|
| TEDDY ▬ You are the one that kept me alive | |
| Teddy J. ReynesTrust always hurts in the long run MY BOOK COVER▹ posts : 232 ▹ credits : shiya (avatar) ▹ tumblr (gif) ▹ avatar : Ryan Reynolds. ▹ pseudo : Mayiie. ▹ multinicks : Levi (T. Hoechlin) ▹ Daryl (C. Hemsworth) ▹ Micah (N. Jonas) ▹ Noah (D. O'Brien) ▹ Carson (K. McGrath) ▹ Jordan (S. Amell)▹ age : Trente-sept ans. ▹ (28.11.1981) ▹ activité rp : Hazel ▹ Hazel
| Sujet: TEDDY ▬ You are the one that kept me alive Lun 24 Déc - 17:10 | |
| Theodore "Teddy" Junior Reynes You gotta know I love you enough to let you go Prénoms Theodore, le même nom que mon paternel. Originalité ? Aucune. Tradition ? Oui, d'une certaine façon. Dans ma famille, avoir le nom de son paternel, c'était un peu comme une fierté. Il est arrivé la même chose à mon cousin, à un de mes oncles, et à moi aussi. Mes parents voulant toutefois éviter les malentendus, ils ont choisi de me donner comme second prénom Junior, persuadés que ce serait ainsi qu'on allait m'appeler au quotidien. Mais ce ne fut pas le cas. En effet, ce fut le surnom Teddy qui l'emporta plus souvent qu'autrement, si bien que même aujourd'hui, même si mon père repose en paix, c'est encore ainsi que tout le monde m'appelle. Noms Bien qu'aujourd'hui, mon nom de famille soit Reynes, ce ne fut pas toujours ainsi. En effet, je suis né, puis j'ai vécu la majorité de mon existence avec le nom Keating. Encore une fois, celui de mon père, celui dont je me devais d'être fier. Je l'ai changé il y a de cela un an environ, quand je suis revenu au pays et que je n'ai pas voulu qu'on me retrouve. C'est ridicule comme changement, mais ça me conforte un peu, et peut-être qu'au fond, ça m'a permis de me sentir mieux dans cette nouvelle existence. Date & lieu de naissanceJe suis né le vingt-huit novembre mille neuf cent quatre-vingt-un à Charlotte, en Caroline du Nord, aux États-Unis. J'ai trouvé refuge à Washington dès que j'ai commencé ma vie d'adulte, et malgré le peu de temps que j'y ai passé, je considère cette ville comme ma maison. ÂgeJ'ai trente-sept ans depuis un peu moins d'un mois maintenant et pourtant, je me sens plus vieux que ça. Peut-être que je ne le fais pas, mais je crois porter pas mal plus de souvenirs et de fardeaux que la majorité des gens de mon âge. MétierIssu d'une famille de militaires, le plus logique soit que je le devienne également. Après une formation en académie, je suis devenu tireur d'élite pour l'armée, puis j'eus droit à ce qu'on a appelé une promotion, c'est-à-dire que j'ai été engagé par la Central Intelligence Agency pour faire des missions à l'extérieur du pays, missions qui coïncidaient toujours avec des déploiements, afin de couvrir mes véritables assignations. De retour au pays suite à une mission qui a mal tourné, j'ai eu du mal à me trouver une place dans le monde, jusqu'à ce qu'il y a neuf mois de ça, on m'engagea comme cuisinier dans un petit dinner. Je n'étais pas qualifié, mais j'apprends doucement et je continue d'apprendre, parce que je fais quelque chose, ce qui est mieux que rien. Orientation sexuelleHétérosexuel et ç'a toujours été ainsi. Je ne pense pas que c'est maintenant que ça va changer, d'autant plus que je ne tente pas d'aller voir ailleurs de quelconque façon, malgré ma situation. Statut civilOfficiellement, je suis marié et père, mais je n'ai pas revu ma femme ni mon fils depuis cinq ans maintenant. J'ai toujours gardé espoir qu'un jour, j'allais les revoir, je pourrais retrouver ma place auprès d'eux, mais je sais que ce n'est pas nécessairement réaliste. Je ne pourrais pas en vouloir à ma femme, même si je n'ai jamais cessé de l'aimer, même si je n'ai jamais cessé espérer de voir mon fils grandir et être à ses côtés pour les moments importants de sa vie. Statut financierPauvre. Je suis resté sans le sou pendant de nombreux mois, et maintenant, je recommence à me construire un compte en banque qui me permet de survivre, dans un petit studio, en mangeant au travail plus qu'autre chose. J'aimerais être en mesure d'avoir quelque chose de plus solide avant d'affirmer que je suis sur la bonne voie et me sentir bien dans cette situation. Parti PolitiqueJe viens d'une famille qui est une fervente partisane du parti républicain. Il était attendu de moi que je fasse de même, mais ce n'est pas le cas. Je ne l'ai jamais dit à voix haute à qui que ce soit de ma famille, mais je penche beaucoup plus pour les idées démocrates. CaractèreSolitaire, dévoué, méfiant, fiable, travaillant, loyal, indépendant, renfermé, taciturne, organisé, colérique. GroupeMe, Myself and I | Combien de livres lis-tu par mois ? Quels sont tes préférés ? Je n’ai jamais été un lecteur assidu, sauf à une période de ma vie, à savoir lors de mes premiers déploiements après que j’aie rencontré celle qui deviendrait ma femme, puis suite à notre mariage. En effet, la première fois que je suis parti, elle avait glissé un livre dans mon sac. Par erreur ? Volontairement ? Je ne saurais pas le dire, mais je me suis trouvé à le lire, et à lui en parler. Elle a fait de même par après, agrémentant nos échanges par lettre, par téléphone quand nous avions de la chance. Lentement, mais sûrement, c’est devenu une habitude; j’apportais un livre qu’elle avait lu, et bien souvent, j’ajoutais dans mes lettres des citations qui me plaisaient, qui m’avait faites penser à elle. Perdre cette habitude lorsque j’ai disparu m’a fait du mal, et je n’ai pas osé toucher à un livre depuis ce temps. Vais-je reprendre un jour ? Je ne saurais pas le dire. C’était quelque chose de sacré, à nous deux, et y toucher sans elle me donnerait l’impression de la trahir.
Pour toi, l'amitié c'est... Venant de l’école selon laquelle on n’est jamais mieux servi que par soi-même, je n’ai jamais été quelqu’un qui s’accrochait aux gens et venait à dépendre d’eux. Évidemment qu’au fil du temps, je me suis fait des amis, des frères d’armes, des gens envers qui j’étais loyal, sur qui je pouvais compter au besoin, mais de là à dire que je ferais ma vie sans eux ? Je n’irais pas jusque là. Je m’auto-suffis amplement, et je crois que ce n’est pas une mauvaise chose; je crois même qu’en fait, c’est ce qui m’a sauvé la vie dans les moments les plus difficiles. Toujours se fier à quelqu’un d’autre, c’est une faiblesse, comme on me l’a appris. Évidemment que je suis faible pour ma famille, je ne saurais le nier, mais autrement, je ne suis pas dépendant aux amitiés que j’ai pu construire, surtout que j’en ai que trop peu, voire pas du tout aujourd’hui.
Quelle est la chose la plus folle qu'on a raconté sur toi ? Compte tenu que je suis disparu de la circulation et de peut-être certains registres publics depuis longtemps maintenant, peu de choses sont à dire de ma personne. Peut-être on a dit de moi que j’étais mort, peut-être que certains ont voulu supposer que j’avais été vu sur la même île déserte qu’Elvis Presley. Certains ont peut-être dit que j’étais dans la rue, à Washington, et qu'en fait, je n’étais jamais parti. Je ne saurais le dire, je suis trop déconnecté de la réalité et ce, depuis bien longtemps. Quoiqu’il en soit, je suppose que ce n’est rien à croire vraiment, et si certaines personnes ont vraiment osé faire croire à quiconque que j’étais en vie sans aucune preuve, sans avoir quoi que ce soit à offrir, je trouve que c'est plus cruel qu’autre chose.
|
Un. Je n’ai jamais été très sociable de nature, et c’est probablement pire aujourd’hui. Je ne suis pas celui qui va vers les gens en temps normal. Évidemment, si on m’aborde, je suis capable de me montrer poli, voire même sympathique quand la situation le permet, mais reste que je n’ai pas le réflexe de faire les premiers pas. Deux. Je suis perfectionniste. Je prends toujours le temps de bien faire les choses et quand ça ne me convient pas, je recommence. Évidemment, j’ai dû faire fi de tout ça quand j’ai été embauché en cuisine, à défaut d’avoir le temps de faire ce genre de chose. Trois. Je n’avais jamais vraiment fait la cuisine au quotidien avant d’être embauché comme cuisinier dans ce restaurant. Parfois, je préparais des repas, mais c’était sommaire, et on ne me donnait jamais des tâches complexes. Peler des pommes de terre, ça n’a rien de compliqué. Heureusement que j’apprends rapidement, c’est ce qui m’a sauvé. Quatre. J’ai plusieurs cicatrices dans le dos, au vu de ce qui s’est passé pendant que j’étais en mission. Je n’aime pas les montrer et pour ça, je suis devenu un peu pudique. Cinq. Dans les moments les plus difficiles, j’avais pour habitude de me remémorer les meilleurs moments de ma vie; ceux avec ma femme, et les premiers mois de vie de mon fils, ceux auxquels j’ai pu assister. Je me sens encore coupable aujourd’hui de ne pas avoir pu être là plus longtemps, d’où le fait que maintenant, je veux me rattraper. Six. Dans la rue ou dans un lit, je dors très peu la nuit. Chaque bruit fait en sorte que je ne suis plus serein, et quand je parvins à l’être, les cauchemars prennent le dessus. Il faudrait que je consulte quelqu’un, que j’aie une médication quelconque, mais je n’ai pas les moyens de payer un médecin qui pourrait me faire une ordonnance, ou payer la dite ordonnance. Sept. Je porte encore mon anneau de mariage, qu’importe si ma femme est passé à autre chose ou pas. Je n’ai jamais su m’en séparer et personne n’a su m’en séparer. Huit. Élevé de façon plutôt stricte, je n’ai jamais vraiment su ce que c’était, s’amuser, et comment le faire. À cause de ça, on dit de moi que je suis souvent bien ennuyant, même si j’essaie quand même d’être de bonne compagnie quand la situation le permet. Neuf. Plusieurs personnes au restaurant se prépare des repas gratuits, dépassant ce qui nous est permis de prendre, mais personnellement, je n’y arrive pas. Je paie toujours ce que je dois, parce que c’est contre mes principes de faire le contraire. Je ne juge pas ceux qui le font, mais je ne saurais me le permettre. Dix. Je n’ai plus de contacts avec ma famille, que ce soit ma mère, mes oncles ou autre, depuis un bon moment maintenant, et je ne me sens pas pressé de leur parler de nouveau prochainement. Onze. Pendant les mois que j'ai passé sans demeure, il m'est arrivé à plusieurs reprises de me faire arrêter et passer une nuit au commissariat, bien souvent pour flânage, rien de bien grave. Après, je n'ai jamais cherché à m'excuser, parce que ça me permettait de passer une nuit à l'intérieur, au chaud.
Prénom : Mary. Pseudo sur le net : Mayiie. Âge : Vingt-huit. Pays : Canada. Célébrité : Ryan Reynolds. Scénario, inventé ou pré-lien ? Inventé. Comment as-tu découvert le forum ? Je l'ai créé . Quelles sont tes premières impressions ? . Crédits : Class Whore Stuff & Tumblr. Un petit mot pour la fin ? . [/i] - Code:
-
<pris>RYAN REYNOLDS</pris> ► Teddy J. Reynes
| |
Dernière édition par Teddy J. Reynes le Mer 26 Déc - 16:12, édité 10 fois |
| | | Teddy J. ReynesTrust always hurts in the long run MY BOOK COVER▹ posts : 232 ▹ credits : shiya (avatar) ▹ tumblr (gif) ▹ avatar : Ryan Reynolds. ▹ pseudo : Mayiie. ▹ multinicks : Levi (T. Hoechlin) ▹ Daryl (C. Hemsworth) ▹ Micah (N. Jonas) ▹ Noah (D. O'Brien) ▹ Carson (K. McGrath) ▹ Jordan (S. Amell)▹ age : Trente-sept ans. ▹ (28.11.1981) ▹ activité rp : Hazel ▹ Hazel
| Sujet: Re: TEDDY ▬ You are the one that kept me alive Lun 24 Déc - 17:10 | |
| The story of my life Citation qui représente le personnage ici Nine months ago... Cinq heures du matin. La serveuse vint tourner la clé dans la porte, retourna la pancarte qui, précédemment, indiquait « Fermé » pour qu’elle affiche « Ouvert », puis sur son passage, elle alluma les lumières de la salle avant de prendre place derrière la caisse, ou plutôt, commencer à la nettoyer, ce qu’elle aurait probablement dû faire avant, mais qu’elle se gardait pour après l’ouverture histoire de s’occuper un peu, parce qu’à cinq heures du matin, personne ne se présentait dans le café, donc elle avait le temps de nettoyer trois fois si elle le souhaitait. Assis à l’extérieur, en face du café, je la regardais, décidant de lui laisser une dizaine de minutes pour qu’elle nettoie le comptoir, même si l’envie d’avoir ne serait-ce qu’un peu de chaleur commençait à se faire sentir, surtout que la nuit précédente avait été plus fraîche qu’à l’habitude. Lorsque je vis qu’elle commençait à ralentir le rythme de nettoyage, me faisant comprendre qu’elle s’attardait que pour passer le temps, je me levai, puis les mains dans les poches de mon pantalon style cargo déchiré à plusieurs endroits, je marchai tête baissée jusque l’autre côté de la rue, puis timidement, j’entrai dans le café, même si je n’étais plus vraiment un étranger. Elle ne connaissait pas mon nom, mais elle savait quand même qui j’étais, et elle savait ce qu’elle me servirait. Timidement, elle me sourit, et je lui répondis discrètement de la même façon, même si cela ne se vit pas en raison de ma barbe de plus en plus imposante. « Vous tombez bien, je viens de le préparer. » Honnêtement, ce n’était pas vraiment important, mais cela était toujours bon à entendre, à savoir que le café serait encore plus chaud, encore meilleur. Tandis qu’elle servait le liquide tant convoité dans un gobelet, je fouillai dans ma veste pour y trouver le peu de monnaie que j’avais pu récupérer la veille dans la rue. Je la comptai, soulagé de voir que j’avais le compte. Un dollar quinze, et dix sous pour le pourboire, comme on m’avait toujours appris à le faire. Ce n’était pas en raison de ma condition que je voulais perdre mes bonnes manières, le peu de dignité qui me restait. Je déposai la monnaie sur le comptoir, prêt à partir avec mon café après avoir lâché un furtif : « Merci. », lorsque soudainement, la jeune serveuse m’interrompit en disant : « Attendez une minute. » Légèrement confus, je ne bougeai pas, et elle revint alors avec un petit sac brun, le genre qu’ils utilisaient pour y mettre les viennoiseries que les gens prenaient pour emporter. Elle me le tendit, et sitôt, je regardai à l’intérieur; il y avait un muffin. Probablement un qui n’avait pas été vendu ou jeté la veille, mais je m’en moquais; son intention me faisait réellement chaud au cœur, comme je voulus lui montrer en disant d’un ton plus convaincu : « Merci… Merci beaucoup. », ce à quoi elle répondit par un sourire plus affirmé. Histoire de ne pas faire fuir les potentiels clients qui pourraient bientôt arriver, je sortis du café, puis je retournai m’installer dans ce mur concave de l’immeuble d’en face, là où j’y avais laissé le peu d’affaires que je possédais. Je ne me fis pas prier pour prendre une première gorgée de mon café, puis une bouchée de ce muffin qui me semblait être un des meilleurs que j’avais jamais mangé de toute ma vie. Il fallait dire que je n’étais plus vraiment difficile, que tout me paraissait bon, non pas simplement parce que je vivais dans la rue depuis maintenant six mois, mais parce qu’avant cela, manger un muffin n’était qu’un rêve, avoir un café chaud, une utopie. Lorsqu’on est en captivité, dans un territoire inconnu, on vous nourrit simplement pour vous tenir en vie, histoire de vous torturer encore plus longtemps. Limite, ma condition était presque favorable par rapport à ce que j’avais vécu, même si c’était bien loin d’être parfait. En effet, être sans-abri était loin d’être l’idéal, surtout pas dans ce genre ville où tout le monde agit pour son propre intérêt, cherche à se fondre à la masse, où chaque personne qui est un peu plus marginal par rapport à la masse est mal perçu. Cependant, comparativement à ce que j’avais pu vivre ces dernières années, je préférais cela à continuer à être enfermé pour continuer à servir ceux qui auraient fini par m’accuser de l’échec de cette fameuse mission que je n’avais pas su accomplir alors que jamais, au grand jamais, je n’avais failli à quoi que ce soit auparavant. J’aurais pu y rester, je le savais, mais parfois, je me demandais si ce ne serait pas mieux ainsi, surtout dans ces instants où, alors que je terminais ce café qui me brûlait la gorge, je me retrouvais de nouveau seul, dans le froid, sans rien ni personne pour me venir en aide, pas même ma propre personne. Dix heures. Le temps est aussi froid et humide que précédemment. Le café a fait son effet pendant un instant, mais l’humidité s’en prend à mes vêtements, le petit toit de l’immeuble face au restaurant est peu suffisant pour me réchauffer. Les passants marchent sans se soucier de qui ou quoi que ce soit, jusqu’à ce que soudainement, une voix enfantine surgisse et dise : « Maman ! Le monsieur, il semble avoir froid… » Même si c’était tout près, je ne m’en occupai pas. C’était toujours pareil, à chaque fois; quand un enfant me remarquait, soit il prenait peur, soit c’était la personne qui l’accompagnait qui prenait peur et qui le tirait par la main pour qu’il détourne son attention. Cela ne durait jamais bien longtemps, et j’avais compris bien rapidement que ça ne valait pas le coup de m’attarder, d’espérer. « Maman, s’il te plait ! Ce n’est pas gentil de le laisser comme ça ! » Sans que je le montre sur mon visage, j’étais ironiquement amusé par cette affirmation, ne pouvant m’empêcher qu’il faudrait qu’il apprenne qu’il y avait pire que cela dans la vie, qu’il y avait bien plus méchant. Moi-même, j’avais été une personne peu désirable à un certain point. Après tout, mon métier n’avait rien d’honorable. Tuer des méchants, ça pouvait paraître un acte héroïque pour certains, certes, mais parfois pour les amis, pour la famille de ces victimes, peut-être était-ce moi, le méchant. Et alors que toujours je pensais que je faisais la bonne chose, parce qu’on m’avait appris à agir comme tel, je le remettais profondément en question. Je n’en avais jamais rien su après tout, puisque jamais on me laissait le temps de poser des questions, celles-ci venant s’imposer ces derniers temps, puisque je n’avais que cela à faire, penser. Penser, et m’assurer que j’aurais assez de monnaie pour payer mon café du lendemain, puisqu’autrement, je devrais m’en passer. Cependant, jamais je ne lui dirais, à ce gamin, puisque ce n’était pas à moi de le faire, et puis, plus jamais je ne croiserais son chemin de nouveau, ou du moins, c’était ce que je pensais jusqu’à ce que tout à coup, de petits pieds apparurent dans mon champ de vision, accompagnés d’une voix qui me dit : « Tenez, monsieur. » Timidement, je relevai un peu le regard, voyant le billet qu’il tenait dans sa petite main, tendue en ma direction, et finalement, je vis son regard à lui, regard qui me laissa complètement troublé, tellement que j’eus du mal à le prendre, et lui dire : « Merci, mon grand. », d’une voix rauque. Une dernière fois, je plongeai mon regard dans le sien, histoire d’immortaliser son visage, et surtout ses yeux, ses yeux à elle dans mon esprit avant de le laisser partir. Voilà pourquoi j’avais été aussi troublé; cet enfant, il avait les yeux de sa mère, les yeux de ma femme. J’aurais pu les reconnaitre entre mille. J’aimais tant ses yeux, j’avais toujours voulu que notre enfant ait les siens. Je déglutis à cette pensée, me disant que ce serait idiot de croire que cet enfant était mon fils, même si tout me portait à croire que c’était la vérité; il avait l’âge qu’il aurait aujourd’hui, ses yeux, son regard rieur… J’eus les larmes aux yeux à cette pensée. Je ne savais pas si c’était lui, mais quoiqu’il en soit, cet enfant venait de changer ma vie, venait me faire penser que peut-être je pourrais devenir quelqu’un d’autre, un homme meilleur, si cela pouvait me permettre de le revoir lui, de la revoir elle. Ils me manquaient tant, tous les deux, même si je me doutais bien qu’ils avaient évolué depuis. Peut-être ne savait-il même pas qui j’étais, peut-être qu’elle s’était remariée depuis le temps, mais s’il y avait le moindre espoir que je puisse les revoir, alors je voulais m’y accrocher, une bonne fois pour toutes. Regardant le bambin partir au loin, je n’eus pas le temps de le voir quitter complètement mon champ de vision que je revis la porte du restaurant que je connaissais désormais si bien, voyant cette serveuse si généreuse poser une affiche; « Aide recherchée ». Croyant que ce serait idiot, je la regardai plus en détails, et prenant mon courage à deux mains, j’attendis que ce soit plus tranquille, et j’entrai, faisant, pour la première fois depuis longtemps, un pas vers un avenir qui, je l’espérais, serait peut-être un peu plus brillant, un peu moins misérable.
Dernière édition par Teddy J. Reynes le Lun 24 Déc - 18:12, édité 3 fois |
| | | Elisa McLeodGrateful for the family we chose MY BOOK COVER▹ posts : 1837 ▹ credits : google ▹ avatar : Lucy Hale ▹ pseudo : benficagirl ▹ multinicks : Summer C. Dawson atteint d'une leucémie.
Kacey Aldean l'ancienne chanteuse de country.
Jason McLean le musicien, célibataire.
Layla M. Stone la psychologue, célibataire qui est bisexuelle. ▹ age : 25 (31.10.1993) ▹ activité rp : Mes RP's en cours
Noah • Elena • Yohann
Mes RP's terminés
Noah • Lennon • River • Amalia •
Carnet d'adresses▹relations: | Sujet: Re: TEDDY ▬ You are the one that kept me alive Lun 24 Déc - 17:28 | |
| Bienvenue et courage pour ta fiche . |
| | | | Sujet: Re: TEDDY ▬ You are the one that kept me alive Lun 24 Déc - 17:42 | |
| |
| | | Crystal S. HansonFriendship is easier made than kept MY BOOK COVER▹ posts : 1481 ▹ credits : Niagara ▹ avatar : Nina Dobrev ▹ pseudo : Niagara ▹ multinicks : Arizona S. Campbell (Claire Holt) ✰ Erika T. Mills (Eliza Dushku) ▹ age : 29 ans (20.05.90) ▹ activité rp : DISPONIBLE [3/5]
www. Meg
www. Topic Commun
www.
www.
www. Carnet d'adresses▹relations: | Sujet: Re: TEDDY ▬ You are the one that kept me alive Lun 24 Déc - 18:53 | |
| Rebienvenuuuue ! Très bon choix de vava |
| | | Crystal S. HansonFriendship is easier made than kept MY BOOK COVER▹ posts : 1481 ▹ credits : Niagara ▹ avatar : Nina Dobrev ▹ pseudo : Niagara ▹ multinicks : Arizona S. Campbell (Claire Holt) ✰ Erika T. Mills (Eliza Dushku) ▹ age : 29 ans (20.05.90) ▹ activité rp : DISPONIBLE [3/5]
www. Meg
www. Topic Commun
www.
www.
www. Carnet d'adresses▹relations: | Sujet: Re: TEDDY ▬ You are the one that kept me alive Mar 25 Déc - 23:30 | |
| Ta fiche est évidemment bien par contre il y a eu un décalage dans la première partie entre l'avatar et le groupe du coup il manque le groupe |
| | | Levi AbberlineTrust always hurts in the long run MY BOOK COVER▹ posts : 1509 ▹ credits : Cranberry (avatar) ▹ Tumblr (gifs) ▹ avatar : Tyler Hoechlin ▹ pseudo : Mayiie ▹ multinicks : Daryl (C. Hemsworth) ▹ Teddy (R. Reynolds) ▹ Micah (N. Jonas) ▹ Noah (D. O'Brien) ▹ Carson (K. McGrath) ▹ Jordan (S. Amell)▹ age : Thirty-three y.o. ▹ 31.08.86 ▹ activité rp : Haley ▹ Libre ▹ You ? Carnet d'adresses▹relations: | Sujet: Re: TEDDY ▬ You are the one that kept me alive Mer 26 Déc - 0:00 | |
| Oups ! Je ne suis pas sur mon ordi, mais c'est Me Myself and I. Puis-je avoir ma validation quand même ou je dois attendre de pouvoir modifier demain ? |
| | | Crystal S. HansonFriendship is easier made than kept MY BOOK COVER▹ posts : 1481 ▹ credits : Niagara ▹ avatar : Nina Dobrev ▹ pseudo : Niagara ▹ multinicks : Arizona S. Campbell (Claire Holt) ✰ Erika T. Mills (Eliza Dushku) ▹ age : 29 ans (20.05.90) ▹ activité rp : DISPONIBLE [3/5]
www. Meg
www. Topic Commun
www.
www.
www. Carnet d'adresses▹relations: | Sujet: Re: TEDDY ▬ You are the one that kept me alive Mer 26 Déc - 11:36 | |
| Félicitationstu es validé(e)Oui c'est bon, on va pas te faire attendre plus longtemps juste pour ça Bienvenue officiellement parmi nous! Pour t’aider à faire tes premiers pas sur le forum, nous te conseillons d’aller faire un tour les sujets suivants : les fiches de lien, le bottin des logements et métiers, les demandes de rps et/ou la loterie rp ou encore les réseaux sociaux. En espérant que tu passeras un bon moment avec nous ! N’hésites pas si tu as la moindre question! |
| | | Cam J. HarvellGrateful for the family we chose MY BOOK COVER▹ posts : 636 ▹ credits : TAG ▹ avatar : Jason Momoa ▹ pseudo : TAG ▹ multinicks : Le seksy beau brun masseur et sereal baiseur alias Jared feat Ian Somerhalder & La barmaid au caractère bien trempé alias Megara feat Phoebe Tonkin & Le flic strip-teaseur ex membre d'un boysband alias Gabriel feat Scott Eastwood & La garçon manquée qui tape la causette aux morts alias Vic feat Mila Kunis▹ age : 36 ans ▹ activité rp : RPs en cours;
Erika
RPs terminés; Maureen • Joy #1
| Sujet: Re: TEDDY ▬ You are the one that kept me alive Mer 26 Déc - 21:07 | |
| BIENVENUUUUUUUUUUUUUUUUUUE !!! en retard xD Oh j'ai un perso qui s'appelle Ted, j'vais penser à lui maintenant xD |
| | | | Sujet: Re: TEDDY ▬ You are the one that kept me alive | |
| |
| | | |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |