Jesabriel ✻ Take time to be a butterfly (+18)

Du sexe comme celui-ci, elle n’en avait pas eu depuis bon nombre d’années. Elle descendait sur son membre, produisant une symphonie de bruit, leur sexe tout comme les soupirs qu’ils faisaient à l’unisson. Elle aimait la mainmise qu’il avait sur elle, cette force qu’il utilisait pour empoigner sa chevelure. Elle trouvait ça excitant, viril, rustre. Il avait un pouvoir sur elle, qu’elle ne pouvait d’écrire. La sueur perlait son corps, ses cheveux se collant sur son visage. Elle était en nage, cherchant son souffle entre leur baiser et les petits cris qu’elle poussait, illustrant son plaisir. Il avait joui bien avant elle, poussant un soupir elle continuait de se mouvoir, elle était excitée, mais bien loin d’être rassasiée cette fois-ci. Elle commençait quelques mouvements du bassin, l’accueillant encore. « N’arrête pas, j’y suis presque » disait-elle en enfouissant son visage dans son cou, mordillant celui-ci. Elle ne pouvait concevoir de rester sur sa faim, non, elle désirait qu’il la fasse jouir, encore et encore s’il le fallait. Ses lèvres se posaient sur sa chair tendre, laissant ses dents l’harpé avec délicatesse, elle ne se gênait pas pour mordre un peu plus. S’activant sur son sexe, alors qu’elle se sentait déjà pleine.

L'excitation avait été bien trop forte. Les mouvements de vas et viens qu'elle avait fait en serrant mon sexe dans sa main n'avaient pas été en vain et une fois en elle ce plaisir s’était décuplé. Sa chaleur et son étroitesse faisant grimper cette sensation indescriptible en moi. J'aurais pu me retenir mais j'avais préféré laisser les choses se faire naturellement. Ça n'était pas pour autant que je comptais la laisser en plan parce que j'avais jouis, je ne cherchais en aucun cas à ne satisfaire que moi. Elle y était presque, ça serait encore plus con de s'arrêter maintenant. Continuant à m'enfoncer profondément en elle, accompagnant ses mouvements je descendais finalement la main que j'avais posé sur sa poitrine entre ses jambes afin de venir titiller son bouton de plaisir en y faisant des petites pressions quand le bout de mon doigt ne tournait pas contre. Moi même mon excitation n'était pas vraiment redescendue. La sentant toujours autour de mon sexe, ses dents venant agripper doucement la peau de mon cou me provoquant des frissons jusque dans le dos, nos peau en sueur presque froides sur nos corps pourtant bouillants, collés l'un à l'autre. Je glissais ma deuxième main sur ses fesses pour lui empoigner doucement mais fermement.

Gardant le rythme, laissant leur sexe résonner, Jesabel continuait de chevaucher Gabriel. Elle descendait une main pour la poser sur celle du châtain entre ses cuisses. Elle ne le guidait pas, elle l’accompagnait simplement. L’excitation qu’elle ressentait était si puissante, qu’elle en perdait la tête. Elle entrouvrait ses lèvres, appuyant ses dents contre la peau de son épaule. Sans le mordre, elle étouffait ses gémissements contre lui. Il avait perdu de sa rigidité, mais elle le sentait tout de même, longeant ses parois au gré des va-et-vient. Elle allait jouir, elle le sentait, l’excitation grimpant en flèche alors qu’il la stimulait avec sa bille de chair. Elle relevait une dernière fois son bassin, la verge venant appuyer sur cet endroit sensible qu’on appelle point g. L’explosion. Tremblant de la tête au pied, son regard se révulsant sous ses paupières closes, elle poussait un cri de plaisir qui aurait pu réveiller le voisinage tout entier si elle ne l’avait pas fait taire en mordant doucement son épaule. Comblée par ce plaisir, elle se laissait retomber mollement contre lui, le gardant tout de même en elle. Elle était épuisée et pourtant toujours aussi affamée. Ses hormones semblaient bien décidées à la détraquer complètement. Elle pressait sa main contre son entre cuisse. « Continue » disait-elle d’une faible voix, en embrassant son cou, remontant jusqu’à sa mâchoire puis ses lèvres. Il lui faisait du bien et elle souhaitait en profiter le plus possible le temps qu’elle le pouvait.

Je la sentais se crisper et trembler sous le plaisir qui grimpait, sa peau brûlant la mienne et ses cris venant s'étouffer contre mon épaule. Elle jouissait contre moi et son plaisir ne faisait que monter mon excitation à nouveau. Je refermais les yeux quand elle se laissait retomber sur moi et remontais une de mes mains le long de son dos jusqu'à sa nuque pour la lui caresser doucement. Je pensais qu'elle allait vouloir s'accorder un petit temps de repos, se laissant reprendre un rythme cardiaque à peu prêt normal mais en sentant sa main exercer une pression contre la mienne toujours appuyée sur son clitoris je rouvrais les yeux. Elle ne voulait pas que ça s'arrête. Tout ce temps à rester sage même quand elle était venue vivre chez moi, à ne rien tenter par respect pour elle et je découvrais aujourd'hui une facette de Jesabel que je n'aurais pas forcément imaginé. Mais c'était loin de me déplaire ! Est ce que c'était simplement les hormones qui développaient ce besoin de plaisir plus qu'à son habitude ou bien était elle toujours comme ça dans l'intimité ? Ou peut-être simplement frustrée en temps normal et ce soir lui permettait de se lâcher. Dans tous les cas moi ça me convenait. Répondant à sa demande je continuais les mouvements de mes doigts, tournant la tête vers elle pour pouvoir voir les sensations se retranscrire sur son visage. Je la trouvais belle. Je m'étais toujours dis qu'un orgasme rendait une femme encore plus belle et j'étais toujours d'accord avec ça. Les cheveux collés à son visage en sueur ne gâchaient absolument rien. Je lui relevais doucement le visage pour appuyer son front au sien et plonger mon regard dans le sien. Sur le moment j'avais envie de me laisser aller à lui dire certaines choses… mais je ne pouvais pas. Je baissais mes yeux sur ses lèvres et mon excitation reprenait le dessus sur mes idées romantiques. Je venais attraper ses lèvres entre les miennes et retirais ma main de son entre jambe pour attraper ses hanches et l'accompagner à se mouvoir doucement sur moi alors que je sentais mon membre se gonfler à une nouvelle fois. Je soupirais contre ses lèvres lâchant même un léger gémissement et j'ancrais à nouveau mes pieds dans le sol pour m'y appuyer et faire également des mouvements de bassin.

Dire que Jesabel était porté sur le sexe aurait été un euphémisme, elle aimait ça, mais n’était pas tant porter sur la chose. Elle n’avait pas besoin de cela pour se sentir bien ou femme. Jake pouvait la combler à sa manière et pour elle c’était amplement suffisant. Elle n’avait rien d’Elliot ou d’autre de ses copines qui étaient bien plus porter sur le sexe qu’elle. Jesabel c’était la poupée précieuse, celle qu’on imagine beaucoup trop chaste et pure pour faire certaine chose. Ce qui n’était pas bien loin de la vérité, Jesabel n’était pas le genre de femme à demander ou vouloir qu’on la prenne par derrière ou bien même qu’elle suce. Non pour elle c’était tout simplement impossible, elle savait qu’elle n’y trouverait aucun plaisir dans ses pratiques. Mais il restait qu'elle pouvait se montrer désirable, provocatrice, curieuse et pour une rare fois affamée, éprouvant pour le sexe de Gabriel une faim incontrôlable. Toujours en elle, elle le sentait redevenir dur, écartant à nouveau ses chairs à sa demande. Elle ne désirait aucune pause, bien que son corps en eût besoin, elle, elle ne souhaitait pas que tout ceci s’arrête. L’excitation ne l’avait pas quitté, même s’il avait retiré sa main de son entre cuisse, elle l’avait plutôt remplacé, roulant elle-même sa bille. Les paupières mi-closes, observant le brun à travers ses longs cils, elle le laissait voir l’effet qu’il lui faisait. Front contre front, elle gardait sa bouche légèrement ouverte, respirant par celle-ci. Elle se sentait pleine, cette chaleur qu’elle ressentait dans son bas ventre. Elle le prenait au maximum en elle, le laissant buter tout au fond, la faisant pousser de petits sons ressemblant à des couinements. Elle continuait de rouler sa bille alors qu’il guidait la danse. Sa bouche s’ouvrant davantage, elle cherchait de l’air. Sa main libre déposée sur son épaule se cramponnait à lui de toute ses forces. L’orgasme, le troisième, était en chemin, elle sentait son sexe palpiter autour du membre de son amant. Un délice selon elle, si Jake lui avait donné autant de plaisir elle n’en avait aucun souvenir. Elle prenait donc ce que Gabriel lui offrait, allant même au-delà de ce qu’elle aurait pu imaginer. Elle retirait sa main de son entre jambe pour venir prendre appui sur lui et d’un coup elle s’empala sur lui, la poussant à hurler son plaisir, jouissant son nom avec sa voix de cristal. Elle passait ses bras autour de son cou, légèrement tremblante encore alors qu’elle continuait de se mouvoir jusqu’à le sentir exploser une nouvelle fois en elle.

Habituellement avec les filles je ne leur faisais rien miroiter. Je n'avais jamais été contre l'idée de m'engager dans une histoire, de voir comment se passaient les choses mais durant les rencontres en soirée généralement on savait, elles comme moi, que c'était pour passer un bon moment sans rien attendre derrière. Et en général ça se passait bien. Avec Jesabel je ne lui avais certes rien fait miroiter mais j'avais réussis à me faire miroiter moi même des choses alors qu'il n'y avait rien qui pouvait me laisser croire quoi que ce soit. Et puis elle était tombée enceinte, j'avais essayé d'arrêter de me faire des idées et voilà que maintenant je couchais avec elle. Encore et encore. Plus ça allait plus j'avais l'impression que je devenais accro. A chaque nouveau mouvement de bassin, chaque gémissements s'échappant de ses lèvres. J'étais rapidement redevenu raide en elle et avait ré-entamé des mouvements de bassins avant de glisser mes mains jusque sous ses fesses et de donner des coups de reins plus énergiques. Je ne détachais mon regard d'elle que quand mes paupières se fermaient sous le plaisir qu'elle me procurait. Je venais effleurer ses lèvres des miennes, mon souffle s'entremêlant au sien. Je sentais ses parois internes se resserrer un peu plus sur mon membre tant dis que sa main agrippait également mon épaule. Tout son corps se crispait et elle se redressa un peu pour venir s'enfoncer d'un coup sur ma verge m'arrachant un gémissement juste avant de l'entendre crier mon nom à plein poumons. Bon sang ce que c'était bon. Je resserrais mes bras sur elle et accélérais mes coups de reins en me sentant venir jusqu'à me presser au fond d'elle au moment où cette chaleur agréable m'envahissait de nouveau en atteignant l'orgasme, jouissant en elle. Me relâchant je laissais ma tête retomber en arrière contre le dossier, la gardant tout contre moi. Je reprenais mon souffle et mes esprits en caressant son dos et ses cheveux. Retrouvant un rythme cardiaque raisonnable je redressais ma tête pour la regarder et lui dégageais les cheveux du regard "Reste ici, avec moi" encore un peu, même quelques jours ça n'était pas gênant.

Légère, c’est ainsi qu’elle se sentait après deux orgasmes non feints, son corps malgré une certaine lourdeur semblait flotter. Complètement en nage, sa peau perlée de sueur et légèrement rouge par la chaleur, elle n’éprouvait tout de même qu’un doux bien être. Lover entre les bras de son amant, elle se relevait doucement pour le laisser ressortir avant de passer ses bras autour de lui et d’appuyer sa joue contre son épaule. Elle sentait ses caresses sur son corps, mais elle ne possédait plus aucune force pour les lui rendre. Elle préférait donc rester blotti contre lui, profitant de ce moment. Elle fermait les yeux le temps qu’il repousse quelques mèches de ses cheveux. Puis, elle le regardait. Rester ici... était-ce une bonne chose ? Elle affichait une moue désolée. « Tu sais bien que je ne peux pas rester. » Il n’avait pourtant dit aucune limite de temps, mais elle savait que si elle resterait, jamais ils ne voudraient se quitter. Elle remontait une main sur son torse, laissant la pulpe de ses doigts parcourir son torse. « Si je reste trop longtemps Jake risque de se poser beaucoup trop de question. » Il avait déjà dû remarquer qu’elle n’avait pas abouti chez Elliot. Et ces derniers temps le fait qu’elle se cache ne faisait qu’augmenter la colère de son mari. Une chose qu’elle se gardait bien de dire à l’officier. Elle connaissait son point de vue sur le sujet et si elle lui en faisait part, jamais il ne la laisserait repartir. Seulement, sa place n’était pas ici. Elle enfouissait son visage dans son cou. « Mais je veux bien rester pour le reste de la nuit. » La voix douce et légère, elle se blottissait un peu plus contre lui, savourant cet instant comme elle le pouvait.

Épuisé mais pour la meilleure des raisons je n'avais pas envie de la voir partir. Je ne pouvais même pas mettre ça sur le dos de l'endorphine qui me provoquait un sentiment de plénitude et de satisfaction pendant qu'elle était dans mes bras après avoir fait l'amour. Je savais que c'était autre chose. Malheureusement je m'attendais à sa réponse même si j'aurais voulu qu'elle soit différente. Je sentais ses doigts parcourir mon torse mais ne la lâchais pas du regard. Jake. Toujours la pour lui pourrir la vie finalement mais aussi la mienne maintenant "Le retour à la réalité est un peu brutal finalement" j'aurais dû attendre avant de parler et continuer à profiter de ce petit moment à part entre elle et moi, cet intermède. J'avais envie que ça s'éternise mais je savais qu'elle devrait partir et qu'à ce moment la me retrouver seul aurait un goût bien différent qu'à l'habitude. Mais elle ne partait pas tout de suite ce qui eu au moins le mérite de me faire sourire "Très bien je prend" ça y est, à ce moment la je me sentais amant. Me voyant déjà négocier un peu de son temps avant qu'elle ne retourne voir son mari. Ça ne me plaisait pas. Je n'avais jamais désiré me retrouver dans une telle situation parce que je m'étais toujours dis que je n'avais pas à coucher avec la femme d'un autre homme par respect pour lui. Sauf que la situation était plus spéciale dans ce cas la vu que son mari ne la méritait pas et que je n'avais aucun respect pour cet homme qui était même moins que ça à mes yeux depuis que je savais qu'il frappait sa femme. Mais même avec tout ça je n'appréciais pas cette position. Seulement... Je préférais encore ça que de couper les ponts avec Jes. J'avais eu un échantillon de ce que ça donnait ces derniers moi et non seulement ça ne m'avait pas empêché de penser à elle mais en plus ça avait produit une sensation de manque qui ne faisait que grandir. Loin des yeux loin du cœur ça ne fonctionnait pas toujours quand le cerveau s'en mêlait un peu trop. Je rassemblais mes forces et me relevais en l’entraînant avec moi, calant mes mains respectivement dans son dos et sous ses fesses. Je revenais dans ma chambre et la posais délicatement sur le lit avant de m'allonger à côté d'elle et de remonter le drap jusqu'à nos hanches tout en me tournant vers elle. "Je sais pas si je devrais te le dire mais ça faisait longtemps que je n'avais pas ressentis ça" il n'y avait pas eu que le désir sexuelle, ça avait été plus profond que ça, sans mauvais jeu de mot. Et même si avant ça on en était plus ou moins venu à une conclusion de relation impossible entre nous j'avais envie qu'elle le sache.

Jesabel ressentait maintenant une boule au ventre alors qu’elle coupait un peu trop net l’idylle qu’ils s’étaient formés. Elle n’avait pourtant pas d’autre choix, si elle lui accordait plus, si elle promettait plus, elle savait que tous les deux souffriraient. Elle avait envie de s’excuser, mais elle n’en trouvait pas les mots si souvent utilisés dans sa bouche. Elle poussait plutôt un petit cri de surprise en le sentant se lever, passant machinalement ses bras autour de son cou pour s’assurer de ne pas tomber même s’il n’y avait aucun risque. Elle enfouissait son visage dans son cou pour rigoler, se trouvant idiote d’avoir réagi comme tel pour si peu. Elle en profitait pour humer son parfum, un mélange musqué et salé. Elle aimait cette odeur. Une fois dans le lit, elle se tournait pour lui faire face. Ses mots lui faisaient plaisir, mais rendait aussi la chose douloureuse. Elle ne savait quoi répondre, pour elle aussi ça avait été différent, mais lui dire ne ferait que compliqué un peu plus leur situation. Elle glissait ses doigts contre sa joue, passant délicatement son pouce sur sa lèvre inférieure avant de laisser ses doigts se perdre dans sa barbe. « Non tu ne devrais pas, mais ça fait plaisir à entendre et... » Elle baissait son regard un instant avant de le rapporte sur lui. Elle venait se blottir le plus possible contre lui. Elle espérait ne pas avoir besoin de mot pour lui faire comprendre que c’était pareil pour elle. Fermant ses yeux, elle souhaitait que la nuit ne finisse jamais.