Rhett&Winnie + Game of Thrones

Cela faisait maintenant des mois que j’attendais ce moment, que j’attendais de voir ce message en provenance de la Maison Blanche arriver dans ma boîte de courrier électronique me mentionnant que j’avais finalement mon accès pour m’y rendre et faire cette visite que je voulais tant faire. Et hier soir, ce moment était finalement arrivé. Tandis que j’étais en train de filmer ma prochaine vidéo que je comptais publier dans les prochains jours, j’avais vu le petit message apparaître sur mon ordinateur situé à proximité et sitôt, je m’étais exclamée de joie, plus que ravie. Inutile de mentionner que la prise que j’étais en train de faire, je n’allais pas la garder dans la version finale. Certainement qu’elle ferait un excellent élément de bêtisier à un moment ou un autre, mais là, ce ne serait pas très approprié à mon avis. Décidant de cesser le tournage pour le moment, sachant que je pourrais toujours me rattraper à un moment ou un autre, je lus le message qui m’indiqua à quel moment je devais me rendre et où je devais me rendre pour faire cette fameuse visite. Ayant la chance d’avoir un emploi du temps flexible et adaptable à mon goût, ce fut sans problème que je prévus cette visite qui avait lieu aujourd’hui, selon l’invitation. De ce fait, même si ce ne fut pas des plus simples d’entendre le réveil-matin sonner de la sorte alors que je n’avais plus vraiment l’habitude de me lever aussi tôt, je ne me fis pas prier pour sauter dans la douche, prendre un petit-déjeuner en compagnie de mon mari qui, lui, devait se rendre à l’hôpital. Celui-ci ne fut pas très garni niveau conversation, mais tristement, j’en avais l’habitude, donc je n’en fis pas tout un cas. De toute façon, je n’avais pas envie de gâcher cette belle journée en perspective pour une conversation qui n’avait pas eu lieu, une conversation parmi tant d’autres, j’en avais l’impression à présent. Une fois que j’eus terminé de manger, je terminai de me préparer, bien que ça aussi, ce fut plus compliqué. Que devait-on porter pour entrer dans la maison la plus luxueuse et reconnue du monde ? Jamais je ne m’étais posé la question et là, je n’en avais pas plus idée. Finalement, je décidai de faire un entre-deux entre le confort et l’élégante, enfilant une petite robe toute simple, dans laquelle j’étais à l’aise, mais qui était déjà de goût plus relevé qu’un simple jean. Sitôt prête, je quittai la demeure pour me rendre à l’endroit indiqué, me rendant compte une fois sur place que même si ces invitations exigeaient un temps d’attente particulièrement long - si bien que j’avais fini d’espérer, à croire que le nouveau président élu avait vu lui-même ma demande et l’avait acceptée à tout hasard - cela ne voulait pas dire qu’elles étaient exclusives et faisaient de la personne qui en détenait une quelqu’un de soudainement important. En effet, je fus rapidement relayée à la file d’attente, comme tout le monde, file d’attente qui me sembla durer une éternité. Heureusement, pendant le trajet, on m’avait laissé m’asseoir quelque peu, vu que ma condition n’était plus un secret pour personne, pas même pour les inconnus, mais une fois que je fus entrée dans la somptueuse demeure, je fus frappée par quelque chose d’une chaise - conventionnelle, on s’entend - ne pouvait pas vraiment arranger, soit une terrible envie d’aller aux toilettes. Et apparemment, à entendre le guide parler, nous invitant à tout de suite la suivre pour commencer la visite, un détour salle de bains n’était pas encore prévu. Espérant seulement que les plus proches n’étaient pas en rénovation pour convenir aux goûts potentiellement excentriques de la nouvelle Première Dame, je décidai de m’écarter du groupe, sachant que je ne saurais pas me supporter plus longtemps - d’autant plus que le bébé ne faisait rien pour me venir en aide, décidant de me torturer encore plus en me pesant davantage sur la vessie - puis seule dans les couloirs, un peu craintive qu’on vienne m’apostropher et qu’on me jette dehors, je cherchai discrètement n’importe quel signe, ou personne aimable, qui me viendrait en aide pour trouver la salle de bains la plus proche, afin que je sois en mesure de me soulager et profiter de cette journée comme j’attendais tant de le faire depuis ce qui me semblait être une éternité.

Debout, je regardais l’homme assis dans une chaise, concentrer à lire un document. Lequel précisément, je l’ignorais et franchement je n’en avais que faire. Il relevait son regard vers moi et toujours impassible, j’attendais. Je n’avais pas la moindre idée de ce que me voulait le vice-président Pence. On m’avait contacté, mais dans quel but, ma place n’était pas à la maison blanche, je n’avais rien d’un politicien, et j’étais bien loin d’accepter ce que le parti républicain ou plus précisément notre nouveau président avait à offrir. Il venait tout juste d’arriver sur le trône, que déjà il mettait ses plans à exécution. Si ça ne tenait qu’à moi, j’aurais tout fait pour lui mettre des bâtons dans les roues, mais ce n’était pas à moi de faire cela. Sans broncher, j’écoutais ce qu’il avait à me dire. Un poste. Voilà ce qu’il m’offrait, on se foutait de ma gueule ? Aucun d’eux n’avait besoin de moi pour leur image, Trump avait bien fait le choix de préféré twitter à la presse. Je n’avais rien à lui offrir et bien entendu je ne comptais pas aider cet homme à arriver à ses fins. Étrange, quand on sait ce que j’étais prêt à faire pour arriver au mienne, mais moi, c’était moi, lui, il pouvait toujours aller se faire mettre ! Glissant mes mains dans mes poches, je relevais mon regard vers Pence. « Merci, mais… » Il ne me laissait pas finir ma phrase, levant la main pour me couper. Ça commençait bien, pensais-je en haussant un sourcil. Il m’offrait de réfléchir, de prendre le temps d’analyser l’offre qu’il me faisait. Je passais une main dans mes cheveux, alors que ce dernier se levait pour venir moi. Toisant son regard, je ne bronchais pas, en aucun cas je devais avoir l’air de l’agneau face au lion. De toute manière, je n’étais pas certain d’être l’agneau dans cette situation. Sans doute qu’il avait eu l’écho de ce que j’avais déjà fait et préférais m’avoir de leur côté plutôt que d’ignore ce que je serais prêt à faire. Seulement, ça ne fonctionnait pas ainsi. J’aimais mon boulot et je n’étais pas prêt à m’abaisser à travailler pour eux. « Merci de votre offre, mais je ne peux pas accepter. » disais-je finalement sans tourner autour du pot. Ça ne servait à rien, je ne changerais pas d’idée. « Veuillez m’excuser, mais je dois y aller. » Inutile que je reste plus longtemps dans cet endroit, j’avais du boulot et bien que les élections étaient finies depuis peu, je devais déjà me remettre au boulot. Après tout, j’avais le pressentiment que le quarante-cinquième président n’allait très certainement pas faire long feu. Comment perdrait-il son trône, seul l’avenir pourrait nous le dire, mais je n’en serais pas surpris. Remerciant une dernière fois Pence, je sortais de la pièce, prenant la direction de la sortie pour retourner au boulot. J’avais horreur de perdre mon temps, surtout pour ce genre de chose. J’empruntais un couloir, habituellement peu utiliser, oui ce n’était pas parce que je n’acceptais pas l’offre qu’on venait de me faire, que je n’avais pas déjà mis les pieds dans la maison blanche. À ma grande-surprise, j’y trouvais quelqu’un. Une jeune femme qui semblait s’être perdu. « Excusez-moi, mais vous ne devriez pas vous trouver ici. » Elle avait de la chance de tomber sur moi, plutôt que les sbires se trouvant au sein de cet endroit. Toutefois, je ne m’attendais pas à tomber nez à nez avec la seule de Sheri, en effet quand elle s’était retournée, je l’avais immédiatement reconnu. Sauf qu’elle avait plus de ventre que dans mon souvenir. « Winnie ! » laissais-je m’échapper, alors que je la regardais étonné. J’aurais préféré tomber sur n’importe qui d’autre qu’elle. Après tout, même si j’étais étonné de la voir ici, surtout dans cet endroit inaccessible au public, je savais qu’entre nous ce n’était pas l’amour fou. Certes, je ne cherchais pas à l’amadouer, en fait, j’en avais que faire, mais je n’avais surtout pas envie d’avoir une discussion à propos de sa sœur et ma relation avec celle-ci en plein couloir de la maison blanche…

La Maison Blanche, la maison du peuple, la maison de la démocratie… Et c’est un véritable périple simplement pour trouver des toilettes. Ironie ? Façon de s’assurer que personne n’avait l’idée de placer une bombe puante dans une cuvette ? Ne pas prendre le risque de ne pas être obligé de devoir évacuer tout le monde et obliger notre président à actuel à s’assurer que sa moumoute n’allait pas partir au vent ? Je ne savais pas trop quelle était la véritable raison, mais quoiqu’il en soit, je me sentais dépassée. Après tout, tout le monde avait besoin de se soulager à un moment ou un autre dans la journée, même ces agents de services secrets. Ce n’était juste pas possible qu’ils restent là, sans devoir faire quoi que ce soit, c’était inhumain ! Ou bien était-ce parce qu’ils avaient une toilette secrète ? Et ces gens qui travaillaient en ces lieux à la journée longue, peut-être leur fauteuil était-il un pot de chambre ? Je n’en savais trop rien, mais là, tout de suite, cette idée ne me plaisait pas un seul instant. Plus je progressais, plus je prenais le risque de me perdre et plus encore, plus je prenais le risque d’être prise en grippe. Enfin, je ne voulais rien faire de mal, mais quand même, dans un tel endroit, on ne savait jamais. Et puis, j’avais attendu si longtemps pour pouvoir faire cette visite, je ne voulais pas me faire expulser, placée sur une liste noire, rien de tout cela. Je n’allais pas nier que pour ça, si je n’avais pas eu le choix, je me serais retenue encore un peu mais là, ce n’était pas possible. Je fis encore quelques pas, sans me faire interpeller, comme si j’avais un peu de chance, mais cette chance ne fut pas de longue durée. En effet, il ne fallut pas plus de temps pour que je me fasse apostropher. Obligée de me retourner, je ne m’attendis clairement pas à me retrouver devant… Rhett. Cette journée de chance était-elle en train de devenir tout le contraire ? Plus exaspérée que jamais, quand j’entendis le jeune homme que je ne portais pas trop dans mon coeur prononcer mon nom, je roulai les yeux au ciel, puis je marmonnai dans ma barbe:  « C’est pas vrai… » Plantée là devant lui, je ne sus pas quoi faire. Avais-je vraiment envie de discuter avec lui, ici et maintenant ? Pour tout dire, pas vraiment. Pourquoi n’étais-je pas restée avec le groupe ? Parce que j’avais trop envie, c’était horrible. Et ce dernier fait, il revint me frapper encore une fois, et je compris que si je ne trouvais pas un endroit où me soulager rapidement, j’allais faire par terre. De ce fait, plutôt que de me demander ce qu’il pouvait fabriquer en ces lieux - parce que j’avais quand même une petite idée, certainement en raison de son boulot ou un truc du genre - ou bien lui demander de me laisser la paix, je décidai d’en faire ce qui serait mon meilleur allié dans le cas présent et je lui demandai, sur un ton plus pressé que je ne l’aurais voulu dans un premier temps toutefois:  « Ça te dirait d’être aimable pour une fois et m’aider ? Il faut que j’aille aux toilettes, je ne tiens plus là ! » Après, s’il préférait ne pas mettre son amour-propre de côté un instant comme je venais juste de le faire, il pourrait toujours aller chercher une serpillère, à ce point, ce n’était plus mon problème. Mais quand même, je ne voulais pas me taper une honte monumentale non plus, alors j’espérais qu’il allait bien vouloir m’aider ne serait-ce qu’un peu, ne serait-ce qu’en me pointant la direction où aller pour que je puisse enfin arriver à continuer ma route aussi normalement que tous les autres touristes présents en ces lieux… Même s’il me faudrait certainement retrouver le groupe par la suite et que ça, ce n’était pas gagné.

Sortant du bureau du vice-président, je poussais un soupir lasse et ennuyer de m’être déplacé pour quelque chose comme celle-ci. Repoussant la manche de mon veston ainsi que celle de ma chemise, je posais mon regard sur ma montre. N’ayant pas éternisé la conversation avec Pence, j’avais pris moins de temps que prévu, ce qui m’assurait d’arriver à l’heure pour mon prochain rendez-vous. Tout du moins, c’est ce que je croyais, mais le destin – ou qu’importe son nom – en décida autrement. Tournant le coin d’un couloir interdit au public, je tombais sur une personne pour le moins inattendue. Face à face, on avait plutôt l’air d’un vieux western, prêt à faire un duel au pistolet. Je ne savais pas trop comment réagir, certes, j’avais trahis mon étonnement en la voyant. Normal, puisqu’elle aurait été la dernière personne que j’aurais pensé croiser dans ce lieu. Elle semblait tout aussi étonnée que moi, ce que je comprenais aussi, bien que j’avais sans doute plus de chance qu’elle de me promener dans ce lieu. Préférant ne pas prolonger ce duel, j’allais me remettre en route, passé près d’elle sans plus. Inutile de dialoguer, on avait rien à se dire et l’un comme l’autre, on devait préférer passer notre chemin plutôt que ce faire une discussion de courtoisie en plein couloir. Seulement, je n’avais pas fait deux pas vers elle, qu’elle s’adressait à moi. Si l’étonnement s’était lu quelque instant plus tôt sur mon visage, celui-ci refit surface. Je n’étais pas le genre de mec aimable, plutôt hautain et désagréable, ne jouant pas à double jeu lorsque je savais que la personne devant moi ne m’appréciait pas, néanmoins, je n’étais pas sans cœur au point de laisser une femme enceinte dans une telle situation. « Euh… » soufflais-je entre mes lèvres à mi-close, avant de m’avancer passant près d’elle. « Suit moi. » J’espérais qu’elle puisse me suivre sans que je n’aie à la porter dans mes bras de peur qu’elle ne se fasse pipi dessus en marchant. Disons, que ça aurait été le comble de cette journée si j’en étais à arriver là ! Toutefois, bien que je me trouvasse à la maison blanche, il en restait pas moins, que je n’avais pas la moindre idée d’où pouvait se trouver les toilettes pour femme. Je m’étais arrêté une fois ou deux par le passé, mais n’étant pas un pisse minute, je ne connaissais pas tous les recoins. Je tournais un coin, gardant le silence un moment avant de lancer un banal : « Il est pour quand ? » Sheri ne me parlait pas trop de sa sœur, c’était mieux ainsi, mais puisque j’étais là, près d’elle, je ne pouvais pas ignorer ce ventre gigantesque qu’elle avait peine à cacher. Et puis, si je me montrais poli, elle n’aurait pas de raison de s’en plaindre à Sheri, ce qui n’ajouterait que plus de complication dans notre relation, déjà bien tordue. Au milieu du couloir long et sans vie, se trouvait une porte verrouillé par un passe, je tendais celui que j’avais autour du cou pour faire passer le rouge au vert avant d’ouvrir la porte. « Ce sont des toilettes pour homme. C’est mieux que rien. » Je ne faisais pas cela pour être méchant avec elle, mais peut-être qu’elle le croirait. Enfin, qu’importe. « Si tu veux je monte la garde ? » Pourquoi diable je venais de lui proposer cela ? Il était trop tard pour reculer cependant…

Je savais bien que je n’avais pas été nécessairement des plus polies avec Rhett, et peut-être aurais-je mérité qu’il m’abandonne à mon sort, mais je me montrai quand même soulagée que finalement, il semble vouloir tenter de trouver une solution. Sans me faire prier donc, même s’il fallut prendre sur moi parce que tout ce dont j’avais envie, c’était de me tortiller sur place, je le suivis, décidée, pendant la route, à me concentrer sur le trajet, oublier mon envie, même si ça ce point, c’était impossible, et de ce fait, ne pas engager la conversation. Mais ça, j’avais un peu zappé de le mentionner à Rhett, prenant pour acquis que ce n’était pas avec moi qu’il voudrait avoir la conversation la plus développée qui soit. Pourquoi fallait-il que soudainement, il ait envie de taper la discussion, comme ça, comme si nous nous entendions plutôt bien ? Depuis quand s’intéressait-il à ma grossesse, alors que cela faisait un moment que mon ventre avait commencé à gonfler ainsi ? Je ne savais pas trop, et c’était sommes toutes particulièrement chiant, mais parce qu’il était mon seul espoir de m’en sortir sans me déverser sur le plancher ou quoi que ce soit du genre, je pris sur moi de nouveau, et en serrant les dents, je lui répondis:  « Avril. » Début, mi, ou fin avril ? Qu’importe s’il le savait ou pas à ce moment précis, je me doutais bien que cela ne changerait pas grand-chose dans sa vie. Après, s’il tenait absolument à avoir le détail, j’allais le lui fournir, mais pas ici, pas maintenant. Normalement, je n’avais aucun mal à parler de la venue prochaine de mon enfant dans ma vie, sauf que là, ce n’était juste pas possible. Tristement, j’étais désespérée à ce point, et ce désespoir ne fit que décupler au moment où nous arrivâmes devant une porte que peu de gens pouvaient franchir. Sans attendre, sans réfléchir, je lâchai un petit:  « C’est pas vrai… », arrêtant toutefois ma plainte au moment où Rhett en vint à ouvrir la porte à l’aise de son laissez-passer, apparemment pas mal plus privilégié que le mien. Tout compte fait, ce n’était pas plus mal, avoir quelqu’un capable de pouvoir se balader dans la maison blanche plutôt librement. Puis, au final, nous arrivâmes finalement devant des toilettes. Pour hommes, certes, mais à ce point, je m’en moquais. Si ça se trouvait, même s’il n’y avait que des urinoirs dans cet endroit, j’allais me débrouiller avec quand même. Pressée plus que jamais, je ne regardai même pas mon ex-beau-frère lorsque je lui dis:  « Je m’en fiche, ça fera l’affaire. » Puis, sans attendre plus longtemps, je m’engouffrai dans les toilettes, tout simplement énormes, que je dus considérer même pendant un moment, moment pendant lequel Rhett eut le temps de se proposer à monter la garde. Idée étrange ? Au vu de la situation et des lieux, pas vraiment. Mais avais-je vraiment envie qu’il m’attende ainsi ? Pas parce que je le connaissais, surtout pas lui, mais en vérité, ce ne serait pas mal, d’avoir quelqu’un qui ne serait pas susceptible de m’arrêter pour avoir des envies naturelles, d’autant plus que logiquement, il me faudrait repasser cette fameuse porte verrouillée, et si je n’avais personne, ce ne serait juste pas possible à mon avis. Devant me résigner à accepter, je tentai quand même d’adoucir mon ton de voix avant de lui dire:  « Euh… S’il te plait ? » Par contre, je n’attendis pas de réponse, sitôt, je me précipitai dans le cabinet le plus proche, profitant pleinement de ma délivrance suite à ce que je considérais être une torture affreuse. Fermant les yeux, soupirant de soulagement, j’en vins à me dire qu’au pire, s’il était suffisamment égoïste pour ne pas m’attendre, alors ce serait une prise de plus sur son compte, même si je savais qu’au fond, elle vaudrait le coup d’être annulée, simplement compte tenu de la façon dont il m’avait aidée.