{HOT} Mon plus beau cadeau, c'est toi [Feat. Tommy S. Grayson]

InvitéInvité MY BOOK COVER

Joyce n'était pas le genre de femmes à sortir le grand jeu à tous les hommes qu'elle pouvait rencontrer. Premièrement parce qu'elle n'aimait pas charmer des hommes juste pour se montrer qu'elle pouvait être désirable, et deuxièmement parce que ce n'était pas avec le peu de confiance qu'elle avait en elle, qu'elle pouvait se permettre une telle chose. Et c'était d'autant plus vrai maintenant qu'elle avait Tommy dans sa vie, elle n'irait jamais voir ailleurs pour se prouver quoique ce soit. Son seul but dans la vie c'est de
Alors il est vrai qu'elle aime gâter son homme avec ce genre de petits plaisirs, et il faut dire qu'elle n'est pas contre non plus. C'est une chose qu'elle a appris à apprécier auprès de lui, une nouvelle fois qu'il lui a appris au cours de leur relation. Sachant d'autant plus qu'il aimait, elle n'allait pas s'en priver pour lui procurer ce petit moment de plaisir.

Sans se faire prier et encouragée par les gémissements de son petit ami, Joyce continua la torture qu'elle lui faisait subir, tout en maintenant le rythme actuel, alternant entre de douces caresses et des mouvements un peu osés, ce qui semblait parfaitement fonctionner puisqu'elle entendait ses gémissements se rapprocher dangereusement. Elle tenait le bon bout. Mais alors qu'elle aurait pu se presser pour qu'il arrive à bout plus rapidement, le jeune homme lui fit une requête, tout comme elle lui en avait fait une plus tôt. Étonnée par une telle demande, elle ne pouvait évidemment pas lui refuser, parce qu'elle ne voyait pas pourquoi pas faire une telle chose.

Elle s'arrêta, se détacha du corps de son petit ami et simplement pour lui montrer qu'elle n'avait rien contre sa demande, elle se mit à califourchon sur lui, lui laissant alors le plaisir de faire ce qu'il désirait et même de reprendre le contrôle s'il en avait envie.

Depuis le début de leur relation, Tommy n'avait jamais pris la peine de mettre de préservatifs, alors tôt ou tard, Joyce savait que cet acte ne serait pas sans conséquence et elle en était pleinement consciente, était-ce la même chose pour son petit ami ? Peut-être pas, mais elle jugerait la situation en temps voulu si elle arrive.

Joyce & Tommy

Mon plus beau cadeau, c'est toi

Dans un premier temps, Joyce parut plutôt étonnée de ce que je venais de lui demander, si bien que je crus pendant un instant qu’elle ne souhaiterait pas y répondre, continuer dans sa lancée, venir au bout de nos ébats sous peu. Elle pourrait très bien le faire, je savais que d’une façon ou d’une autre, j’allais céder de toute façon, au vu de comment j’étais tout proche de l’extase. Pourquoi voulais-je que ce soit différent là ? Ça je ne saurais le dire par contre. Peut-être était-ce parce que ce sentiment de plénitude était celui que je préférais, parce que je voulais faire qu’un avec elle dans ce moment si spécial. Mais avant tout, encore fallait-il qu’elle me l’accorde. Au bout du compte, c’est ce qu’elle, se positionnant de nouveau à califourchon sur ma personne, sans toutefois forcer quoi que ce soit, me laissant, en quelques sortes, prendre la décision de ce que je voulais faire. Puisqu’elle avait été parfaite tout ce temps et que je ne voulais pas que cela s’arrête, je n’inversai pas les positions. Ce que je fis plutôt, c’est que je me redressai en position assise, puis je glissai mon bras autour de sa taille pour la garder contre moi, tandis que ma main libre venait guider mon sexe frémissant vers son entrée. Plus rapidement que tout ce que nous avions pu faire depuis notre arrivée dans cette chambre, je me glissai en elle, m’arrachant un soupir à cette sensation dont je ne saurais me lasser. Puis sachant qu’il ne me faudrait pas grand-chose pour céder à ce point, je m’efforçai de remuer tant bien que mal les hanches, faisant en sorte d’aller à la rencontre de celles de ma jolie blonde. Il ne fallut pas plus que quelques instants pour que soudainement, contre sa peau, je vienne gémir mon plaisir de façon ultime, tandis que dans un dernier coup de rein, je me déversais en elle, exactement comme je souhaitais le faire dans un premier temps. Ce moment dura quelques secondes desquelles je sortis plutôt haletant, les yeux fermés, mes lèvres collées contre son épaule, non loin de son cou. Cela me permit, une fois que j’eus repris un semblant de contenance, de sitôt déposer quelques baisers sur sa peau douce, tandis que je la gardais contre moi, un dernier instant, comme ça, sans rien dire, histoire de lui montrer à quel point j’avais apprécié ce moment plus que spécial.

InvitéInvité MY BOOK COVER

Il est vrai que Joyce n'avait pas vraiment compris la demande de Tommy, mais elle s'en fichait pas mal, il voulait venir en elle et elle ne pouvait lui refuser, alors, sans dire un mot, elle se mit à califourchon sur elle de sorte à ce qu'il puisse reprendre le contrôle de leurs ébats. Mais au vu de sa position, il ne semblait pas décidé à le faire. Il se contenta de se relever de manière à être en angle droit, il entoura les hanches de la blonde avant de guider son sexe vers l'entrée de la blonde. Il ne mit pas longtemps à la trouver et glissa en elle d'une facilité déconcertante.

Elle sentit alors son homme remuer les hanches sous elle, et comme pour lui montrer qu'elle avait tout autant envie que lui, d'atteindre le plaisir, elle remua les siennes, laissant alors comme seul bruit, leurs soupirs de plaisir respectifs ainsi que le bruit de leurs corps l'un contre l'autre. Cette sensation était celle que la blonde aimait le plus dans ces moments là, la chaleur du corps de Tommy contre elle, son souffle chaud dans son cou, ses gémissements et pour terminer, ce sentiment de satisfaction et de fierté lorsqu'elle arrivait à satisfaire pleinement son homme et à l'emmener au septième ciel, le laissant alors déverser sa semence en elle.

Lorsqu'il eut atteint sa jouissance, ils restèrent ainsi, collés l'un contre l'autre, leurs corps ne formant alors qu'un seul et unique être. Et ce n'est certainement pas Joyce qui allait dire quoique ce soit, elle resta ainsi, profitant des lèvres de son petit ami qui parcourait sa peau à l'en faire frissonner. Puis, elle passa ses mains derrière sa nuque afin de capturer ses lèvres pour lui donner un baiser passionné, fougueux, dans lequel elle lui transmettait tout son amour.

" - Je t'aime tellement, j'aime ce genre de moments avec toi, je n'ai pas de mots pour te dire à quel point je t'aime, parce que même te le dire comme ça me paraît fade."

Elle avait envie de tellement plus, de lui montrer qu'elle voulait devenir sa femme, la mère de ses enfants, ce qu'elle désirait c'était tout simplement terminer sa vie à ses côtés, mais les mots lui manquaient, alors elle jugea que les gestes le feraient sans doute à son place.

Joyce & Tommy

Mon plus beau cadeau, c'est toi

Je ne pouvais pas nier que j’adorais lorsque Joyce et moi nous nous adonnions à des ébats, qu’importe où nous étions, qu’importe comment et pourquoi on décidait de le faire. Cependant, j’avais appris à aimer quelque chose encore plus, quelque chose que je n’avais jamais connu de façon aussi intense, à savoir le moment post-coïtal que nous partagions à chaque fois, ce moment où je la gardais dans mes bras, que je la serrais contre moi, le temps que la pression redescende, le temps que je puisse pleinement apprécier sa présence, lui faire savoir mon affection par des gestes tout simple. Et cette fois-ci ne fit pas exception à la règle. Alors que nous étions toujours liés l’un à l’autre, je la gardai dans mes bras, me sentant bien avec elle ainsi, tout contre moi, comme je tentai de le manifestai en déposant quelques baisers au niveau de son cou et de son épaule, ce qu’elle ne me refusa pas, heureusement pour moi. Satisfait, comblé même, ce fut sans me faire prier que je relevai mon visage pour échanger avec elle un baiser rempli de passion et d’amour, que je lui rendis et prolongeai aussi longtemps que possible, laissant au même moment mes mains caresser tendrement son dos par la même occasion. Et parce qu’elles se trouvaient là, je pus encore et toujours garder ma jolie blonde contre moi une fois qu’elle prit la parole. Mon visage non loin du sien, j’écoutai ses mots, profondément touché. C’était là la preuve que ses mots n’étaient pas superficiels, n’étaient pas monotones, habitude, pris pour acquis. Et bien sûr, j’aimerais les lui rendre, mais le souci était que moi aussi, les mots me manquaient. Jamais je n’avais ressenti de tels sentiments pour qui que ce soit précédemment, et même si je lui avais déjà dit, que je tentais de lui montrer chaque jour, j’avais l’impression que ce n’était pas suffisant. Mais que pourrais-je lui dire ? En mon sens, elle avait tout dit… Mais malgré tout, je me permis de murmurer un petit: « Et moi donc… » que je lui avais servi du fond du coeur, plongeant mon regard dans le sien, les yeux remplis d’étoiles. Puis au cas où ce n’était pas suffisant, je l’embrassai une nouvelle fois, d’abord sur le bout du nez, et finalement sur les lèvres, la serrant un peu plus contre moi, déterminé à profiter de cette étreinte une dernière fois avant que nous soyons susceptibles de passer à autre chose.

InvitéInvité MY BOOK COVER

Joyce n'avait jamais refusé de se donner corps et âme à son petit ami, pour la simple et bonne raison qu'elle aimait toujours la manière dont se déroulait ce genre de petits moments intimes entre eux. C'était toujours incroyable et elle ne pourrait pas s'en passer. Il suffisait de voir lorsque Tommy était parti en voyage d'affaires, elle avait eu l'impression qu'il était parti un mois, et pourtant. Bon certes les circonstances avaient été différentes.

Le jeune répondit à son baiser de la même manière qu'elle, signifiant que tout cela était bel et bien réel, malgré qu'elle n'aurait jamais pensé un jour venir ici, et encore moins son petit ami. Et dire que c'est lui qui a tout organisé. Autant pour le boulot il n'est pas très débrouillard mais alors pour organiser ce voyage, il avait pensé à tout.

Leurs corps ne faisaient toujours qu'un, mais ça ne dérangeait pas la blonde de sentir son homme en elle, le désir redescendait doucement dans chacun d'eux avant qu'ils ne puissent passer à autre chose. Cette fois-ci, c'est Tommy qui lui donna un baiser passionné, auquel elle s'empressa de répondre et même d'approfondir tout en le poussant délicatement afin qu'il retrouve sa position allongée. Ses mains caressaient avec douceur son torse venant se perdre ensuite dans les cheveux de cet homme qu'elle aimait indéfiniment.

À bout de souffle, elle fut contrainte de détacher ses lèvres de celles de Tommy avec un fin sourire dessus. Joyce pourrait passer toute la journée à faire l'amour avec lui et à l'embrasser, mais quitte à être à Hawaï autant en profiter. Ils auront tout le loisir pour s'adonner à ce genre de pratique le soir après leur journée de visite ou même une fois de retour à la maison.

" - Faut que j'arrête de t'embrasser après ça me donne envie de recommencer ce qu'on vient de faire.." lui avoua-t-elle en rigolant mais tout à fait sérieusement.

Le corps de Tommy était parfait pour elle, elle aimait chaque détail de ce dernier et, c'était plus fort qu'elle, quand elle le voyait nu aussi proche d'elle, elle ne pouvait pas se contrôler. C'était comme un aimant auquel on ne peut résister, Tommy était son aimant à elle.

" - Dit moi, tu connais la fille qui était à l'accueil quand on est arrivé ?"

Elle s'était pourtant juré de ne pas lui faire part de ses soupçons, mais c'était plus fort qu'elle. S'ils devaient la recroiser, elle voulait que les choses soient claires. Elle ne supporterait pas qu'une femme puisse faire du charme à son mari, enfin, à son conjoint tout du moins.

Joyce & Tommy

Mon plus beau cadeau, c'est toi

J’estimais qu’il n’y avait pas de façon parfaite d’assurer la transition entre les ébats et ce qui allait s’ensuivre, mais une chose était certaine, c’était que lorsque Joyce en vint à me dire qu’il faudrait qu’elle se fasse violence pour cesser de m’embrasser, je ne pus m’empêcher de trouver cela tout à fait adorable, si bien que je ne me fis pas prier pour en rire tout doucement, me faisant moi-même violence pour ne pas l’embêter et l’embrasser une nouvelle fois. Mais au final, je n’en eus pas vraiment le temps, puisque rapidement, Joyce en vint à changer de sujet. Et compte tenu de la façon dont les choses se passaient entre nous avant cela, jamais je n’aurais pu m’attendre à ce qu’elle pose une telle question, une question qui, aux premiers abords, me parut tellement abstraite que, la tête encore un peu embrouillée de tant de plaisir, je ne sus même pas de qui ou quoi elle parlait dans un premier temps. Ce fut pour cette raison que je lui fis une grimace interrogative, trop peu convaincue. Plus encore, je fus sur le point d’en demander plus en lâchant un: « Que… De qu… », puis je m’interrompis. Je venais tout juste de suffisamment réfléchir pour comprendre de quoi il en relevait. Et lorsque je me rejouai la tête dans la tête, cette scène à laquelle je n’avais presque pas porté attention, j’éclatai de rire. Allongé sur le dos dans le lit, je me mis à rire sincèrement, et je ne sus m’arrêter, si bien que ce fut toujours en rigolant que je dis: « Attends, tu parles de la réceptionniste qui a failli perdre ses faux cils à force de battre des yeux ? » Me décalant légèrement, je me retournai sur le ventre, puis toujours aussi hilare, je plaçai mon menton dans ma main, et prenant un air ridicule exagéré, je dis, d’une voix aiguë: « Est-ce que je peux faire quelque chose pour vous, Monsieur Grayson ? Oh, c’est tout ? Vous êtes sûre que vous ne voulez pas que je vous lèche les bottes le temps que j’y suis ? » Je savais très bien que ce n’était pas ça du tout qu’elle avait dit, mais j’avais vu ce regard tellement souvent dans le visage de certaines demoiselles que trop souvent, je m’imaginais qu’elles seraient capables de dire une telle chose. C’était ridicule, je le savais, mais ça me permettait de me rendre indifférent et ne plus être mal à l’aise comme je pouvais l’être, les premières fois que j’avais eu tant d’attention, bien souvent en raison de ma position et de ma fortune et non pour la personne que j’étais. C’était d’ailleurs probablement une des raisons pour lesquelles j’avais tant aimé Joyce; même si je savais que l’argent que je possédais et le luxe dans lequel je vivais au quotidien n’était pas ce qui la rendait plus confortable, jamais elle ne m’avait jugée autrement pour cela. Et avec elle, je pouvais être moi, dans le sens où je savais que jamais elle allait grimacer devant une blague un peu trop crue, puis se montrer dégoûtée de la personne que j’étais au point de s’en aller. Et c’était aussi pour cela que jamais je n’allais avoir quelconque sentiment à l’égard de ce genre de fille, et ça, je tentai de le prouver en reprenant mon sérieux, puis en répondant dans un haussement d’épaules: « Non, et franchement, je n’ai pas envie de la connaître non plus. » Puis, me rendant compte que je m’étais quelque peu perdu dans mon délire, et que j’avais répondu à la question sans savoir si ma dite réponse comblait la curiosité de ma petite-amie. La regardant, je lui demandai alors: « Pourquoi cette question ? » en gardant un ton de voix aussi candide que possible, déterminé à ne pas lui reprocher quoi que ce soit, parce que ce n’était pas mon intention.

InvitéInvité MY BOOK COVER

Joyce ne savait pas vraiment comment allait réagir son petit ami à sa question. Elle n'avait jamais eu une telle position et une telle fortune mais elle se doutait bien qu'un tel statut pouvait facilement attirer les personnes. Dans la société actuelle, beaucoup de personnes ne voyaient que par le physique des autres ou même la fortune qu'ils avaient. Pour Joyce, le seuk point essentiel auquel elle accordait vraiment de l'importance, c'était l'intérieur de la personne, ce qu'elle dégageait et surtout, l'amour qu'elle avait a donné. Et avec Tommy, ce n'était pas son porte monnaie qui l'avait appâté mais bel et bien son humour, sa personnalité mais surtout, son magnifique sourire devant lequel elle pourrait sans doute tout faire.

Elle écouta les propos de Tommy concernant sa question. Il commença à partir dans l'excès en imitant la fameuse réceptionniste, et au fond, Joyce ne savait pas s'il rigolait parce que la situation l'avait fait rire ou s'il se moquait d'elle. Peut-être que la situation lui avait paru comique sur l'instant, mais peut-être aussi qu'il aimait que les femmes le regardent comme ça, c'était toujours gratifiant de savoir que l'on plait aux autres, mais Joyce n'était pas du genre à partager. Pas quand il s'agissait de Tommy en tout cas.

" - Je.. Quand je vois des femmes de son genre, j'ai peur.. Peur parce que je ne les arrive pas à la cheville.. Ces femmes sont du même milieu qur toi, elles peuvent comprendre le monde dans lequel tu vis. Et puis, j'ai toujours cette crainte que je ne te suffise pas.. Que tu te lasses de moi et que tu ailles voir ailleurs.. Je n'ai rien à t'offrir Tommy, et je ne pourrai sans doute jamais rien t'offrir à part quand j'aurai travaillé des dizaines d'années pour avoir assez d'argent et espérer pouvoir te faire un cadeau digne de ce nom.. Mais en attendant, tu seras peut-être déjà las de moi, et tu seras avec une autre femme pour profiter de ta vie.."

Elle savait bien que lui faire part de ses craintes n'était sans doute pas la meilleure des solutions, mais elle avait ça sur le coeur, et elle avait besoin qu'il le sache. Peut-être que c'était le bon moment aussi pour lui avouer qu'elle pensait changer de métier ?

" - Il faut que je te parle aussi de quelque chose.. J'ai.. Ça fait plusieurs semaines déjà que je fais des recherches parce que j'aimerai changer de métier.. J'aimerai devenir décoratrice d'intérieur.. Enfin c'est pas pour tout de suite, il faut déjà que je suive une formation et je doute de pouvoir le faire.. Mais dans les prochaines années à venir, j'aimerai me lancer dedans." fit-elle tout en jouant avec ses doigts à dessiner des formes invisibles sur le torse de Tommy comme pour éviter de croiser son regard.

Elle s'était pas mal renseignée, le seul soucis, et c'était toujours le même, c'était le coût de la formation. Et puis, elle se voyait mal suivre une formation en plus de son métier de réceptionniste. Tout ça n'était qu'un rêve inaccessible qu'elle ne pourrait sans doute jamais atteindre.

Joyce & Tommy

Mon plus beau cadeau, c'est toi

Normalement, j’assumais très bien les blagues que je pouvais faire, mais dans le cas présent, je dus admettre que lorsque je me rendis compte à quel point tout cela était sérieux, délicat pour Joyce, je me sentis coupable d’avoir pensé que je pouvais prendre le propos à la légère. Évidemment, tout au long de celui-ci, je ne m’étais pas moqué de ma bien-aimée. Jamais je ne me serais permis de faire une chose pareille. Par contre, il était certain que je n’aurais pas fait tout un spectacle, je me serais simplement contenté de lui dire que je ne connaissais pas cette fille, ajouter que je ne voulais pas la connaître en complément et voilà tout. Peut-être étais-je naïf, peut-être étais-je complètement idiot, mais jamais je n’aurais cru que Joyce ait pu avoir de telles craintes quant à notre relation et les gens qui pouvaient l’entourer, de près ou de loin. Évidemment, j’étais conscient que le fait que nous ne venions pas du tout du même milieu, que pour cela, nous étions carrément aux antipodes, l’affectait particulièrement, venait même m’affecter par moments. Mais à ce point ? Jamais je ne me le serais imaginé. Bien sûr, je ne niais pas que je l’avais craint, mais j’avais plutôt craint que ce soit elle qui ne se sente pas suffisamment à l’aise, que ce soit elle qui trouve que je ne la rendais pas assez confortable dans cette relation pour la supporter plus longtemps. Jamais je n’avais douté de mes propres sentiments et ce, même si être en couple ainsi, vivre au quotidien avec une personne dans ma demeure, c’était tout nouveau pour moi. Je découvrais que c’était quelque chose qui m’avait manqué dans ma vie ces derniers temps, alors que j’étais persuadé précédemment que ce n’était pas fait pour moi. Et maintenant, j’étais si heureux dans cette relation que j’étais bien déterminé à ce que celle-ci ne se termine pas. Maintenant, à la fin des propos de ma jolie blonde, je sentis qu’il me fallait désormais le prouver. Passant outre le fait qu’il fallait que nous nous fassions violence, je pris la décision d’approcher mon visage du sien pour l’embrasser une nouvelle fois, avec tendresse et réconfort, sachant très bien que dans l’immédiat, mon geste serait plus significatif que mes mots. Mais sachant aussi que je ne pouvais pas rester sans rien dire, je mis fin au baiser au bout de quelques secondes, puis je décidai de lui parler du fond du coeur, même si c’était maladroit, en lui disant: « Comment pourrais-je me lasser de toi alors que tu es la plus belle chose qui me sois arrivée… Je sais que nous ne venons pas du même endroit, mais je m’en fiche. Les gens comme cette fille, je m’en fiche, parce qu’elle, elle m’aurait certainement repoussé à la première blague que j’aurais pu faire. Tu es la première qui m’accepte pour qui je suis, et je t’en serai toujours reconnaissant… » J’étais persuadé que même si j’avais laissé sous-entendre ce fait plus d’une fois, jamais je ne l’avait dit aussi clairement et sincèrement qu’à cet instant précis. Cela m’avait fait tout drôle, je n’allais pas le cacher, mais je ne le regrettais pas, pas un seul instant, parce que j’avais dit ce que je pensais, au plus profond de moi. Évidemment, je n’avais pas énuméré toutes les raisons pour lesquelles je l’aimais tant, parce qu’il y en a encore certaines que je ne savais toujours pas m’expliquer, puisqu’encore et toujours, l’amour, c’était tout nouveau pour moi, mais il n’en demeurait pas moins que tout cela en faisait partie, et j’espérais qu’elle le prenait en considération, comme elle prenait le fait que qu’importe les cadeaux qu’elle allait m’offrir, qu’elle me les offre ou pas, jamais cela changerait ma perception de sa personne, et je continuerais à la soutenir, qu’importe ce qui se passerait. Par conséquent, au moment où elle en vint à me parler de sa volonté de changer de métier, éventuellement faire quelque chose qui allait davantage l’intéresser, il était certain que je n’allais pas me refermer complètement à l’idée. Je ne pouvais pas nier que je fus quelque peu surpris de l’entendre me le dire ici et maintenant, un peu perturbé à l’idée qu’elle ne travaille plus au bureau à vue du mien, mais étrangement, je m’attendais à ce que cela arrive à un moment ou un autre. Non pas que je croyais que notre relation allait un jour devenir un obstacle pour notre métier respectif, mais parce que je savais que Joyce était capable de plus, mais que malheureusement, les moyens l’avaient probablement freinée, trop souvent. Et puis, ce n’était pas comme si elle choisissait un métier qui ne lui seyait pas du tout. Sans même s’en rendre compte probablement, elle avait ce don pour rendre une pièce banale en quelque chose de chaleureux, de bien. Elle l’avait fait avec brio à son ancien appartement, et lentement, mais sûrement, elle le faisait dans ma demeure, pour mon plus grand plaisir. Ne voyant pas ce qui devait la freiner, pour lui montrer que je lui donnais mon approbation, je haussai les épaules, puis je ne fis que lui demander « Pourquoi devrais-tu attendre plusieurs années pour le faire ? » avant de laisser un petit sourire apparaître sur mes lèvres pour lui montrer qu’en plus d’être d’accord, je serais plus qu’heureuse qu’elle suive ses ambitions.

InvitéInvité MY BOOK COVER

C'était pas forcément le meilleur endroit ni même n moment pour qu'elle lui fasse part de ses craintes. Mais au fond, tout cela venait d'elle, son manque de confiance, son passif avec Eliott, elle ne se voyait tout simplement pas capable d'être dans une relation amoureuse comme elle le vivait avec Tommy. Non pas qu'elle ne soit pas amoureuse de lui, mais simplement elle avait peur que tôt ou tard tout cela devient trop banal, trop similaire pour lui. Et c'est à ce moment qu'il irait voir si une autre femme lui convenait mieux. Du moins, c'était ce que Joyce imaginait, parce qu'elle avait du mal à concevoir qu'un homme puisse l'aimer pour ce qu'elle était et ce qu'elle avait, étant donné qu'elle avait quasiment rien à offrir, si ce n'est que son amour débordant.

Elle aurait sans doute dû se sentir comme libérée, délivrée de lui avoir avouer, mais elle ne se sentait pas plus légère pour autant. Du moins, pas avant que Tommy ne dépose ses lèvres sur les siennes pour un baiser court mais intense. Une fois de plus, différent de tous les autres. Elle pensait que c'était sa seule réponse, mais après ce court baiser, il plongea ses yeux dans ceux de la jolie blonde avant de s'exprimer. Elle écouta avec attention, et les mots qu'il venait d'avoir allaient tout droit au coeur de Joyce. C'était la première fois que son petit ami se livrait ainsi sur ses sentiments, de manière aussi transparente. C'était la première fois qu'il lui disait une telle chose, bien qu'il le lui ai prouvé jusqu'à présent.

" - Je.. Ce que tu viens de dire est magnifique mon ange.. Et je t'accepterai toujours comme tu es, parce que si on aime une personne, on ne doit pas la changer, on doit simplement apprendre à vivre avec."

Ça avait toujours été comme ça qu'elle avait vu les choses. Jamais elle ne se serait vu demander à quelqu'un de changer pour elle, alors qu'elle-même aurait été incapable de le faire. Comme on dit, lorsqu'on aime une personne c'est avec ses qualités et ses défauts, et tout cela s'apprend, il faut simplement rester ouvert d'esprit.

Comme pour le remercier et surtout, parce qu'elle était rassurée, du moins pour le moment, elle se blotti contre lui, leur corps nu de nouveau l'un contre l'autre, mais ce n'était pas un nouveau round, c'était simplement un moment de tendresse.

Après avoir abordé ce premier sujet sérieux, elle en profita pour enchaîner sur des perspectives de carrière. Bien évidemment, elle se sentait obligée de lui en parler, déjà parce qu'elle ne voulait pas le laisser du jour au lendemain sans personne au bureau, mais également parce que c'est son petit ami et qu'elle tient à partager cela avec lui. Elle craint sa réaction, mais celle-ci est différente de ce qu'elle aurait pu penser.

" - Je.. Et bien.. Déjà je ne peux pas quitter le bureau comme ça sans que tu ai trouvé un remplaçant, et puis.. La formation ça coûte de l'argent et pour le moment, je n'en ai pas assez pour la suivre, même à distance."

Sans oublier qu'elle n'avait pas non plus de matériel informatique hormis l'ordinateur de Tommy sur lequel il travaillait. Il fallait qu'elle investisse dans tout cela, et pour avoir les moyens, elle devait encore travailler quelques années pour espérer un jour vivre de ce métier qui lui correspondait.

Joyce avait profité de ce voyage pour offrir quelque chose à Tommy. Bien évidemment, ce n'était pas très ponctuel, mais vaut mieux tard que jamais non ? Elle avait fait l'achat il y a quelques semaines seulement, elle espérait que ça lui plairait sincèrement parce qu'elle avait longuement réfléchi sur ce qu'elle pourrait acheter à cet homme qui avait déjà tout. Alors elle avait opté pour le sentimental. Elle se leva du lit, déambula dans la pièce nue pour aller rejoindre sa valise et en sortir un paquet cadeau. Elle posa ensuite un genou sur le lit, s'asseyant sur le bord de celui-ci avant que de tendre son cadeau vers l'intéressé. Celui-ci referma une moto en modèle réduit, mais de taille assez conséquente quand même. De cette manière, il pourra la positionner sur son bureau pour penser à Joyce quand sa journée s'annoncera compliquée. Comme ça, elle sera toujours auprès de lui.

" - Bon voilà, je crois que c'est le moment de te donner ce cadeau.. Je l'ai acheté pour ton anniversaire à la base, enfin après, puisque je n'étais pas au courant de la date exacte. J'espère qu'il te plaira.. Je me suis dis que ça pourrait t'intéresser mais comme je ne connais pas trop tes goûts et que tu as déjà tout, j'ai opté pour cette option." dit-elle avec un sourire timide.

Elle attendait impatiemment qu'il ouvre le cadeau, afin de scruter sa réaction. Parce que même s'il disait aimer simplement pour ne pas briser la délicate attention de Joyce, ses yeux ne pourront pas le trahir, c'était certain.

Joyce & Tommy

Mon plus beau cadeau, c'est toi

Même si je n’appris rien de nouveau sur les intentions de Joyce, parce que j’avais compris depuis un moment qu’elle ne serait pas du genre à me juger ou quoi que ce soit du genre, parce qu’autrement, ça n’aurait pas passé avec moi depuis un moment maintenant, ce fut quand même avec plaisir que j’écoutai sa promesse, que je reçus avec un sourire aux lèvres qui, en mon sens, voulait tout dire. Il voulait signifier que non seulement, j’étais heureux qu’elle cherche à m’en assurer encore et toujours, mais aussi que j’étais content, content d’avoir pu la rassurer sur ce que je ressentais par mes mots, même si je n’avais pas été convaincu par ceux-ci dans un premier temps. Étais-je plus doué que je ne le pensais dans un premier temps ? J’avais envie de croire que oui, je n’allais pas le cacher. Et même si ce n’était pas exactement le cas, cette courte discussion me donna la confiance nécessaire pour écouter Joyce me parler de ses projets, de ses ambitions, et de ne pas avoir de réaction excessive quelconque. Enfin, ce n’était pas comme si j’avais prévu d’en avoir de toute façon, elle était parfaitement en droit de faire ce qu’elle avait envie de faire, et l’empêcher serait complètement ridicule de ma part. Je savais à quel point elle avait eu de mal dans sa vie, elle méritait au minimum d’avoir un métier qui lui plaisait pleinement. Mais encore une fois, cela ne semblait pas réalisable en un claquement de doigts, pour une raison qu’elle ne me dit pas clairement, d’où le fait que je lui demandai. À sa réponse, je fronçai d’abord les sourcils, ne voyant pas vraiment comment elle ne pourrait pas suivre une formation et bosser en même temps. Peut-être devrait-elle bosser moins pour moi, je m’en doutais bien, et dans le pire des cas, il était possible de trouver un remplaçant. Enfin, il serait difficile d’avoir une personne aussi parfaite qu’elle l’était à mes yeux, mais je serais bien capable de faire avec, à condition que ce ne soit pas une dame coincée et embêtante comme la réceptionniste l’ayant précédée. Bref, pour moi, ce n’était pas un souci, et la seconde raison qu’elle me mentionna, non plus. En fait, me concernant, l’argent n’avait jamais été un souci. Et pour cette raison, je ne bronchai pas vraiment, déjà prêt à lui dire que j’allais payer ses cours et tout le nécessaire. J’ouvris même la bouche pour le faire, mais je me ravisai bien rapidement, quand je compris que cela ne passerait certainement pas. Même si j’aimais beaucoup lui payer ce qu’elle ne pouvait pas se procurer, parce que je le pouvais, parce que ça me faisait plaisir, j’étais conscient que c’était susceptible de la rendre inconfortable, et provoquer un conflit ici et maintenant. Mais ne sachant ce que je pourrais lui dire de concret, je me contentai de simplement lui dire: « Il y a une solution à tout, tu sais… », ayant pour espoir que cela ferait dévier un peu la discussion, le temps que je me décide sur ce que je pourrais lui dire, comment je pourrais approcher mon idée. Apparement, dans l’immédiat, ce fut suffisant, puisque soudainement, Joyce sembla prête à passer à autre chose en se levant du lit, me laissant seul dans les draps soudainement plus froids sans elle. En revanche, même si j’étais seul, même si je ne savais pas ce qu’elle faisait, je ne pus m’empêcher de ne rien en faire, trop occupé à admirer son déhanché, encore plus prononcé et magnifique compte tenu qu’elle n’avait aucun vêtement sur elle. Lorsqu’elle revint vers moi, je m’affairai au même exercice, la considérant de devant, ne voyant pas tout de suite la boîte qu’elle avait entre les mains. Je reportai mon attention sur son regard et ses propos que lorsqu’elle revint non loin de moi - bien que ce ne fut clairement pas facile pour le coup - et j’écoutai ses explications avec un regard un peu gamin, puis un sourire tout aussi juvénile. Amusé de voir qu’elle tenait à me l’offrir même plus d’un mois après l’évènement, touché qu’elle ait pris du temps de m’en acheter un, alors qu’elle n’était obligée en rien. Prenant la boîte comme un enfant qui était sur le point d’ouvrir son premier cadeau à Noël, je m’assied dans le lit, puis je l’ouvris, découvrant un modèle réduit d’une moto, qui ressemblait pas mal à la mienne. Un rire franc sortit de ma gorge, un rire montrant que j’adorais ce cadeau, que je continuai à considérer sous tous les angles, avant de dire: « Wow… Elle est trop géniale. » Pour certaines personnes, ce cadeau pourrait paraître plus que banale, mais jamais personne ne s’était permis de m’acheter des jouets d’adulte comme celui-ci, si je pouvais le dire ainsi, parce que personne ne voulait comprendre que c’était susceptible de me plaire. Enfin, personne sauf Joyce désormais, qui avait tombé pile dans mes goûts avec ce modèle réduit. Comblé par ce cadeau, je ne sus le garder pour moi, alors je m’approchai, puis je l’embrassai encore une fois, et contre ses lèvres, je lui dis: « Je l’adore, merci, merci beaucoup… », avant de sourire de nouveau, sincèrement content de ce présent auquel je ne m’attendais pas du tout. Inutile de dire que c’était là une agréable surprise, magnifique même.

Contenu sponsorisé MY BOOK COVER

» {HOT} Dit moi que tu m'aimes [Feat. Tommy S. Grayson]
» Une vie de famille [Feat. Tommy S. Grayson]
» Fonder un famille [Feat. Tommy S. Grayson]
» {HOT} Joyeux anniversaire ! [Feat. Tommy S. Grayson]
» Le masque tombe [Feat. Tommy S. Grayson]