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| Is it really the fault of the alcohol ? ✶ Winnie | |
| Rhett HowdenTrust always hurts in the long run | Sujet: Is it really the fault of the alcohol ? ✶ Winnie Sam 13 Jan - 20:46 | |
| Winnie & Rhettsex doesn't mean likingis it really the fault of the alcohol ? Une salle décorée avec un certain luxe, des gens de la haute qui se sentaient mieux d’investir leur argent dans une énième cause plutôt que de se pencher sur la réalité se trouvant prêt d’eux. Je n’étais pas un grand adepte de ce genre de soirée, si je m’y retrouvais c’était surtout par obligation et non par plaisir et ce soir ça n’y échappait pas. Loin d’en avoir réellement quelque chose à faire qu’on me sorte à coup de pied au cul, j’avais pris en souricière celui pour qui je m’étais déplacé. Quelques mots échangés et j’avais vu son visage se détériorer à vue d’œil. Un sentiment de plaisir m’envahissant sous le fait accompli. On pouvait me sortir une liste d’injure, j’arrivais toujours à mes fins et cela me procurait le plus grand des plaisirs. J’allais pouvoir dire à mon frère qu’on aurait plus d’ennui de ce côté-là. Comment garder le contrôle, alors qu’on sait que cet homme possédait des dossiers d’enfant de bas âge. On pourrait être étonné de découvrir combien de pédophile jonchait les rues, discret, influent, des photos prouvant ma découverte. Ne jamais se fier à internet ! Voilà ce que j’avais envie de leur dire. Bande d’idiot ! J’avais laissé l’homme l’enveloppe de son crime entre ses mains, avant de profiter de la soirée. Comment pouvais-je rester impassible en découvrant de tel secret ? J’en avais vu et revu, mais je n’avais rien du Robin des bois du cyber espace ! Des cyber crimes, il y en avait à tous les jours et ce n’était pas mon boulot de les débusquer. Tout ce que je pouvais faire, c’était en glisser un mot à Isobel, lancer une piste, mais encore là je m’en foutais royalement. Écœurant ? Franchement, j’étais loin d’être un saint et j’étais sans doute tout aussi pire que ce pervers ! Sauf que moi je n’allais pas débourser un bon paquet de fric dans une œuvre menant à aider les enfants d’un hôpital pour me sentir moins coupable d’être qui j’étais. J’assumais, point. Prenant une flûte de champagne, je me payais le luxe de reste un moment, abusant des petits plaisirs gratuits de l’endroit avant de finir par sortir. Rester là, forcer mon sourire et dire de belle parole commençait à être gonflant. Plusieurs flûtes de champagne dans les veines, je poussais la porte de l’extérieur. L’air glaciale de janvier venant brûler mes joues et mon front. Je remontais le col de mon manteau avant de chercher dans mes poches mon paquet de clope. Si je pouvais me passer de ce genre d’endroit, c’était bien différent de la nicotine. Aussi vitale que l’air, je portais le bâtonnet blanc à mes lèvres, cherchant à l’allumer sans que le vent brise cet idylle que pouvait me procurer cette cigarette. Prenant place contre le mur près de la porte – au diable les 9 mètres respectifs – j’appréciais la volute de fumer qui dansait dans ma bouche avant de sortir par mes narines. Je n’allais pas m’éterniser dans cet endroit, je n’étais même pas certain que j’allasse y remettre les pieds. Trop lourd, trop faux-cul… Trop moi. Voir mon reflet dans un miroir mondain n’avait rien de plaisant. La porte s’ouvrit laissant une blonde sortir, un sourire naquit sur mes lèvres. Peut-être que ma soirée n’était pas totalement perdue ! C’est du moins ce que je me disais jusqu’à voir son visage. Baissant le regard, je soufflais ma dernière taff. « Eh bien qui voilà. » disais-je tel la vipère que j’étais. Je n’avais pas besoin d’être gentil avec Winnie. Tout le monde savait qu’on ne se supportait pas et puis ma relation avec sa sœur avait enfin pris fin. Elle et moi, nous n’avions plus rien en commun et rien nous obligeait à faire bonne figure. J’aurais pu me taire, rester discret, mais ma grande gueule avait pris le dessus sur ma raison.
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| | | | Sujet: Re: Is it really the fault of the alcohol ? ✶ Winnie Lun 22 Jan - 1:23 | |
| Winnie & Rhettsex doesn't mean likingis it really the fault of the alcohol ? L’invitation était arrivée la semaine dernière dans la poste, adressée à Mike et à moi, alors que le divorce était prononcé depuis si longtemps que dans le même paquet de courrier, j’avais reçu mon nouveau permis de conduire, sur lequel se trouvait mon nom de jeune fille. Avait-il était si paresseux au point qu’il n’avait pas pris le temps de changer l’adresse, changer les noms ? Ou bien était-ce parce que malgré tout, j’étais invitée à ce gala de charité ? Bien des fois, j’avais tourné la question dans ma tête, et quand je me rendis compte que je ne saurais la régler, je l’avais tournée autrement; allais-je m’y rendre ? Sachant que je prenais le risque d’y voir mon ex-mari, dans un premier temps, je voulus me raviser, pour finalement me rendre compte que ce serait ingrat de ma part de dire non. Je commençais à connaître le milieu, élargissant mes connaissances de plus en plus, et puis, je devais avouer que c’était pour une bonne cause. Finalement, j’avais bien compris que l’argent amassé était nécessaire, comme il me l’avait été prouvé la semaine précédente, lorsque Tinsley avait été malade. Une otite, ça n’avait rien de grave, quelques antibiotiques et ça finissait par passer, mais j’avais quand même été reconnaissante du fait qu’elle avait été prise en charge très rapidement et qu’elle n’avait pas eu à souffrir plus longtemps qu’il ne le fallait. Faible, j’avais craqué, demandé à mes parents de garder ma fille, et je m’étais préparée pour m’y rendre, sans faire toutefois de grands remous. J’étais là pour la cause, pas pour ressasser de vieux souvenirs qui auraient tôt fait de me faire souffrir. Déterminée à m’en tenir à cet objectif, je tentai donc de trouver des visages familiers dans la foule une fois que je fus sur place. Quelques salutations polies, discussions qui n’avaient pas tant de profondeur, des poignées de main, des bises, sans jamais que qui que ce soit ne vienne à me parler du fait que je n’étais pas accompagnée. En somme, tout se passa plutôt bien pendant quelque temps, jusqu’à ce que soudainement, je le vois. Il était là, et il n’était pas seul. À son bras il y avait cette femme, la poitrine remontée, les lèvres trop grosses pour être naturelles. Bref, elle devait avoir plus de silicone et de plastique que d’eau et de sang dans le corps. Ce fut ce qui m’aida à ne pas être tant perturbée dans un premier temps, mais quand il me vit, qu’il me jeta ce regard, ce regard hautain, ce regard exprimant limite du dégoût envers ma personne, je ne sus rester indifférente. Je savais que les choses n’avaient pas été des plus agréables entre nous, mais comment pouvait-il agir ainsi ? Mentait-il ces dernières semaines quand il disait m’aimer ? Avait-il un minimum de considération pour la mère de sa fille, et sa fille par la même occasion ? Ayant un haut-le-coeur à cette idée, blessée d’être flouée de la sorte, je détournai mon regard, tournai les talons. Prise de panique, je cherchai quelque chose sur quoi m’appuyer, de quoi me réconforter. Comme s’il l’avait deviner, un des serveurs vint à passer avec des coupes de champagne. Sans réfléchir, j’en pris une. Sitôt terminée, j’en cherchai une seconde, puis une troisième, jusqu’à ce que je cesse de compter. La tête commença à me tourner, l’air frais ne devint plus privilège, mais une nécessité, un besoin urgent. Titubante - puisque j’avais clairement perdu l’habitude de boire, même si en fait, je ne l’avais jamais vraiment eue - je finis par m’accrocher à la rampe d’un balcon, m’y accouder, pour respirer un peu, être seule un instant. Était-ce trop demandé ? Apparemment oui, puisqu’alors que je commençais tout juste à me remettre de ce tourbillon d’émotions, une voix familière se fit entendre. Et après celle de Mike, c’était probablement la dernière que je voulais entendre. N’ayant pas besoin de cela, je fis quelque chose que je n’avais pas l’habitude de faire, encore moins en public, même quand il était question de lui. Je me montrai froide et impolie. Normalement, je pouvais faire preuve de contenance, mais là, ce n’était pas possible. Je n’avais plus de filtre, l’alcool ayant brouillé cette partie de mon cerveau. Ce que je lui dis donc, ce fut: « Passe ton chemin, Howden, sinon je prends ta cigarette et je te fais frire avec. » Bon, en terme d’insultes, ce n’était pas l’idéal, mais je n’étais pas dans mon état idéal, très loin de là. Et s’il avait ne serait-ce qu’un peu de coeur, il allait le comprendre, mais ça, c’était bien loin d’être gagné, surtout venant de lui. |
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