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 DARYL + Long Live the Night

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A. Daryl ReevesFriendship is easier made than kept
A. Daryl Reeves
MY BOOK COVER▹ posts : 1187
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▹ avatar : Chris Hemsworth
▹ pseudo : Mayiie
▹ multinicks : Levi (T. Hoechlin)Teddy (R. Reynolds)Micah (N. Jonas)Noah (D. O'Brien)Carson (K. McGrath)Jordan (S. Amell)
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DARYL + Long Live the Night Empty
MessageSujet: DARYL + Long Live the Night   DARYL + Long Live the Night EmptyDim 6 Mai - 23:34

Ariel Daryl Reeves
I got a death wish baby
Don't want you to save me.


PrénomsÀ l’échographie, on avait annoncé à mes parents qu’ils attendaient une fille, une deuxième fille, une petite soeur pour leur première-née, Siobhàn. C’était supposé être facile donc; pas de nouvelles choses à acheter, puisqu’ils avaient tout gardé. Les vêtements, le lit… Tout. La chambre peinte en rose, prête à m’accueillir, ils ont eu la surprise de leur vie lorsque je suis venu au monde, un petit moineau entre les jambes qui n’était pas supposé être là. Pris au dépourvu, ils n’ont pas changé le prénom au préalable choisi, se disant que ça irait pour un garçon aussi. Après tout, Ariel, c’est un prénom unisexe, non ? Mais pour se donner bonne conscience, ils m’ont ajouté un prénom plus masculin, celui de Daryl, en l’occurence le nom de mon grand-père paternel. C'est celui que je préfère utiliser aujourd'hui.
NomsReeves. Il n’y a pas d’histoire liée à ce nom, il n’y a rien qui ne vaut le coup d’être mentionné. C’est le nom de famille de mon père, qui lui a été transmis par son propre père, et ainsi de suite. Combien sommes-nous dans la lignée ? Quel genre de réunion de famille cela pourrait faire ? Nous n’avons jamais pris le temps de calculer et de s’y affairer vraiment, alors jamais je ne le saurai. Je sais que j’ai quelques oncles, tantes, cousins, mais pas de quoi vanter la gloire du nom que je porte.
Date & lieu de naissanceNé le trente octobre mille neuf cent quatre-vingt deux, j’ai vu le jour cinq semaines avant la date d’accouchement prévue de ma mère. Et à ce moment, elle était en voyage d’affaires avec mon paternel, à Juneau, en Alaska. J’ai donc vu le jour dans le froid, dans un état quelque peu prématuré. Par précaution, je suis resté deux semaines à l’hôpital, puis nous sommes finalement tous rentrés. Je n’ai jamais considéré l’Alaska comme ma terre natale toutefois. Washington, c’est la ville où j’ai grandi, où j’ai toujours vécu.
ÂgeVoilà maintenant plus de trente-cinq ans que je suis né. J’approche au terme de ma trente-sixième année de vie, lentement mais sûrement. Et franchement, cela ne me complexe pas. L’âge, ce n’est qu’un chiffre. C’est la façon dont on se comporte, ce qu’on fait, qui détermine notre âge véritable, à mon avis. Et bien souvent, on me compare à un adolescent de vingt-et-un ans, qui vient d’atteindre la majorité. Je n’ai aucun problème avec ça, je l’assume parfaitement.
MétierPilote de course automobile. On pourrait dire que ce métier est fait pour moi, puisqu’il combine tout ce que j’aime. Jamais je n’aurais cru faire carrière dans ce domaine, jamais je n’aurais pensé aimer autant ce sport à un moment ou un autre dans ma vie. Et pourtant, je ne ferais rien d’autre au monde désormais, même si je deviens le plus vieux coureur du circuit. Puisque je n’ai pas commencé aussi tôt que certains, je je ne suis pas un champion de renommée, mais je suis capable de maintenir ma place dans le top 10.
Orientation sexuelleComplètement hétérosexuel. Je n’ai absolument rien contre ceux qui ont des orientations différentes, je les respecte et je les accepte, mais j’aime beaucoup trop les femmes pour me voir être attiré par les hommes. De toute façon, ça ne viendrait pas aider mon image, au vu de mon statut civil actuel.
Statut civilDepuis le vingt-neuf avril deux mille dix-sept, je suis marié à une amie de ma soeur, que je connais depuis mon enfance. Nous ne sommes pas amoureux. L’amour, je ne saurais pas dire ce que c’est. Nous avons eu nos aventures, nos expériences, mais ce n’est venu en rien jouer dans notre mariage. Notre mariage, on l’a fait pour des raisons financières, parce qu’elle éprouvait des difficultés, parce que je pouvais l’aider, et parce que l’idée d’avoir une maison dont je n’avais pas à tant m’occuper quand je rentre de voyage me convenait parfaitement. C’est un arrangement, gagnant-gagnant, qui, pour le moment, convient parfaitement.
Statut financierRiche. Je ne me compare pas à qui que ce soit pour l’affirmer. Je sais juste que j’ai plein d’argent à dépenser, et que celui-ci n’arrête pas d’atterrir dans mon compte bancaire. Il provient des bourses obtenues de mes victoires sur la piste, et surtout des commanditaires, qui m’envoient plusieurs centaines de milliers de dollars, bien souvent pour seulement apposer un autocollant sur ma voiture ou me faire photographier avec le produit.
Parti PolitiqueParti Marijuana, juste parce qu’il y a le mot « marijuana » dedans, et que la marijuana, ce n’est pas désagréable à fumer, une fois de temps en temps. Ça montre à quel point je ne suis nullement la politique, et à quel point cela ne m’intéresse pas.
CaractèreImmature, désorganisé, égoïste, confortable, fêtard, renfermé, rancunier, arrogant, colérique, loyal, généreux pour certains, plein d’assurance, nullement gêné, contrôlant.
GroupeHoney, I'm good

Combien de livres lis-tu par mois ? Quels sont tes préférés ?
Je ne sais pas c’est quoi, lire un livre pour le plaisir. Pour moi, la lecture d’un livre, ça se compare à une corvée. Les seules fois où j’en ai lu - et encore là, c’était un verbe qui était peu approprié - c’était à l’école, et c’était la partie qui me plaisait le moins. Je ne peux donc pas dire que j’ai lu quelconque roman, puisque je ne l’ai jamais fait. La seule chose sur laquelle je pose mes yeux pour lire les combinaisons de lettre de gauche à droite, c’est quand je pose les yeux sur un magasine, parce qu’il y avait quelque chose concernant les voitures, ou bien parce qu’il y a un article sur mon sujet. Autrement, je n’en vois pas l’intérêt, et ça ne me fait nullement envie de m’y adonner à un moment ou un autre.

Pour toi, l'amitié c'est...
C’est quelque chose à la fois superficiel et qui compte pour beaucoup. Avec moi, j’ai tendance à dire que c’est le jour et la nuit. Parce que oui, mon cercle de connaissances est large, très large, mais parmi ces connaissances, trop peu comptent pour moi. Les amis qui me sont vraiment chers, ce sont ceux qui m’apprécient de façon inconditionnelle, et que ma façon d’être, ce que je suis devenu, ne les a pas ébranlé un seul instant. C’est, par exemple, le cas de celle que j’appelle mon épouse en public; elle me connait depuis tout petit, a su comment j’ai évolué et pourtant, jamais elle ne m’a jugé, et elle ne me juge toujours pas, même si je ne suis pas un enfant de choeur, bien loin de là. Et pour moi, tant que j’ai ces gens autour de moi, je ne demande pas plus. Nul besoin d’avoir des amitiés qui vont et qui viennent, s’y accrocher, pour finalement être déçu, comme j’ai pu être déçu et blessé avec ma soeur par le passé.

Quelle est la chose la plus folle qu'on a raconté sur toi ?
Les tabloïds ont comme principal loisir de raconter une série de saletés sur ma personne, toute sortie, tout geste étant source de ragots pour eux, même s’il n’y a aucune histoire. Maintenant, je m’en fiche, j’ai préféré embaucher des gens experts pour gérer ce genre de situation. Le club de lecture, par contre, eux, ils s’en donnent à coeur joie, mais ils rendent le tout encore plus pathétique. La dernière que j’ai entendue est celle selon laquelle je payais les femmes avec qui j’avais des relations. Pourquoi ? Pour le plaisir, pour payer leur avortement, ou la pilule du lendemain. J’ai été traité de proxénète, de tueur d’enfants, mais il n’en est rien. Ils ont déformé la réalité à un point où la réalité n’a même plus raison d’être. Tant et aussi longtemps qu’ils ne touchent pas à quelque chose de plus personnel, c’est très bien comme ça.
Un. Je suis ce qu’on pourrait qualifier d’Adrenaline Junkie, c’est-à-dire que je recherche toujours les sensations fortes partout où je vais. Par conséquent, je ne dis jamais non à tout ce qui peut provoquer des sensations, comme les manèges, les glissades aquatiques, les sauts en parachute ou même de la trampoline. Deux. Je ne sais pas faire de lessive et je déteste le ménage. La seule tâche ménagère que j’aime faire un peu, c’est tondre la pelouse. Trois. Je me fie un peu trop sur les autres pour gérer ma vie. Si jamais on me laissait seul à moi-même pendant une semaine, j’oublierais clairement plein de choses, plein de gens. Ce n’est pas une bonne chose et pourtant, je n’arrive pas à corriger cette mauvaise habitude. Quatre. Je ne vais nulle part sans mon téléphone. De toute façon, si je l’oubliais ne serait-ce qu’une heure, j’aurais trop de messages à mon retour et ce serait impossible à gérer. Cinq. J’ai besoin de bruit pour m’endormir. Par conséquent, je m’endors bien souvent la télévision allumée, ou ben mes écouteurs sur les oreilles, pour éviter toute dispute conjugale. Six. Conduire sur une route normale m’angoisse aujourd’hui, parce que je trouve que tout le monde roule beaucoup trop lentement. Sept. Je porte l’alliance de mon grand-père maternel sur une chaîne et je ne m’en sépare jamais. C’est mon porte-bonheur. Huit. Je suis allergique au pollen. Le printemps est limite une source d’angoisse pour moi, seulement pour ça. Neuf. Je suis allergique au pollen. Dix. Je ne bois que de l’alcool forte. Parfois du champagne lors des victoires. Onze. Je fume occasionnellement, mais seulement lorsque je peux voler une cigarette. Je n’achète jamais un paquet pour moi. Douze. Je suis père d’un enfant de six ans, conçu pendant un coup d’un soir. Je ne le vois pas, il ne porte même pas mon nom. Je verse seulement une somme d’argent à sa mère pour lui fournir un minimum de vie acceptable. Treize. Depuis cet incident avec la mère de mon fils, je porte toujours un préservatif. Pilule ou pas, stérile ou pas, je ne prends plus de risque. Quatorze. J’ai un tatouage à l’intérieur du bras, le prénom de ma soeur en écriture calligraphique. Quinze. Je me lasse trop rapidement pour tomber amoureux de qui que ce soit. La seule chose que j’aime vraiment et que je ne me vois pas lâcher, c’est la course automobile. Seize. Je compte sur ma femme pour préparer à manger quand je suis à la maison. Autrement, je mange seulement au restaurant, et je ne choisis pas toujours un menu très équilibré. Je compense surtout en faisant du sport, comme de la course à pied ou de la boxe, pour garder une forme physique convenable. Dix-sept. J’aime le café que s’il est corsé et bien noir. Dix-huit. Je ne voyage jamais autrement qu’en première classe lorsque je prends l’avion, ou même le train.
Prénom : Mary. Pseudo sur le net : Mayiie. Âge : Vingt-sept. Pays : Canada. Célébrité : Chris Hemsworth. Scénario, inventé ou pré-lien ? Personnage inventé. Comment as-tu découvert le forum ? DARYL + Long Live the Night 3832776537 En fait, je remplace Tommy avec ce personnage. DARYL + Long Live the Night 3366721850 Quelles sont tes premières impressions ? Toujours les mêmes DARYL + Long Live the Night 205974130 . Crédits : Amber & Tumblr. Un petit mot pour la fin ? Je vous aime DARYL + Long Live the Night 2157058912.

Code:
<pris>CHRIS HEMSWORTH</pris> ► Ariel D. Reeves


Dernière édition par Ariel D. Reeves le Dim 6 Mai - 23:35, édité 1 fois
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A. Daryl ReevesFriendship is easier made than kept
A. Daryl Reeves
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MessageSujet: Re: DARYL + Long Live the Night   DARYL + Long Live the Night EmptyDim 6 Mai - 23:34

The story of my life
You left me broken and bleeding on the ground


Une adolescente de dix-neuf ans est retrouvée sans vie dans une ruelle à Alexandria. La police suspecte une overdose de drogue. On nous avait parlé de la drogue et de ses dangers, plus tôt, à l’école. Je venais d’apprendre ce qu’était une overdose, ce que cela voulait dire. Je pouvais donc comprendre le titre qui passait sur la bande défilante à la télévision, à la chaîne qui passait les nouvelles, les grandes manchettes, tandis que nous trois, soit mes parents et moi-même, étions en train de manger, en silence. Mon père avait les yeux rivés sur son assiette, ne parlait pas, n’avait rien à dire, rien de bien intéressant en tout cas. Ma mère, elle, me fixait, et moi, je fixais la télévision, ignorant complètement qu’elle me regardait. Puis, le téléviseur se ferma, et le « Mange. » brutal que ma mère me servit vint me tirer de mes pensées, dans un sursaut. N’osant pas la regarder pour ne pas me prendre des représailles, j’imitai mon paternel, mais l’appétit n’y était plus. Dix-neuf ans, c’était l’âge que Siobhàn avait maintenant. Elle l’avait depuis deux semaines maintenant. Je le savais parce que je n’avais pas oublié cette date, la date de son anniversaire, qui était aussi la date qu’elle était partie de la maison, ne laissant rien derrière, sauf un mot, qui disait que son cadeau qu’elle se faisait, c’était de se libérer, de quitter cette demeure. Je n’avais que dix ans, à ce moment. Naïvement, j’avais toujours pensé qu’elle finirait par revenir, ou que peut-être je pourrais avoir une lettre de sa part. Je ne lui avais jamais rien fait de mal. Elle était beaucoup plus vieille que moi, de sept ans, mais elle ne me détestait pas. C’était ce que j’avais toujours pensé, mais je commençais peu à peu à me convaincre du contraire. Mais elle me manquait encore. La maison était vide sans elle, plus rien n’était pareil. Ma mère, elle semblait s’y être fait, mais elle ne semblait pas réagir à grand-chose. Elle était froide, elle était rigide, elle faisait peur. Était-ce pour ça que Siobhàn était partie ? C’était possible, avec le recul. Et notre père, lui, ne s’était pas rendu compte tout de suite de ce qui s’était passé. Il était parti le matin dans un voyage de trois jours, s’était montré inaccessible, et quand il était arrivé, il était visiblement trop tard. Depuis ce temps, nous étions dans le flou, et encore aujourd’hui. Et parfois, j’espérais que j’allais entendre quelque chose, au collège, à la maison. J’espérais qu’une fois, j’allais sortir de l’école, et la voir m’attendre, à l’entrée, comme elle l’avait fait pendant une partie de mon primaire. Ce n’était pas arrivé, et ce n’était pas aujourd’hui que ça arriverait. Comment je le sus ? Je ne le sus pas, justement. Je n’avais aucune idée de ce triste verdict allait tomber au moment où on sonna à la porte de la maison. Ma mère n’ayant pas terminé de manger, elle râla, ce qui fut le signal pour mon père pour se lever, puis se rendre à la porte pour ouvrir. Il l’ouvrit sur deux policiers, qui le regardèrent, l’air interdit. J’en eus qu’un aperçu, m’étant précipité pour voir de qui il s’agissait - parce que j’espérais encore que ce soit elle, naïvement - puisqu’après, ils baissèrent les yeux, retirèrent leur casquette de service, s’invitant à entrer, venant changer nos vies, en venant nous annoncer que Siobhàn était cette jeune femme qui avait été trouvée dans la ruelle de la ville voisine. Debout dans l’embrasure de la porte, j’entendis que l’annonce, avant que ma mère me pousse vers les escaliers, attendant que je sois monté à l’étage avant de retourner discuter avec les agents de la paix. Je n’eus pas de mal à obtempérer, trop troublé, en ayant trop entendu pour ne pas faire autrement que de me rendre dans la chambre qui était celle de ma soeur, soeur qui n’était plus maintenant, me jeter sur son lit, et étouffer un cri de douleur et de tristesse dans le premier coussin que je trouvai, essayant de passer outre ma douleur, seul, puisque ce n’était pas ici, pas avec eux, que j’allais trouver quelconque réconfort.

C’était la troisième fois cette semaine que je me faisais sortir de classe. La première fois, c’était parce que je m’étais endormi en classe. La seconde, c’était parce que j’avais envoyer promener mon professeur et là, c’était parce que je venais de me faire prendre à tricher. Je n’étais pas du genre tricheur, et je n’étais pas du genre studieux non plus. Les examens, ça n’avait pas d’importance. Les cours, ce n’était pas important, les cours, ça n’avait rien d’intéressant. Mais si je n’avais pas une note potable à cet examen, je ne pouvais rester dans l’équipe de baseball de l’école. Et si je ne restais pas dans l’équipe, les recruteurs ne me verraient pas la semaine prochaine, dans le cadre d’un match plus qu’important, et je pouvais dire adieu à toutes mes chances de passer au niveau supérieur, d’atteindre la cour des grands, les ligues professionnelles. Ce sport, c’était tout ce qui me restait. C’était ma seule chance de faire quelque chose de bien, quelque chose qui me permettrait de me détacher de l’emprise de mes parents, qui était pire que jamais depuis qu’ils savaient que Siobhàn était partie, comme s’ils étaient mis dans la tête qu’ils ne me laisseraient pas partir, comme s’ils voulaient se donner bonne conscience en agissant comme s’ils avaient enfin un fils. L’attention était étouffante, les remontrances en raison de mes résultats scolaires, insupportables. La crise d’adolescence que je traversais était pire à cause de cela, j’étais persuadé. Je n’avais pas envie de leur attention, je n’avais pas envie de l’attention de qui que ce soit. J’avais perdu celle de la personne que je pensais que je n’avais jamais blessé, qu’est-ce que ça changerait concernant les autres ? Pourquoi faudrait-il que je me soucie de ce qu’on pense de moi ? Les seules personnes qui méritaient ma considération, c’était ceux qui me permettraient d’avancer, et mes parents, ce n’était pas ce qu’ils faisaient. Ces recruteurs, oui, pouvaient changer les choses, et c’était à ça que je pensais, à quoi j’avais pensé quand j’avais préparé ce petit papier anti-sèche. J’avais fait attention à bien le dissimuler, à le rendre le plus discret possible. Mais on m’avait grillé. Cette petite fille parfaite dans ma classe, elle avait averti l’enseignant, qui l’avait saisi, m’envoyant directement au bureau du proviseur. Et je m’y trouvais, pour la troisième fois en presqu’autant de jours, et cette troisième fois, ce fut celle de trop. Avec une note de zéro au dit examen qui me fut attribuée directement, ma place au sein de l’équipe n’avait plus lieu d’être. Plus encore, ma place au sein de l’école, au vu de mon dossier long comme le bras, n’avait plus lieu d’être. Après un bon moment de réflexion, le directeur me demanda d’aller chercher toutes les affaires qui se trouvaient dans mon casier, le temps qu’il appelait mes parents, rendant mon renvoi effectif de façon immédiate. Je ne criai pas, je ne cherchai pas à le supplier. Je roulai les yeux, pinçai les lèvres pour ne pas cracher dans sa tasse de café, et d’un pas vif, je me dirigeai vers mon dit casier, non sans laisser un renfoncement dans ceux à-côté, puisque j’y avais mis mon poing, violemment, si bien que je m’étais faite une fracture à la main, qui ne fut rien comparativement à ce que je pouvais ressentir, à cette haine, cette rage qui brûlait, qui me faisait sentir maudit, non-méritant de quoi que ce soit, inutile et sans avenir.

 « Ce n’est pas difficile, Ari. Tu appuies sur l’accélérateur, tu t’assures de ne pas sortir de la ligne, et voilà. » C’était facile ? En tout cas, ça semblait facile. À quel point il fallait de la force physique pour maintenir un volant en place ? Une course sprint en ligne droite, rien de bien difficile, non ? Pourquoi mon collègue ne le faisait pas, même s’il avait une foulure au poignet ? Je ne saurais pas le dire. C’était la première fois qu’il m’arrivait de me retrouver dans une telle situation. Pas dans une voiture, pas près d’une voiture. Ça, j’en avais l’habitude. Ça faisait plus de cinq ans que je travaillais dans ce garage de qualité, après avoir fait ma formation en mécanique automobile. C’était le mieux que j’avais trouvé après avoir été expulsé du lycée. Au moins, c’était manuel, c’était pratique, ça n’exigeait pas que je sois assis pendant des heures à essayer de lire un livre pour effectuer un examen écrit qui ne faisait pas de sens. Et puis, je gagnais raisonnablement ma vie, suffisamment pour, à vingt-trois ans, avoir un appartement que je partageais avec un colocataire, me débrouiller de façon plutôt convenable, en tout cas, sans mes parents. Mais décidément, je ne m’attendais pas, ce matin, à avoir cette offre pour conduire une voiture dans une course d’amateurs, le pilote initial, un collègue de travail, n’étant pas en mesure de le faire. J’avais accepté, sans toutefois savoir dans quoi je m’embarquais, et maintenant, assis dans le véhicule, un casque sur la tête, je ne savais pas si c’était une bonne idée. Ne pouvant reculer, j’attendis, une main sur le volant, l’autre sur le levier de vitesse, que la lumière verte s’allume. Je n’osais pas regarder autour, je n’osais pas regarder les adversaires, me concentrant sur les deux lignes que je devais garder en vue. Le signal de départ se fit entendre. J’enclenchai la vitesse, appuyai sur l’accélérateur, et je le sentis. La vibration dans le volant, sous mes pieds. Le véhicule prit de la vitesse, les environs devinrent flous. Je n’avais pas su expliquer ce que je ressentis à ce moment, mais quand j’arrivai au bout de la course, que j’avais gagné, sans savoir comment, ce fut un sentiment incroyable, comme si j’avais pris la drogue la plus enivrante du monde. Même la nuit que je passai avec cette fille après la victoire n’avait pas été aussi délicieuse que ce sentiment. Et tout ce que je savais, c’était que je voulais recommencer. Pas dans un an, pas dans un mois, dès que possible. Revenir en arrière n’était plus possible désormais, parce que j’étais devenu accro, en quelques secondes, en une seule course, la première de ce qui, je l’espérais déjà, serait de nombreux moments aussi délicieux à venir.

Huit heures du matin. La nuit a été longue, la nuit a été dure, même si personne ne saurait s’en douter. La nuit avait été une longue nuit de fête. Fête parce que j’étais de retour à la maison, avec une nouvelle victoire, avec une nouvelle bourse en poche. Et même à cela, toute excuse était bonne pour sortir les bouteilles et marquer le coup. Puisque c’était ma victoire qu’on célébrait, je m’étais fait la promesse d’être là, mais je n’avais pas tant fêté. J’avais bu, j’avais fait bonne figure, mais j’avais noyé mes tourments plus qu’autre chose. Noyé les tourments que j’avais lié au fait que ce pilote, que j’avais accidentellement embouti pendant la course, avait perdu la vie quelques heures précédemment à l’hôpital, puisque si me concernant, je n’avais pas bronché, ni perdu le fil de la course, lui, avait heurté un mur, plutôt violemment. Je n’avais pas su à quel point dans un premier temps, jusqu’à ce que la nouvelle tombe, jusqu’à ce que je m’en sente coupable, même si les incidents, ça pouvait arriver, à tout le monde qui plus est. Mais je ne voulais pas y penser, j’avais fait mon possible pour ne pas y penser. Ç’avait fini que j’étais rentré aux petites heures du matin, après avoir un peu trop bu. Maladroitement, sans me déshabiller, je m’étais affalé dans le lit, passant près d’écraser ma femme qui dormait profondément à côté. Mais au final, elle ne broncha pas. En un an, elle avait pris l’habitude, de me voir rentrer à des heures anormales, limite surprise lorsque j’arrivais à une heure environ habituelle pour la majorité des gens. Elle ne se réveillait plus, et je ne lui en voulais pas. Après tout, ce n’était pas comme si j’attendais un retour glorieux avec des retrouvailles excitantes au lit. Ce serait trop bizarre. Parce que ma femme, ce n’était pas mon épouse d’amour, ce n’était pas par affection que nous avions choisi de nous marier. Personne ne le savait vraiment, pas même sa propre fille, mais nous nous étions mariés parce que ça nous convenait. Elle pouvait profiter de l’argent que j’apportais, et moi, je pouvais profiter du fait de ne pas devoir entretenir une maison seul. Cette amitié que nous avions forgé enfants, puis à distance par la suite, ne s’était pas estompée, formant une colocation pour le moment agréable. Mais est-ce que ce sera différent maintenant ? Et si elle ne savait supporter ces démons qui commençaient à m’assaillir doucement ? Peut-être que ça passera, peut-être que ça ira mieux, mais avec ce mal de tête horrible, combiné avec l’annonce comme quoi je devais aller déposer sa fille quelque part, pour rendre service, j’en étais trop peu convaincu, pas pour le moment en tout cas.
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Megara A. HawpkinsGrateful for the family we chose
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TERMINÉS Ryan #1SoanRoxaneDede #1Ryan #2JennaDrakeJosh #1Ryan #3Dede #2SashaJosh #2SashaRyan #4Dede #3Ryan #5

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MessageSujet: Re: DARYL + Long Live the Night   DARYL + Long Live the Night EmptyDim 6 Mai - 23:38

REBIENVENUUUUUUUUUUUUUUE !!! string

CHRIIIIIIIIIS *O* Quel putain de choix de malade mental ! DARYL + Long Live the Night 4035568277 DARYL + Long Live the Night 4035568277

J'ai le droit de t'appeler ma ptite sirène ? *jesors*

Bonne chance pour ta fichette ! :marteau: :marteau: :marteau:


Dernière édition par Megara A. Hawpkins le Lun 7 Mai - 0:12, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: DARYL + Long Live the Night   DARYL + Long Live the Night EmptyDim 6 Mai - 23:46

DARYL + Long Live the Night 2282103447 DARYL + Long Live the Night 2282103447 DARYL + Long Live the Night 2282103447 DARYL + Long Live the Night 3638725627
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MessageSujet: Re: DARYL + Long Live the Night   DARYL + Long Live the Night EmptyLun 7 Mai - 0:25

Allez plus que Pratt et on aura tous les Chris !!! Manquerait plus que ce soit dans le staff et on les aurait tous pour nous DARYL + Long Live the Night 3098456550 Arrow

Rebienvenue chez toi DARYL + Long Live the Night 2157058912

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Summer C. DawsonGrateful for the family we chose
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MessageSujet: Re: DARYL + Long Live the Night   DARYL + Long Live the Night EmptyLun 7 Mai - 0:58

rebienvenue Smile je love ton avatar pink
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MessageSujet: Re: DARYL + Long Live the Night   DARYL + Long Live the Night EmptyLun 7 Mai - 1:18

Rebienvenue ma belle !
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MessageSujet: Re: DARYL + Long Live the Night   DARYL + Long Live the Night EmptyLun 7 Mai - 11:54

Rebienvenuuuue DARYL + Long Live the Night 3366721850 DARYL + Long Live the Night 3366721850
Amuse-toi bien avec ce nouveau perso DARYL + Long Live the Night 1635753225
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MessageSujet: Re: DARYL + Long Live the Night   DARYL + Long Live the Night EmptyLun 7 Mai - 23:03

Re bienvenue chez toi Very Happy
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MessageSujet: Re: DARYL + Long Live the Night   DARYL + Long Live the Night EmptyMar 8 Mai - 18:25

J'ai bavé genre partout DARYL + Long Live the Night 4035568277 rebienvenuuuuuuuuuuue !!!!
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MessageSujet: Re: DARYL + Long Live the Night   DARYL + Long Live the Night Empty

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DARYL + Long Live the Night
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