais aller avec ton autre collègue. » Toutes mes phrases étaient pesées dans le ton qu’il fallait, juste pour qu’il comprenne qu’il fallait qu’il la dégage avant que je n’explose et lui saute dessus pour faire de son joli visage un décor d’Halloween. Je ne me souvenais plus d’être aussi jalouse, mais bon, Rhett n’était pas n’importe qui ! C’était mon petit ami. Le mien. En entrant, j’étais toute heureuse de pouvoir partager du temps avec lui, là, tout de suite, j’avais envie de lui en faire voir de toutes les couleurs, rien que pour lui faire payer le prix de son oubli de déjeuner avec moi. Oui, je pouvais être cruelle et pas facile à vivre, mais lui aussi était comme ça. Puis là ce n’était pas moi qui était en tort, c’était lui et il devait bien le savoir. |
| | | Rhett HowdenTrust always hurts in the long run | Sujet: Re: "Regarde au delà de ce que tu vois" ... Je vois... Je vois... Une greluche ! ♠ Rhett Ven 4 Nov - 5:40 | |
| Sheri & Rhett "Regarde au delà de ce que tu vois..." Je vois... Je voiss... Une greluche ! Les gens étaient-ils des idiots ? Je me ravisais de faire ce commentaire, mais je le pensais de plus en plus en les voyant agir. Il y avait encore eu une fuite à propos de notre candidat et je venais de passer la matinée à travailler à ce problème. J’étais prêt à devenir l’inventeur du porte-parole portatif qui parlait à la place de cet abruti. Après on se demandait pourquoi la population n’avait plus confiance en la politique. C’était de piètre menteur. Je prenais une pause vers dix heures, allant fumer une clope en bas de l’immeuble. « Rhett. » Mon regard se posait sur ma stagiaire qui courait une enveloppe brune à la main. « J’ai la maquette pour l’affiche. » Je lui prenais l’enveloppe des mains, ne la laissant pas prendre son souffle, j’écrasais ma clope sur le sol avant de me précipiter dans le bâtiment. Mon pas se faisait de plus en plus pressé, jusque dans mon bureau. J’avais fait le tour de celui-ci et prenant le coupe papier je déchirais l’enveloppe pour en sortir une page cartonnée avec une photo posé au centre et une multitude de post-it. Personne ne comprenait pourquoi j’utilisais de vieille méthode pour arriver à produire nos affiches, flyers, panneaux publicitaires… La raison était simple, je n’avais pas confiance en l’informatique, quelque chose de papier était plus dure à copié, détruire, qu’avec l’informatique un piratage et le tour pouvait être joué. Si j’étais capable de le faire, pourquoi pas les autres ? Mais bien que je fonctionnasse avec d’ancienne méthode, nos produits étaient toujours impeccables. Je posais le rendu sur un chevalet, le regardant. Je retirais certain post-it qui me semblait inutile après contemplation, mais j’en rajoutais pour donner mon avis, conseil et approbation. Je remettais la maquette dans l’enveloppe la confiant à ma stagiaire pour qu’elle la ramène à l’équipe chargé des affiches. Elle avait à peine quitter mon bureau, que la porte s’ouvrit de nouveau pour laisser apparaître une femme en tailleur de type caucasienne. Je relevais mon regard pour la voir arriver, contournant mon bureau, me faisant sourire, je me laissais emprisonner entre elle et le meuble. Oubliant le collègue qui partageait mon bureau. « Tu as fini ce que je t’avais demandé ? » « C’est sur mon bureau. » Elle empoignait ma cravate la faisant tourner entre ses doigts. À cet instant, j’aurais dû me sentir coupable envers Sheri, mais je n’en ressentais pas une seule once. Avec Nadia c’était ainsi depuis un moment déjà, on ne pouvait pas dire que c’était sérieux, on jouait surtout au chat et à la souris. Sauf que je devais être le petit-ami de Sheri. Du moins, quand j’étais avec elle, ce qui n’était pas le cas à cet instant. Je ne pouvais pas arrêter de vivre pour elle. Je voulais bien me plier à ce que le médecin m’avait dit, mais je ne pouvais pas non plus arrêter tout le reste parce qu’on reprenait soi-disant ensemble. Pour moi nous n’étions pas un couple, même si je savais que pour elle c’était différent. Mais une fois qu’elle recouvrait la mémoire, j’étais certain qu’elle ne voudrait plus de moi. C’était sans doute mieux ainsi. En plus, le mec avec qui elle était durant l’accident lui manquerait peut-être. Je n’avais pas cherché à comprendre qui s’était, au fond de moi mon histoire avec Sheri était finie depuis bien des années. Nadia posait ses lèvres sur les miennes, l’embrassant je me retournais en entendant la porte s’ouvrir. En parlant du loup… Avoir eu un bureau à moi seul, j’aurais sans doute caché Nadia sous mon bureau, mais too late. Cette éventualité n’était pas possible et je voyais le regard de Sheri se poser sur nous. Comment allais-je expliquer cela ? Elle prenait place à mon bureau, Nadia se détachant de moi, alors que je portais mon regard sur Sheri. Elle semblait furieuse, ce qui était compréhensible, mais si elle savait aussi la vérité tout serait sans doute plus simple. Raclant ma gorge, je me redressais pour croiser mes bras contre mon torse, indiquant Nadia avec ma main. « Nadia Leigh, elle travaille dans le département de comptabilité. » disais-je d’un ton neutre. Ce qui ne semblait pas plaire particulièrement à mon ex. À la phrase qui suivit, je n’avais qu’une confirmation de plus. Bien qu’inutile selon moi, mais je me ravisais de passer ce genre de commentaire. J’échangeais un bref regard avec Nadia, qui me saluait avant de quitter mon bureau. Je poussais un soupir, relevant mon regard vers la brunette devant moi. « Tu n’étais pas obligé de dire cela, après tout nous… » Je me ravisais repensant à ce qu’avait dit le médecin de Sheri. « Non, rien. » Je prenais une profonde inspiration, contournant mon bureau pour venir m’asseoir devant elle sur mon bureau. Croisant mes bras, je prenais sur moi-même, avant de prendre ma tablette et regarder mon planning. « Et si on sortait manger quelque part ? » Je n’avais pas envie de me prendre la tête, car au final tout ce qui pourrait changer c’était que je lui apprenne qu’on était pas un vrai couple. Rapidement, je déplaçais mon bloc de la prochaine heure à la fin de la journée, inscrivant à l’heure du déjeuner : Veux-tu bien manger avec moi ? Je lui tendais ma tablette pour voir ce qu’elle dirait, même si je m’attendais à une prise de bec monumentale.
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| | | | Sujet: Re: "Regarde au delà de ce que tu vois" ... Je vois... Je vois... Une greluche ! ♠ Rhett Dim 6 Nov - 14:57 | |
| Rhett & Sheri "Regarde au delà de ce que tu vois..." Je vois... Je voiss... Une greluche ! Pourquoi ? Pourquoi est-ce que ce qui se passe dans les films avec les nénettes qui draguent leur bosse ou bien leur collègue sont toujours sexy et tout ce qui va avec, alors que la véritable copine de l’homme qui se fait draguer, n’a rien de plus qu’une personne ordinaire ? Voilà ce qui me mettait en rogne encore plus, car moi, à côté de cette fille je n’étais rien du tout, enfin je n’avais rien. Pas de seins, pas de bouche pulpeuse. Puis Rhett qui tombe directement dans le panneau, c’est le pompon sérieux. Puis merde ! De quel droit cette poufiasse se tenait si près de mon copain ! Heureusement que j’étais arrivée à cet instant car sinon, j’aurais sûrement assisté à des choses que je n’aurais pas voulu voir et il y aurait eu une troisième guerre mondiale dans les bureaux de Rhett. Mais il ne fallait mieux pas que je me fasse de films, du moins pour l’instant car je regardais cette pimbêche avec l’envie de lui arracher les yeux de reluquer mon petit ami ainsi. Prenant une grande inspiration, je lui fis un grand sourire quand il me présenta enfin qui ça pouvait être. Ah ouais, le voilà le mythe de la comptable très sexy qui fait tourner la tête des autres. Je grince des dents et ne prends même pas le temps de lui répondre, elle n’en valait vraiment pas la peine cette nana. Autant dire que l’homme qui était mon petit ami, et qui se trouvait devant moi, allait passer un sale quart d’heure dans peu de temps. Je cherchais déjà quelque chose sur son bureau pour lui lancer et lui faire comprendre que s’il continuait ce n’était pas simplement des objets que j’allais lui lancer. J’arquai un sourcil à sa façon de me saluer, ou du moins de me dire que j’avais été quelque peu impolie. « La prochaine fois, envoie moi un message pour me dire si tu es libre ou non, ça sera plus simple. Tu m’étonnes que tu veuilles faire passer le boulot avant le reste. » Je soupirais et fermais les yeux quelques instants pour ne pas exploser devant son collègue que j’avais presque oublié depuis que cette Nadia était sortie du bureau. « Tu voulais dire quoi par : après tout, nous ? J’écoute, vas-y. » S’il allait s’en sortir de la sorte, il pouvait toujours se fourrer le doigt dans l’œil. Je l’observais, faire ses gestes avant de regarder la tablette qu’il me tendait. Je la pris et la regardais, avant de finir par sourire doucement et de la reposer sur le bureau, me levant et réajustant ma veste. « Cette conversation n’est pas terminée. » Je tournais les talons et posais la main sur la poignée avant de regarder Rhett toujours au même endroit. « Bon ? Tu viens ? Je ne vais tout de même pas payer le restaurant alors que tu m’invites ? » Je lui offris un sourire, sûrement un des seuls qu’il aura aujourd’hui. J’étais rancunière, avec lui énormément et il le savait très bien. Je pouvais bien mettre cette engueulade entre parenthèse pour passer un bon moment avec mon copain après tout, mais après… Il faudra sûrement qu’il se cache pour ne pas que je lui arrache, à lui aussi, ses yeux. Une fois dehors, je respirais l’air de Washington, polluée certes, mais c’était plaisant de prendre une bouffée d’air frais après ce qui venait de se passer dans son bureau. « Alors ? Tu m’accordes combien de temps en dehors de ton travail pour ce déjeuner ? » Je savais qu’il avait un emploi du temps très chargé et surtout encore plus depuis que les élections du futur président approchaient. Je pouvais comprendre qu’il n’ait pas de temps mais j’étais incroyablement surprise qu’il ait décalé quelques rendez-vous pour venir manger avec moi dans un restaurant. Je commençais à marcher à ses côtés, mains dans les poches de ma veste. Il pouvait toujours se gratter pour avoir un quelconque contact avec moi pour l’instant. Certes j’avais mis l’histoire de Nadia de côté, mais ce n’était pas pour autant qu’il était entièrement pardonné. J’avançais, regardant devant moi et reprenant la parole, ne supportant pas d’avoir rien à dire. « J’ai été à l’hôpital l’autre jour, rien de changé. » Et c’est ce qui m’énervait encore plus, que rien ne change, que rien n’avance et que je reste plantée au point de départ de ma nouvelle vie à présent. Mais j’avais l’impression que certaines personnes ne comprenaient et puis je gardais ça pour moi, pas la peine d’inquiéter qui que ce soit. Pas même Rhett. Puis je voulais juste l’informer comme d’habitude quand j’y allais, même si je ne lui disais jamais vraiment quand était mes rendez-vous précisément. Pourquoi ? Je ne sais pas à vrai dire, mais j’aimais bien qu’il soit au courant quelques jours après. Et tout comme lui, j’espérais vraiment recouvrer la mémoire bientôt. « Bref, on s’arrête là ? » C’était un restaurant thaï, je savais qu’il aimait bien ce genre de petit restaurant, donc quoi de mieux pour apaiser les tensions que d’aller dans un endroit qu’il lui fait plaisir. Enfin c’était surtout pour l’appâter. Vicieuse ? Un peu. |
| | | Rhett HowdenTrust always hurts in the long run | Sujet: Re: "Regarde au delà de ce que tu vois" ... Je vois... Je vois... Une greluche ! ♠ Rhett Ven 11 Nov - 5:58 | |
| Sheri & Rhett "Regarde au delà de ce que tu vois..." Je vois... Je voiss... Une greluche ! Si je ne prenais pas les choses en main, je pouvais prochainement cocher dans ma liste de fantasme : bagarre de femme. Bien sûr, il n’y aurait pas le jell-o, mais ça resterait une bagarre de femme tout de même. Peut-être moins sexy que ce que j’aurais cru. Il me suffisait de voir le regard de Sheri pour comprendre ça, alors que Nadia restait de marbre. J’en avais littéralement oublié que mon ex pouvait être aussi jalouse. Je ne disais pas que je ne l’étais jamais, ça m’arrivait comme à pratiquement tout le monde. Sauf que, je la ressentais généralement envers les personnes qui tournaient trop près d’Isobel. J’avais toujours eut un mal fou à partager ma meilleure amie, que ce soit avec des filles ou même des garçons. Enfin, là n’était pas la question. Mes bras toujours croisé, je regardais chacune d’elle. Je n’avais pas de mal à imaginer Sheri sauter au cou de Nadia au vu du sourire qu’elle lui adressait. J’échangeais un regard avec ma collègue avant qu’elle ne quitte mon bureau. J’irai lui apporter les documents qu’elle était venue chez après que Sheri soit partie. Je lissais ma cravate, boutonnant le bouton de mon veston. Je poussais un soupir, ça promettait d’être agréable sachant comment elle me parlait. « Pense ce que tu veux, mais le fait qu’elle vienne à mon bureau n’était pas planifié. Donc t’envoyer un message aurait été inutile. » De toute façon si ce n’était pas des messages professionnels j’avais la fâcheuse manie de ne pas prendre le temps d’en faire. Je relevais mon regard vers elle, fermant les yeux une fraction de seconde. « Rien, je ne devrais simplement pas créer de faux espoir à cette femme. » En disant cela, je n’étais pas certain de parler de Nadia, mais je me gardais bien de préciser ce détail. Je plongeais mon regard dans celui de Sheri. « Après tout, nous sommes ensemble. » En disant cela, je sentais une sorte de pincement dans ma poitrine. D’une façon ça rendait ma phrase paradoxale, mais je ne pouvais dire la vérité. Je me sentais mal de lui mentir ainsi. Tout le monde me disait de faire comme ce que le médecin avait dit, mais au fond de moi je savais qu’à sa place j’aurais préféré savoir la vérité. Mais puisque j’étais tenu au silence, je pouvais bien racheter ma « faute ». Après tout, ce n’était pas que je détestais Sheri, notre relation n’avait pas fini en si mauvais terme que cela. J’avais coupé les ponts en me plongeant dans mon boulot, mais je n’avais aucune amertume envers elle. Autant voir la chose comme une sortie entre ami simplement. Ami qui s’accordait quelques bénéfices à l’occasion – bin quoi, je devais bien rendre notre histoire de couple réel ! C’est pourquoi je déplaçais mon prochain rendez-vous pour aller manger à l’extérieur avec elle. Je l’observais en silence, remarquant son sourire qui avait pris un tout autre aspect. Ce fut mon tour de laisser un sourire transparaitre. Je la laissais se lever prenant la direction de la sortie. « Ah non ? » plaisantais-je en prenant mon portable. Hors de question que je sorte sans lui, si j’avais bien refuser de me fiancer avec elle, je m’étais néanmoins marier à mon travail. Je la suivais, prévenant ma stagiaire que je sortais pour manger et qu’il faudrait reporter mon rendez-vous de la prochaine heure à plus tard. À peine avions nous mit les pieds dehors, que je m’autorisais une clope. La sortant de son paquet, je la coinçais entre mes lèvres pour l’allumer aussitôt. « Environs une heure et quart. » Disais-je tout en laissant la fumer s’échapper de mes lèvres dans un nuage au parfum de cigarette. Je mettais mes lunettes de soleil et jetait un coup d’œil à mon portable en le sentant vibrer. La simple confirmation de ma stagiaire qui avait pu reculer mon rendez-vous. « Hum. » répondais-je lorsqu’elle se mit à parler. J’ignorais qu’elle avait été voir son médecin, mais le fait que rien n’ait changé ne m’étonnais pas plus que cela. Si ça avait été le cas, soit je me prenais une gifle soit elle me raconterait ce dont elle se souvenait à condition que ce n’était pas moi dont elle se rappelait. « Ça reviendra… Avec le temps. » Je disais cela, sachant bien qu’il y avait une chance pour qu’elle ne recouvre jamais la mémoire. Le médecin lui avait-il dit ? Il était bien assez sournois pour ne pas l’avoir informé de ce détail majeur. « Ton médecin a dit quelque chose de particulier ? » C’était plus fort que moi, je désirais savoir. Savoir quand je pourrais lâcher la bombe, car il était hors de question que je reste avec elle pour alimenter un mensonge. Au diable si j’avais l’air d’un sans cœur, j’en avais l’habitude. Elle s’arrêtait finalement devant un restaurant thaï, je posais mon regard sur la vitrine. Je connaissais pour y aller parfois avec Nash, c’était tout proche et beaucoup plus tranquille que le bureau. « Non, j’aimerais te faire goûter un restaurant. » Je laissais mon mégot de cigarette tomber sur le sol avant de l’écraser avec mon soulier. Je poursuivais mon chemin, et environs deux coins de rues plus tard je tournais dans une rue qui semblait à l’abandon, glauque et assez inquiétante. Sans dire un mot, je me dirigeais vers un bâtiment tout aussi pittoresque et je poussais la porte, la lumière était tamisée, mais l’intérieur était beaucoup plus chaleureux. « Une table pour deux et si possible dans une pièce. » La jeune femme acquiesça, prenant deux menus et nous faisant signe de la suivre. J’avais découvert ce petit restaurant méditerranéen par hasard, mais j’aimais y venir quand je voulais me changer les idées. La nourriture était abordable contrairement aux restaurant dans lesquels j’avais l’habitude d’aller. Mais j’en avais que faire, c’était bon et réconfortant. En plus j’aimais bien le concept. Une maison rénover en un restaurant. La femme s’arrêta devant une pièce dont la porte avait été retirer, ce n’était pas immense plutôt une sorte de placard où se trouvait une banquette et une table. Petit, mais charmant. Je laissais Sheri entrer en premier et prenait place ensuite. « Une bière. » demandais-je me tournant vers ma « copine ». « Tu veux boire quelque chose ? » Je la laissais commander, puis lui tendait un menu. « J’ai découvert ce restaurant y’a un moment, mais je me disais que tu aimerais bien cet endroit. »
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| | | | Sujet: Re: "Regarde au delà de ce que tu vois" ... Je vois... Je vois... Une greluche ! ♠ Rhett Lun 21 Nov - 14:36 | |
| Rhett & Sheri "Regarde au delà de ce que tu vois..." Je vois... Je voiss... Une greluche ! « Quoi ? C’est le seul truc que tu ne planifies pas ? L’arrivée de ta comptable ? » Je soupirais en secouant la tête. C’était à ne rien comprendre toute cette affaire. Lui qui était si soigné et si méticuleux, il laissait sa comptable aller et venir sans rien dire. Si j’avais pu le tchiper, je l’aurais fait, mais je ne sais pas le faire. Mais il était inutile de débattre sur ce sujet car à en voir l’expression de son visage, l’affaire était close. Comme d’habitude quand il s’agissait du travail. « De faux –espoir ? Car ce n’est pas la première fois ? » Je ne comprenais rien, vraiment pas. Pourquoi est-ce qu’il lui fournirait de faux espoirs alors qu’il était avec moi. Sauf s’il m’avait trompé mais il était tellement absorbé par son boulot que ça m’étonnerait. Mais j’avais d’autre envie pour le moment que de me disputer. Enfin, je m’occuperai de son cas en temps voulu. Car il ne s’en sortirait pas indemne de cette altercation, et Rhett me connaissait assez pour le savoir. Mais mon estomac réclamait à manger alors je ne pouvais pas dire non à l’annonce d’aller déjeuner en dehors des locaux et dans un restaurant. C’était rare les moments qu’on arrivait à se trouver tous les deux que je ne pouvais pas le blâmer de faire un petit effort. Je jetais un regard à sa cigarette allumée et me souvenais pas de l’avoir vu faire devant moi mais ce n’était qu’un détail, là, ce que je voulais, c’était de passer l’heure et quart en sa compagnie sans essayer de me prendre la tête mais ça, c’était plus facile à dire qu’à faire. Le plus bizarre était que j’arrivais plus à lui parler comme avant, lui disant que j’avais été voir mon médecin alors que rien n’avait changé, donc parler pour ne rien dire. Je fourrais mes mains dans mes poches pour m’occuper et hochais la tête à sa réponse. « Oui, c’est ce que vous me dites depuis longtemps maintenant. » Je serrais les poings et me retins pour ne pas cogner dans le poteau qui se trouvait à ma droite. Tout ceci ne servait à rien et ça m’énervait que tout le monde pense que j’allais me souvenir et que ça reviendrait. Moi, ce que je voulais savoir, c’était quand. Quand est-ce que j’allais retrouver une vie normale sans qu’on me demande sans cesse si je me souvenais de ça ou ça ? C’était épuisant. « Tu entends quoi par particulier ? Le fait que mes mini flashback ne servent à rien ou bien que mes scans sont bons mais que ma mémoire refuse de revenir ? » Ma voix s’était faite plus forte, plus méchante. Ce genre de question m’énervait car je répondais toujours la même chose. Non, rien n’avait changé, non, il ne m’avait rien dit en particulier de plus que la dernière fois. « La prochaine fois t’auras qu’à venir, tu entendras la même chose que moi, ça m’évitera de me répéter. » Car j’en souffrais mais j’étais assez forte pour le montrer, sauf que là, j’en avais assez. Assez qu’on me demande toujours ce qu’il en était alors qu’on me demandait jamais de m’accompagner. Jamais Rhett, mon petit ami en plus, ne m’avait accompagné. Enfin j’avais refusé une fois, peut-être qu’à partir de ce moment-là il a arrêté de me demander. Mais quand même. Je soupirais et quand je m’arrêtais devant un restaurant, je relâchai mes épaules en lui jetant un regard. « Excuse-moi. » Je savais que c’était dur pour lui aussi mais j’avais l’impression qu’il gérait mieux que moi et ça me rendait dingue. Je hochais la tête en le suivant pour savoir où est-ce qu’il allait m’emmener. Je regardai la devanture du restaurant en fis une légère grimace. Qu’est-ce que c’était que ce truc ? J’entrai et fus étonnée de voir l’intérieure. C’était… beau. J’en restais bouche bée, si bien que je suivis Rhett sans rien dire en admirant les pièces autour de moi. Le concept était originale et j’adorais ça, c’était vraiment bien pensé ! Je m’installais en face de Rhett et souriais à présent, légèrement détendue et humant l’air de la pièce. C’était vraiment moderne et bien pensé. Toutes choses avaient sa place et c’était magnifique. Reportant mon intention sur le beau brun et la serveuse, je hochais la tête en passant ma commande. « La même chose. » C’était plus simple que de réfléchir à ce que je souhaitais prendre et passer une plombe. La bière c’était parfait. Je m’installais correctement, retirant ma veste et posant mes coudes sur la table en souriant à Rhett. « J’adore ! Tu as tout bon. Disons que tu mets un pied en dehors de la merde dans laquelle tu t’es fourrée. » Je lui offris un magnifique sourire légèrement espiègle avant de remercier la serveuse qui revenait avec nos boissons. Je levais ma bière vers lui et attendis pour trinquer. « Au fait que tu te sois libéré pour moi ? » Oh oui, c’était des petits pics mais rien de méchant, pour l’instant. Je bus une gorgée et reposais ma bière sur la table en m’enfonçant dans mon siège. « Merci. » Ca englobait un tout, le fait qu’il m’invite –car c’était la moindre des choses- et surtout pour passer un moment avec moi. « Tu me racontes quoi monsieur le premier ministre ? Ca fait un moment qu’on n’a pas pu se parler en tête à tête. » Et j’aimais bien savoir ce qu’il faisait de ses journées même si elles se ressemblaient presque toutes quand il me les racontait. Mais j’aimais entendre le son de sa voix, en fait. Rien de plus. L’écouter me suffisait. |
| | | Rhett HowdenTrust always hurts in the long run | Sujet: Re: "Regarde au delà de ce que tu vois" ... Je vois... Je vois... Une greluche ! ♠ Rhett Dim 4 Déc - 6:14 | |
| Sheri & Rhett "Regarde au delà de ce que tu vois..." Je vois... Je voiss... Une greluche ! Comme si mon agenda me disait quand il fallait que je prenne une respiration, que j’expire ou autre connerie du genre. Voilà ce à quoi je pensais, lorsqu’elle me fit la réflexion à propos de Nadia. Non, je ne planifiais pas toujours tout, certes mon horaire était chargé, mais la porte de mon bureau restait toujours ouverte. Je n’allais pas refuser un employé simplement parce qu’il n’était pas à mon planning. Ce serait loin d’être productif. Bien que j’eusse eu cette pensé, je la terrais, préférant ne pas jeter de l’huile sur le feu. « Oubli ça, j’ai mal choisi mes mots. » disais-je en balayant mes paroles d’un signe de la main, de faux-espoir… Qu’est-ce qui m’avait pris de dire cela ? C’était peut-être plus adressé à elle qu’autre chose, mais bon, je venais pratiquement de me mettre les deux pieds dans le plat ! Si elle me questionnait qu’est-ce que je pourrais dire pour me sortir de cette merde ? Chérie toi et moi on est plus ensemble depuis cinq ans… Ça ne le faisait pas trop ! Je devais absolument me trouver de meilleures répliques que ça… Peut-être demander à ma stagiaire de me rédiger des excuses que je pourrais apprendre par cœur ou avoir des aide-mémoires. Enfin, j’évitais la potence, en sortant du bureau pour aller déjeuner avec elle. Ça lui changerait sans doute les idées et elle oublierait cette conversation, tout du moins je l’espérais même si au fond de moi je savais qu’elle me reviendrait avec ça tôt ou tard. Comme à mon habitude en sortant dehors, je me sortais une clope pour fumer, un moyen efficace pour me relaxer, retirant la pression de mes épaules. À sa réplique suite à l’annonce qu’elle avait été voir son médecin, je sentais la froideur dans sa voix. La regardant du coin de l’œil. Je ne comprenais pas le ressentiment qu’elle éprouvait, cette sensation de tout avoir oublié. Je ne pouvais pas comprendre puisque contrairement à elle, je n’avais rien oublié. Contrairement à elle, je n’étais pas seul. Je gardais toutefois silence, la laissant poursuivre, vider en quelque sorte son sac. Parfois ça faisait du bien de sortir ce qui pesait sur le cœur et j’étais convaincu qu’elle ne le faisait pas. Elle accumulait jusqu’à l’explosion et à l’entendre elle n’était pas si loin. Le ton montait, mais je restais de marbre l’écoutant sans dire un seul mot. Elle se taisait et je retirais ma cigarette qui pendait à mes lèvres. « Tu as fini, ça va mieux ? » demandais-je en m’arrêtant pour la regarder. Si elle souhaitait vider son sac, soit. « Si tu as besoin de tout dire ce qui te pèse, ne te gêne pas, mais si je ne viens pas, c’est aussi parce que tu ne m’en parles jamais. Tu me le dis toujours quand tu l’as vu. J’ignore ce que le médecin te dit, tu restes toujours vague. Tu dis que tu ne veux pas répéter, mais braver cela seule n’est pas la solution, si ce n’est pas moi, demande à Winnie d’y aller avec toi. Tu n’as pas besoin d’être seule, tu dois déjà te sentir ainsi, inutile de t’en ajouter sur tes épaules. » Je lui adressais un sourire, reprenant ma marche jusqu’à nous arrêter devant un restaurant. Elle s’excusait, me décrochant un nouveau sourire. « Ce n’est rien, j’ai l’habitude d’être ton punching-ball. » plaisantais-je, avant de prendre la direction d’un autre endroit. Quelque chose de plus intime, un endroit où si elle le désirait on pourrait parler sans ressentir le poids du regard des gens curieux. Dans ce restaurant on aurait la paix et au vu de l’endroit où on nous installait, il n’y aurait pas plus tranquille qu’un placard ! Je la laissais passer commande sur sa boisson, joignant mes mains sur le dessus de la table après y avoir déposer mon portable. Vieille habitude. Un léger rire m’échappait. « Je suis peut-être pas le mec parfait, mais en tant que radar à restaurant, je suis un as. » Ça, je ne pouvais pas le nier, j’avais pratiquement un talent. Même si je me débrouillais très bien en cuisine, j’avais toujours eu le tour pour trouver un restaurant par hasard, mais ce n’était jamais un endroit douteux, la nourriture y était toujours succulente qu’importe la cuisine. Je souriais à la serveuse qui revenait déjà, levant ma bière, je regardais Sheri. « Au sourire que tu as retrouvé. » Je pouvais être une merde, mais je savais une chose, elle ne méritait pas de pleurer et le sourire lui allait divinement mieux que les larmes. Je buvais une longue gorgée. Ça faisait un moment que je n’avais pas pris une bière et ça me manquait, prendre du repos aussi. Posant la bouteille sur la table, j’appuyais mon dos contre le dossier de la chaise. « Tiens, je devrais viser ce poste. » plaisantais-je. « Avec les élections, disons que je n’ai pas vraiment de temps pour moi. Ma stagiaire va bientôt devoir respirer pour moi. Mais ça va la course est pratiquement terminé, même si j’ignore l’issu de cet élection. Les sondages disent que ce serait Clinton qui rentrait, mais en toute franchise au bureau on est pas tellement certain. » Parler politique, voilà tout ce que je savais faire… « Je comprends les gens qui disent en avoir marre d’avoir une tête dirigeante qui ment, mais beaucoup oublie qu’elle n’a pas forcément le dernier mot. Le sénat joue beaucoup et si Clinton rentre, mais que la chambre est républicaine, je crois bien qu’on n’aurait pas une avancé très facile. Enfin, on devrait plutôt se concentrer sur l’élection et c’est ce que je fais. J’ai travaillé pour faire la publicité sur notre député du compté et je travaille aussi à l’organisation de la soirée en vue des élections. Tout organisé en communiquant avec New York c’est souvent pénible. Je crois même que c’est planifié à mon horaire que j’y passe quelques jours prochainement pour tout finir et je dois aussi travailler sur le dernier débat. » Je prenais une pause, passant une main dans mes cheveux et posant mon regard sur Sheri. « Désolé, ça doit être ennuyant de m’écouter parler. » La serveuse revenait et je me permettais de commander pour nous deux, désirant lui faire goutter quelque chose que si je ne me trompais pas elle devrait aimer. Je gardais un moment le silence, puis j’ajoutais : « Je me suis toujours demandé depuis ce fameux jour où je t’ai vu à l’hôpital… Quel est le dernier souvenir que tu avais de moi ? » Mon regard remontait pour finir sa course dans le sien.
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| | | | Sujet: Re: "Regarde au delà de ce que tu vois" ... Je vois... Je vois... Une greluche ! ♠ Rhett Dim 4 Déc - 16:59 | |
| Rhett & Sheri "Regarde au delà de ce que tu vois..." Je vois... Je voiss... Une greluche ! Oublier ? Soit, j’allais le faire mais seulement parce que je ne voulais pas passer un repas pourri et morose. Je soupirais bien que le fait que cette Nadia traîne dans son bureau ne me plaise guère, je devais faire avec. Puis Rhett était mignon et sexy, surtout quand on plonge son regard dans le sien, ce qui m’arrive souvent en fait et je perds pied et me rends compte à quel point je suis amoureuse. Mais j’ai aussi besoin de son attention et notamment quand il s’agit de mes rendez-vous chez le médecin, je n’arrive plus à y aller seule et à chaque fois que j’y reviens, c’est pour passer le reste de ma journée dans mon lit avec un paquet de mouchoir. Pathétique, mais ce sont les seules fois où je me permets de craquer. Malheureusement, mon cher et tendre petit ami doit en faire les frais… Je ne supporte plus ces rendez-vous qui ne me rapportent rien de plus que les mêmes phrases : ça reviendra, ça reviendra, avec le temps. Toujours le temps mais ça me gonfle. Je ne supporte plus le fait d’attendre que ça me revienne et de ne pas forcer les choses. Si ça va mieux ? Non pas vraiment, je hausse les épaules et ne dis plus rien, sentant comme une boule me monter dans la gorge et quand ça m’arrive, il vaut mieux que je ne parle pas pour ne pas craquer. Alors je l’écoute. Il n’a pas tort, en tous points, comme quasiment à chaque fois. Je tourne la tête vers lui en ayant un petit sourire sur le visage. « Avec Winnie enceinte, je ne veux pas lui imposer ça. Tu vois, je ne me souviens même pas de son annonce ! Je ne me souviens même pas de son mariage. Et le médecin ne cesse de me dire ‘chaque chose en son temps’… Comme si j’en avais du temps. » Je ne supporte plus qu’on me sorte cette phrase, ni d’attendre éternellement que tout revienne. Alors oui, parfois j’ai juste envie de faire une croix sur tout ça pour appuyer sur off et refaire ma vie. Mais ce n’est pas aussi simple. « Tu mérites mieux que le titre de punching-ball tout de même. » Je lui souris, sincèrement et ça me fait du bien de le savoir près de moi-même s’il peut être distant quand il le veut. « Tu n’es pas le mec parfait mais je ne suis pas non plus la nana parfaite. » je me mis à rire légèrement et fus subjuguée par l’endroit dans lequel il m’emmenait. Il marquait des points ça c’était sûr et c’est vrai que je pouvais toujours compter sur lui pour trouver un bon endroit où manger. Puis il était sûr de manger quelque chose de bon, pas comme quand je me mettais à cuisiner. Et une fois installée, je me détendis entièrement, pour pouvoir profiter de ce moment avec lui. Puis c’était aussi le moment de rattraper les heures perdues donc de savoir ce qui se passait dans son boulot et notamment avec les élections en approchent. Je l’écoute et hoche la tête, concentrée sur ce qu’il dit tout en dégustant ma bière. Peut être que la politique ne me plaisait pas tant que ça, mais j’adorais l’entendre parler de son métier donc ça compensait. Je rigolais en haussant les épaules après son mini discours. « Non, c’est intéressant, même si je ne comprends pas tout ça. Disons que si je te parlais de la justice, des codes pénaux ainsi que des codes civils ou autres, tu ne comprendrais pas non plus. Donc… non, ce n’est pas ennuyeux, j’apprends disons ! » Et c’était vrai, à chaque fois qu’il me parlait de son métier, j’avais l’impression de prendre des cours et ça me plaisait. J’allais reprendre une gorgée de ma bière quand j’entendis sa phrase, je la reposais et fixais ses yeux en serrant la bouteille. Pourquoi ? Je fermai les yeux et essayai de me souvenir, de quelque chose, d’un truc, un petit quelque chose qui me dirait quoi. J’ouvris les yeux et soupirais avant de me frotter les yeux. « Je… C’était… » Je secouai la tête et regardai mes mains avant de les placer sous mes cuisses pour les empêcher de trembler. « Dans un café. Celui dans lequel on va ? Ou alors la voiture dans laquelle tu étais dans l’accident ? Je sais seulement que dans les deux cas, tu ne souriais pas. » Je haussais les épaules et baissais le regard sans me rappeler le pourquoi du comment. Je vis la serveuse revenir avec nos plats et je humais le repas avec un grand sourire. La bouffe était mon péché mignon et Rhett savait ce qu’il faisait, c’était certain. « Que ça sent bon ! » Je le regardai avec un sourire et suivis la serveuse de regard avant de reprendre la parole. « Le médecin m’annonce à chaque fois que rien ne change. Que si je criais ton nom en me réveillant, c’était parce que je pensais à toi. Disons que tu es la dernière personne à qui j’ai pensé. Ce qui est logique vu que tu étais à côté de moi. Mais… Pourquoi, pourquoi je suis la seule à avoir des séquelles et pas toi ? A chaque fois que je pose la question au médecin, il m’esquive, j’en peux plus et je sais que c’est pour mon bien, mais… tu veux ne pas m’éclairer un peu ? » Je le regarde, intensément car je veux compter sur lui, je veux pouvoir entendre la vérité de sa bouche et que j’en ai marre de savoir que tout le monde sait quelque chose, mais ne me le dit pas. Il est si franc avec moi, parfois trop, que je sais qu’il le fera. Peut être pas pour moi, mais pour lui, car ça doit lui peser aussi cette situation. |
| | | Rhett HowdenTrust always hurts in the long run | Sujet: Re: "Regarde au delà de ce que tu vois" ... Je vois... Je vois... Une greluche ! ♠ Rhett Mer 21 Déc - 6:24 | |
| Sheri & Rhett "Regarde au delà de ce que tu vois..." Je vois... Je voiss... Une greluche ! Me mettre à sa place, on me l’avait souvent dit, mais restait que ce n’était pas une chose si facile à faire. Pour me mettre à sa place, je devrais déjà savoir comment elle se sent et ça c’était le néant absolu ! Je ne cherchais pas non plus à comprendre plus qu’il n’en faut. Posant mon regard sur elle, j’haussais les épaules : « Mettons le médecin de côté, tu en as parler à Winnie ? Peut-être que voir des photos du mariage t’aiderait à te souvenir de cette journée. » J’étais à peu près sûr que sa sœur possédait des photos de ce moment qu’on disait magique, mais puisque je n’avais pas été – normal – je ne pouvais pas dire. En fait, j’étais la personne là moins susceptible de lui rappeler des souvenir puisque j’ignorais tout d’elle. Perdre de vu quelqu’un pendant cinq ans on réalise qu’on ne connait plus grand-chose de cette personne. « Tu as du temps. Certes, ce n’est pas une chose qui doit être simple à vivre, mais ta vie n’est pas non plus compter. » continuais-je avec franchise, c’était vrai, elle ne souffrait pas d’une maladie quelconque qui pourrait lui voler sa vie à tout instant. « Et si tu veux mon avis, au lieu de penser au passé, tu devrais essayer de te construire de nouveau souvenir et quand ta mémoire te reviendra, tu ne regretteras pas le temps d’attente. » Ça je le pensais vraiment, c’était un conseil sans parure que je lui offrais. Si elle restait là à ne penser qu’à ce qu’elle avait perdu, elle passerait à côté de moment bien plus important. Elle devait remonter en selle, car si elle ne les retrouverait jamais si vie prendrait un tout autre sens. « Enfin ce n’est que mon avis qui est loin d’être celui d’un expert. » Toutefois, la balle restait dans son camp, à elle de voir si elle désirait écouter ce que je disais ou bien rester cloîtrer dans un passé inconnu. Reprenant la direction du restaurant, je lui adressais par deux fois un sourire, ne trouvant pas de mot pour répondre à ses paroles. Je n’avais pas toujours de la répartie, même si c’était plutôt rare que je n’ouvre pas ma gueule. Ce que je ne faisais pas lorsqu’une fois assis à notre table je me mettais à débiter un monologue en parlant de mon boulot. Généralement, les gens parlent de leur vie, de leur famille, moi mon seul sujet de conversation c’était mon travail. J’y consacrais ma vie et ce n’était pas pour rien si j’étais célibataire, pas le temps pour la vie de couple. Elle devait bien s’en être rendu compte, je n’étais pas comme l’étudiant qu’elle avait connu, même après l’université je n’étais pas aussi workaholic qu’aujourd’hui. Je me finissais par me taire, m’excusant pour cette parenthèse sur mon boulot, lui souriant alors qu’elle disait que ce n’était rien. Seulement, elle ignorait que même si je ne travaillais pas comme avocat, la justice j’en connaissais plus qu’il pouvait paraître. J’avais fini par me renseigner sur plusieurs domaines, notamment la justice quand j’avais commencé à hacker des adversaires. Chaque loi était importante si je désirais secrètement les faire couler. Sauf que je me réservais bien de lui dire, ce que je faisais secrètement, je me gardais cela pour moi, même Isobel qui savait mon talent pour l’informatique ignorait que j’allais jusqu’à faire tomber des adversaires en les piratant ! Prenant une gorgée de bière, j’allais lui poser une question qui brûlait mes lèvres depuis un moment. Je me demandais pourquoi elle se souvenait toujours de moi. Ma main sur ma bouteille, je serrais les doigts à ses paroles, réalisant mon geste, je retirais ma main l’éloignant de la bouteille. « Je vois. » Un souvenir était sans doute le jour de notre rupture, mais l’autre, je n’étais pas celui qu’elle croyait. Elle pensait donc toujours que je me trouvais avec elle lors de l’accident. Perdu dans mes pensées, j’en ressortais à l’arrivé de la serveuse, lui adressant un sourire, puis la regardant partir. Je posais de nouveau mon regard sur Sheri, laissant apparaître un sourire. J’espérais ne pas m’être trompé en commandant, je ne savais pas si elle allait aimer. J’avais commandé un plateau à partager, composé de plat de crevettes, tomates et feta, un plat de grillade de calmars aux herbes, d’huîtres grillées, bruschettas parmesans aux asperges, hummus, ballotins de sardines grillées au couscous et de la morue à la grecque. Ça pouvait ne pas sembler appétissant, mais le goût était bien meilleur que l’apparence. Je prenais une des assiettes que la serveuse avait amener en même temps que le plateau, servant un peu de tout à Sheri, je me figeais avant de prendre les sardines. Je poussais un soupir, j’allais me faire tuer pour ce que j’allais dire, peut-être pas par elle, mais sa famille, son médecin… Je continuais de remplir son assiette, tout en parlant : « La raison est simplement que je n’ai jamais été dans cet accident. » Je relevais mon regard vers elle. « Ce n’est pas moi qui conduisait, tu étais avec un autre homme à ce moment-là. Ne me demande pas qui il était, je n’en sais rien. Tout ce que je sais c’est que lui n’a pas survécu, donc ne pense pas que tu es la seule qui a des séquelles. » C’était sans doute méchant dit de cette manière, mais à quoi bon mâcher mes mots ? Je lui tendais l’assiette et remplissais la mienne. « Disons simplement que tu as eu beaucoup de chance, ce n’est peut-être pas ce que tu désires entendre maintenant que tu sais. Pour le reste, je ne sais pas grand-chose, ta mère m’a appelé à ton réveil et je suis venu, on ne m’a pas dit grand-chose outre le fait que tu avais perdu la mémoire. » Je posais mon assiette devant moi, posant mon regard sur elle cherchant à savoir ce que serait sa réaction maintenant qu’elle savait un peu plus sur ce fameux jour.
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| | | | Sujet: Re: "Regarde au delà de ce que tu vois" ... Je vois... Je vois... Une greluche ! ♠ Rhett Lun 9 Jan - 23:02 | |
| Rhett & Sheri "Regarde au delà de ce que tu vois..." Je vois... Je voiss... Une greluche ! Winnie. Sujet difficile pour moi et pour elle aussi en fait. Ce n’est pas que je ne voulais pas en parler, c’était tout bonnement impossible. Je n’arrivais pas à me confier sur mes séances chez le médecin. Je n’arrivais pas à extérioriser ce que je pouvais ressentir. « Je n’arrive pas à en parler à Winnie. Comme à toi. Je bloque. Et peut être, il faudrait que je lui demande.» Je haussais les épaules, je ne savais pas quoi dire d’autre. Après tout, j’avais quasiment essayé tout ce qu’on me proposait. Photos, vidéos, anecdotes le dimanche avec tout le monde. Mais non, rien. Le néant total. Je tourne la tête vers Rhett et arque un sourcil avant de secouer la tête pour lui répondre ensuite. « Non ma vie n’est pas compter, mais ne pas savoir ce que vous pouvez savoir m’énerve. Comme si je devais rassembler sans cesse les pièces d’un puzzle et que vous les aviez mais que vous ne pouvez pas m’aider. » Je soupire et me frotte le front du dos de ma main. Je déteste cette sensation mais il a raison, je ne peux pas sans cesse faire une fixette dessus, tous les jours. Je vais devoir apprendre à vivre au jour le jour et quand ça reviendra, ça reviendra. Certes mes jours ne sont pas compter, mais une partie de ma vie est compromise et mise en suspend en attendant… « Tu as raison. » Je le reconnaissais c’était déjà une bonne chose. Maintenant, je n’avais plus qu’à appliquer son conseil. Se construire un futur et ne pas se bloquer sur le passé. Il pouvait être sage parfois et avoir de bons conseils, j’appréciais beaucoup ce côté-là chez Rhett et j’étais ravie de pouvoir lui faire confiance de ce point de vue. C’est donc de meilleure humeur que je m’attable avec lui pour l’écouter parler politique. Je m’y connais un peu, il y a toujours de la politique dans les affaires que je peux gérer, généralement. Et du coup, avec Rhett, je suis plutôt au courant de ce qui se passe et ce qui peut être bien ou pas bien. Bref, j’apprécie l’écouter parler et me raconter ses journées qui se ressemblent sûrement toutes. Puis vint un sujet plutôt délicat et j’osais me confier cette fois-ci, ne prenant pas de pincette, ça ne sert à rien de toutes façons, je ne peux plus me voiler la face et je dois surtout me dire que je ne recouvrais pas la mémoire. Enfin c’était une possibilité, donc je ne vois pas pourquoi je cacherai à Rhett ce dont je me souviens en dernier. La serveuse arriva à la fin de ma confession et je regardais les plats avec une envie de me jeter dessus, mon ventre grogna et je fis une moue un peu désolée envers Rhett, ce n’était pas tellement romantique comme bruit mais bon… Je me penche vers les plats et salive d’avance d’en avoir goûté. Je plonge mon regard dans celui du beau brun et je n’ai pas besoin de lui dire que son choix est parfait. Il me connaît plutôt bien. Je piochais dans le plat pour en mettre dans mon assiette, prenant une bouchée alors que Rhett se remettait à parler. J’arrêtais de mâcher, tout simplement, la bouche en mode pause, la morue presque mâchée attendant d’être avalée. Je ne déglutis pas, je ne bouge plus, je n’ose même pas avaler car les larmes me montent aux yeux. La morue a un goût acre, plus aussi délicieuse qu’il y a quelques secondes. J’avale malgré moi et bois une longue gorgée de ma bière, je refuse de pleurer devant lui. « La morue est plutôt forte. » Ca met toujours les larmes aux yeux tous ce qui est fort, non ? Ce qu’il venait de me dire m’avait foutu un coup de poing dans le ventre et dire que je pouvais respirer était un mensonge, l’air me manquait. Je m’éventais avec ma main et regardais Rhett dans les yeux. C’était la vérité. Il ne mentait pas. Je toussotais et terminais ma bière sans rien dire. En fait, j’avais mal, mal de ce qu’il venait de dire car ça veut dire qu’une personne était morte, que je ne savais pas qui ça pouvait être. « Je… Tu veux dire que… Que j’ai inventé le fait que tu étais avec moi dans la voiture ? Que… » Je n’arrivais pas à mettre de l’ordre dans mes pensées, c’était trop un bordel dans ma tête. Je pris ma tête dans mes mains et regardais encore les yeux de mon copain. « Vas-y continue, dis-moi ce qui est pas vrai encore. Dis-moi ce que j’invente ? » Je ne savais pas si je voulais le savoir. Je ne voulais pas souffrir mais peut être que ça allait être le seul à pouvoir enlever le pansement d’un seul coup même si ça fait mal plutôt qu’un petit peu tout en ayant la même souffrance. |
| | | Rhett HowdenTrust always hurts in the long run | Sujet: Re: "Regarde au delà de ce que tu vois" ... Je vois... Je vois... Une greluche ! ♠ Rhett Mer 25 Jan - 8:00 | |
| Sheri & Rhett "Regarde au delà de ce que tu vois..." Je vois... Je voiss... Une greluche ! Étrangement, je ne comprenais pas pourquoi elle arrivait plus à me parler qu’à sa propre sœur. Je savais qu’elle avait oublié notre histoire, mais pourquoi devait-elle se sentir ainsi avec moi ? Son instinct ne lui disait pas de se méfier ? Personnellement, j’aurais sans doute fini complètement parano si j’avais vécu ce qu’elle avait vécu. Je n’ajoutais rien, ça valait mieux ainsi, sinon je craignais de trop parler, ce qui ne serait pas à mon avantage non plus. Jongler avec tout ceci, était tout aussi dure que pour elle. Rassembler les pièces du puzzle pouvait s’avérer plus aisé que de dissimuler celles-ci. J’en savais quelque chose. Marchant sur un chemin épineux, je suis plus à l’aise en parlant de mon travail. Je n’avais rien à cacher, je pouvais donc parler simplement. Ce que je fis, réalisant que trop tard mon plaisir à parler de celui-ci et la bassinant sans doute. La politique pouvait souvent être un sujet tabou et bien que ce fût mon travail, je n’en parlais pas assidûment à tout le monde. Au moins, il existait un autre sujet où je me montrais ouvert à la discussion sans limite. Je pouvais en parler pendant des heures si je le désirais. Je trouvais toujours quelque chose à redire, que ce soit le dernier restaurant à la mode de la ville ou celui que j’avais découvert par hasard. Parler nourriture était chose gagnante avec moi. On pouvait plus aisément susciter mon attention ainsi. Ce n’était pas non plus un hasard si j’avais décidé de l’amener dans ce petit restaurant. Il me plaisait et j’étais à peu près certain que ce serait de même pour elle. La nourriture devant nous, je me décidais à éclaircir sa lanterne. Je savais que je ne devais pas faire cela, enfin non, je décidais de ne pas le faire vu qu’on me le déconseillait. Je n’avais de cesse de me répéter ce que son médecin me disait. Des mots que je trouvais absurde, mais que je prenais soin de suivre quand même. Je ne cherchais pas à la faire souffrir, mais ce n’était pas aussi simple que cela. Peut-être qu’au contraire, je devais agir ainsi pour qu’elle réalise que l’on n’était plus rien l’un pour l’autre. Je la regardais manger, finissant de remplir mon assiette. « Oui, prend du riz ça devrait calmer le goût. » Je lui adressais un sourire avant de prendre une portion du dernier plat pour le mettre dans mon assiette. Je buvais une gorgée de bière, avant de poursuivre, lui révélant une part de ce que je savais. « Inventer… Je ne peux pas dire si c’est le mot le plus adéquat pour cela. Peut-être est-ce simplement un souvenir en cachant un autre. Je ne sais pas, je ne suis pas dans ta tête. » J’haussais les épaules, après tout, il n’y avait qu’elle qui possédait ces souvenirs, était-il erroné ? Je ne pouvais pas dire, mais je savais que je n’étais pas avec elle ce fameux jour. Mon portable se mettait à sonner, posant mon regard sur l’écran je regardais l’afficheur. « Je suis désolé, je dois répondre. » disais-je en me levant et prenant mon portable j’allais dans le couloir. Inutile que je prenne cet appel devant elle, je trouvais cela impoli, mais je n’avais pas le choix. Marchant de long en large du couloir, je parlais de plus en plus impatient. J’avais horreur de gérer une erreur à distance, je devais voir de mes yeux vus. Raccrochant, je poussais un soupir, avant de revenir vers la pièce où se trouvait Sheri. « Je suis désolé, une urgence. Je dois partir. » disais en prenant mon manteau, sortant de ma poche mon portefeuille et un peu plus que le montant que devais coûter le repas. « Comme j’avais dit que je t’invitais. Je sais que ce n’est pas ce que je t’avais promis, mais je me rattraperai. » J’embrassais son front, déposant l’argent sur la table pour qu’elle puisse l’utiliser pour payer la facture, puis je partais en un coup de vent. Je devais retourner au plus vite au bureau, encore un souci avec un politicien qui avait préféré faire à sa tête plutôt que de faire ce qu’on lui demandait, amenant ses propos à des bêtises que je devais maintenant rattraper. Un jour, j’allais leur faire la peau à ces politiciens de pacotilles !
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| | | | Sujet: Re: "Regarde au delà de ce que tu vois" ... Je vois... Je vois... Une greluche ! ♠ Rhett | |
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