Dans le parc Lafayette Square, d’immenses tentes ont été montées pour accueillir plusieurs personnes pour l’organisation d’un gigantesque potluck. Chaque personne se doit d’amener un plat qu’il a fait lui-même ou acheté. Pour manger les gens doivent débourser un montant à leur discrétion et l’argent sera donné au lycée de la ville. De longues tables conviviales sont disposées sur l’herbe, couvertes de nourriture en tout genre, de cultures et origines diverses. Repas salés ou sucrés, il y a de tout. Il n’y a pas de limite, mais n’oubliez pas votre plat en repartant ! L’organisation de ce potluck fourni les boissons, que ce soit du vin, bière, boisson gazeuse… Il y a de tout pour tout le monde !
Argent amassé
700 dollars
Participants
▬ Maureen Jímenez ▬ Nikolai L. Mikkelsen ▬ Rhys Zimmer ▬ Chip Danvers ▬ Alicia Jímenez ▬ Andy Greenfield ▬ Baby Coleman ▬ ▬
Le taxi l'avait déposé à l'entrée du parc et à peine avait-elle posé un talon à terre qu'elle regrettait déjà son choix de soulier. Elle avait tellement l'habitude de se munir de ses talons aiguille qu'elle n'y réfléchissait même plus avant de mettre un pied dehors. Des pancartes indiquait la direction à suivre , comme si les nombreuses lumières et les grosses tentes n'étaient pas déjà bien évidentes. Ses talons haute coutures dorés s'enfonçaient dans la meuble terre, tapissés de feuilles oranges. Dans les arbres, elle pouvait apercevoir un hibou, se moquant de sa misère. Du moins, c'était sa perception des choses. A ce rythme, elle allait finir par se mettre en retard mais il lui suffit d'un coup d'oeil vers la luxueuse montre décorant son fin poignet pour se rassurer. Aujourd'hui, elle avait échangé ses nombreuses jupes crayons contre un jeans qui moulait son fessier à la perfection et un top blanc qui lui réservait les même faveur. Une petite veste en cuire et ces putains de bottes montantes à talons hautes de merde. Et ce n'est seulement en arrivant sur le lieu de l’événement qu'elle se rendait compte qu'elle avait oublié chez elle les plats qu'elle avait soigneusement prit le temps de préparé. « C'est une blague ! », de rage, elle fulminait. Contre elle-même majoritairement. Parce qu'elle n'avait pas choisi les bonnes chaussures, parce qu'elle arrivait les mains vides. Il manquerait plus qu'elle ait oublié son chéquier et elle aurait finit par croire qu'elle avait décidé de les accumuler, les boulettes. Mais quand son talon s'enfonça cette fois, qu'elle perdit son équilibre et qu'elle se tordait la cheville pour chuter librement, elle ne pu que crier.
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Chip DanversGrateful for the family we chose
MY BOOK COVER▹ posts : 1303 ▹ credits : #avatar : EXORDIUM. #gif : tumblr ▹ avatar : Tom Holland ▹ pseudo : monocle. #alice ▹ multinicks : Derrick ★ Rhett ★ Carter ★ Solora ★ Lowen ★ Devon ★ Jesabel ★ Linus ▹ age : Vingt ans, dude ! #1nov98 ▹ activité rp : open (3/5) ★neil ; lisbeth ; blueberry waiting list ★nothing old memories ★neil
You can't succeed coming to the potluck with only a fork
La taie d’oreiller encore imprimé sur son visage, Chip saute dans le bus direction le parc Lafayette une orange à la main, signe qu’il mangera un petit quelque chose. Il ne fourni pas de plat au potluck, pour la simple et bonne raison qu’il jouera au bénévole lors de cette journée, ordre de ses supérieurs à l’académie de police. Il y tient. S’il n’a pas été le plus studieux et enfant model en ces derniers mois, ces événements il y tient. Il se tient droit face à cette adversité qui touche ces dernières années plusieurs écoles. Avec des amis, le 24 mars dernier, il a foulé le sol de la capitale affrontant ce temps encore froid pour lutter contre les armes, cette violence dont l’homme semble soumis. Source de malheur pour beaucoup, il tente comme il peut de donner de l’espoir. Il porte son regard noisette sur son portable, skipant une chanson de Bon Jovi pour passer à la suivante, avant de faire un détour sur google cherchant des informations sur la journée. Le trajet, il le fait ses écouteurs sur ses oreilles et il descend qu’une fois arriver. Bien plus tôt que prévu, il se dirige vers une tente où il donne un coup de main pour finalement en voir la fin. Les gens commencent à affluer, déposant diverse plat sur les tables. Sourire aux lèvres, il passe sa langue sur sa lèvre supérieure en voyant un délicieux poulet rôti se poser devant lui. Il s’en éloigne, sa salive débordant aux coins de ses lèvres. Toute cette nourriture lui a donné faim et il ne pense désormais qu’à un gros cheeseburger accompagné d’une grosse frite. Sortant de la tente où se trouve, il entend un cri briser le brouhaha des conversations. Tournant la tête, il remarque une femme qui perd pied. Sans réflexion aucune, il décide d’agir s’élançant vers elle. Cette attitude de preux chevalier n’a rien de feint, il est ainsi. Le cœur sur la main. Il glisse son bras autour de sa taille avant qu’elle n’effleure le sol. Il n’est peut-être pas grand, son corps est peut-être fin et élancé, il cache une musculature forte et solide. « Ça va ? » demande-t-il en aidant à la remettre sur pied.
Sa vie, elle la voyait défiler. Il n'y avait que la pointe doré de son talon pour la retenir au sol alors que librement, elle tombait. Elle avait eu l'excellente idée de fermer les yeux comme si ça aurait pu lui venir en aide d'une quelconque manière. Elle anticipait l'impact, ce moment fatidique où elle pourrait sentir sa cheville lui céder et son corps entier percuter ce sol vert et orange avec fracas. Mais le sol, elle ne l'atteignit jamais. Un bras avait encerclé sa fine taille et avait tout simplement suspendue sa chute. Comme si elle n'avait rien pesé. Son cœur tambourinait dans sa poitrine alors que doucement, elle rouvrait ses yeux si sombre. Elle ne disait rien, elle passait ses mains dans ses cheveux fébrilement pour se dégager quelque peu la vue. Elle observait ce jeune homme qui lui avait évité une chute douloureuse mais par dessus tout, humiliante. Il avait des traits enfantin malgré sa grande taille. C'est dire qu'elle n'était pas bien grand de toute façon et ça restait perceptible, malgré ces putain de talons à la con. Il la remettait sur ses pieds et d'entre ses lèvres, sa langue articulait une petite plainte de douleur. Sa cheville lui lançait abominablement. « Ma cheville... », elle parvenait finalement à articuler à cet inconnu qu'elle n'avait toujours pas remercier. Ses mains allaient d'elles-même agripper le sweat-shirt du jeune homme, faisant le transfert de son poids, d'une jambe à l'autre. « Tu pourrais m'aider à m'assoir, s'il te plait ? », elle se permettait de lui demander car il lui semblait évident qu'elle ne pourrait se déplacer seule puisqu'elle se retrouvait momentanément dans l'incapacité de faire usage de sa jambe droite.
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Chip DanversGrateful for the family we chose
MY BOOK COVER▹ posts : 1303 ▹ credits : #avatar : EXORDIUM. #gif : tumblr ▹ avatar : Tom Holland ▹ pseudo : monocle. #alice ▹ multinicks : Derrick ★ Rhett ★ Carter ★ Solora ★ Lowen ★ Devon ★ Jesabel ★ Linus ▹ age : Vingt ans, dude ! #1nov98 ▹ activité rp : open (3/5) ★neil ; lisbeth ; blueberry waiting list ★nothing old memories ★neil
You can't succeed coming to the potluck with only a fork
Chip se trouve loin d’être original dans ce monde et pourtant, il n’est pas axé que sur lui. Bien au contraire, il porte son attention bien souvent tout autour de lui. Jamais, il ne laisserait quelqu’un derrière ou encore moins dans une difficulté quelconque. La souffrance d’autrui l’importe énormément et contrairement à bien des gens, il fonce tête baissée. C’est en parti pourquoi il ne prend pas le temps pour réfléchir en voyant la brune piquer du nez. Abandonnant son portable qu’il était en train de regarder d’un regard distrait. Il réussi tout de même à réceptionner la jeune femme avant qu’elle ne tombe complètement. Ses réflexes sont bons, plus que bon d’ailleurs. Il possède aussi une rapidité près de l’hors norme, mais il n’a rien de surhumain, mais tout cela sur le dos des heures qu’il peut passer à s’entraîner, courir, se muscler… La brune retenue par son bras ne semble pas peser plus qu’une plume. Il la redresse sans mal, posant son regard sombre dans ses yeux noirs. Un sourire nait à la commissure de ses lèvres pêches. Un sourire qui disparaît dès le moment où il entend la voix de la brune, retrouvant la réalité se trouvant devant lui : « Hein ? » dit-il avec cette tête de poussin sorti d’un œuf – pour ne pas dire hibou avec ses grands yeux ! Ces cils papillonnent le temps que son cerveau analyse l’information. Il secoue la tête, captant ce que cette inconnue lui dit. « Oui oui. » répond-t-il avec un certain empressement. Il tourne la tête vers les tentes, il reste quelques pas à faire avant de rejoindre la plus proche. Pas le choix. Il se penche passant une main sous les genoux de la brune et son autre main dans son dos et tel une princesse, il la soulève du sol. « Autant éviter que vous marchiez. » Il sait qu’elle est plus vieille que lui et sa mère lui a bien inculquer de vouvoyer les gens même si elle l’a tutoyé. Il se dirige vers la tente, passant un pan de toile, entrant sous la tente. « Quelqu’un pourrait amener une chaise ? » demande-t-il un peu désemparé, la brune toujours dans les bras. Il tourne son regard vers elle. « Moi c’est Chip, et vous ? »
Rhys ZimmerFriendship is easier made than kept
MY BOOK COVER▹ posts : 312 ▹ credits : shellhead. ▹ avatar : chris pine ▹ pseudo : shellhead. ▹ multinicks : declan ﹚ nash ﹚ neil ﹚ trent ﹚ avri ▹ age : thirty six ▹ activité rp : lowen
You can't succeed coming to the potluck with only a fork
Il serait mentir de prétendre que chaque cause qu'il ai pu supporter publiquement dans sa vie, lui tenait réellement à cœur. Au fil des années et de sa célébrité fluctuante, Rhys avait assisté à de nombreux galas, courses et autres événements caritatifs censés lever des fonds pour une cause bien précise. Sa présence à certains avaient été des plus spontanées, animés par une réelle empathie et désir de changer les choses. D'autres? D'autres avaient été des suggestions finalement non négociables de la part de son agent de presse. Alors Rhys s'habillait en conséquence, se rendait au lieu et à l'heure souhaitée et offrait son plus beau sourire, chéquier en main. Il ne voyait pas forcément la chose comme une punition, un mauvais moment à passer, mais se montrer comme le porte drapeau fictif d'une cause ne l'intéressait pas forcément. Il n'avait pas la prétention d'être un leader dans ce genre de choses. Le mouvement qui venait de balayer Washington? Il aurait été impossible à manquer et impardonnable à ne pas supporter. Rhys y avait participé en silence, une âme discrète parmi tant d'autres dans le défilé. Il avait été tellement boosté et touché par la ferveur des gens, qu'il se trouvait là aujourd'hui, un gâteau acheté 20min plus tôt à la main. Il se sentait un peu con à vrai dire, surtout lorsqu'il remarqua un gâteau similaire posé sur une autre table. C'est l'intention qui compte de toute manière. Rhys avait laissé une bonne somme d'argent pour cet événement, désireux de faire un geste et particulièrement appréciateur de toute la nourriture à sa disposition. Ce n'est pas comme s'il avait les moyens de ce payer tout ce qu'il voulait, ou qu'il avait un Chef étoilé pour frère!! Mais c'était différent. Il passait un jeune homme aidant une femme à s'asseoir lorsque son regard fut attiré par une quiche au saumon qui avait l'air délicieuse. Sans hésiter, il alla se servir, juste avant qu'une personne sorte de nulle part et lui demande d'un oeil noir s'il avait bien payé pour être là.
Alicia JímenezGrateful for the family we chose
MY BOOK COVER▹ posts : 3297 ▹ credits : Balaclava ▹ avatar : Ella Purnell ▹ pseudo : Mathilde ▹ multinicks : non ▹ age : 17 ans (28 Novembre 2001) ▹ activité rp : 5/6 Rhett ; Commun ; Hazel
En ce mois d'avril, la ville organisait un grand potluck, afin de récolter de l'argent pour le lycée. Les choses semblaient changer, les gens souhaitaient donner une nouvelle donne à l'éducation de leurs enfants et même si pour l'instant cela passait au dessus de la tête d'Alicia, elle trouvait que c'était sympa. L'espace consacré à cet événement était grand, le parc était quasiment remplis de tables et de personnes. Ali avait prévu de s'y rendre, et sa soeur devait normalement y être aussi. Elle avait juste trainé un peu plus qu'elle, étant plongée dans un roman qu'elle n'avait pu s'arrêter de lire. La lecture était une de ses passions et quand elle commençait, c'était difficile de se stopper. Elle avait donc laissé Maureen partir sans elle, elle la retrouverait bien la bas et puis, Ali devait y aller avec ses amis. Alors qu'elle lâchait enfin son roman, elle remarqua que sa soeur avait oublié les plats qu'elle avait soigneusement préparé dans la cuisine. Elle lui envoya ainsi un sms pour la prévenir de ne pas faire demi tour et qu'elle arrivait avec les plats. La jeune adolescente aimait cette notion de partage avec tout le monde, quelle que soit l'origine sociale ou la culture. Elle enfila un perfecto en cuir avant de prendre la direction du parc, les bras chargés. Elle jetait un oeil un peu partout, cherchant du regard sa soeur qui lui avait indiqué l'endroit approximatif ou elle se trouvait pour qu'elle la rejoigne. Elle profita d'être sous une tente et près d'une table pour y déposer les plats qu'elle avait fièrement ramené. Personne n'avait à savoir qu'ils n'étaient pas d'elle. C'est alors qu'elle remarqua de loin les chaussures de sa soeur dépasser des bras d'un jeune homme. Certes, elle n'était sûrement pas les seules à avoir ces chaussures aux pointes dorées, mais Ali voulait s'assurer qu'il s'agissait bien d'elle. Curieuse donc, elle s'approcha. Ce jeune homme, elle ne le connaissait pas, et en plus, il semblait bien jeune, beaucoup trop jeune... « Mau ? »
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Linus SchroederGrateful for the family we chose
MY BOOK COVER▹ posts : 788 ▹ credits : @avatar : Ilyria ›› @gif : tumblr ▹ avatar : Froy Gutierrez ▹ pseudo : monocle. ›› alice ▹ multinicks : Derrick ›› Rhett ›› Chip ›› Carter ›› Solora ›› Lowen ›› Devon ›› Jesabel ▹ age : 17 yo. ›› 20.10.2001 ▹ activité rp : open (1/5) ››malachai waiting list ››nothing Carnet d'adresses ▹relations:
You can't succeed coming to the potluck with only a fork
Si s’afficher en public n’est pas le point fort d’Andy Greenfield, il sait où il doit être présent et où bien au contraire il peut briller par son absence. Aujourd’hui, qu’il soit présent ou non n’y changera rien, tout ce qu’il peut faire c’est peut-être susciter la curiosité de certain, alimenter par l’idée de croiser des célébrités qui veulent faire valoir leur point. Et c’est ainsi qu’Andy n’a pas décider d’y aller en tant que participant, il ne souhaite pas empoisonner quelqu’un avec ses piètres talents de cuisiner, non, il s’y rend en tant que bénévole. Il a sauté sur l’occasion, lorsqu’il a eu vent de l’organisation de cette journée. Le soleil tiède d’avril baigne la maison alors qu’il fini d’enfiler ses vêtements. S’il ne veut pas être en retard au parc, il se doit de partir à l’instant, seulement, Baby n’est toujours pas revenue de faire quelques courses, lui ayant laisser leur fille. Il fait les cent pas devant le bambin, finissant par stopper sa marche devant l’enfant qui le regarde de ses yeux immenses. Elle aborde un large sourire. « Pas le choix, tu viens avec papa. » dit-il en poussant un soupir las, quelque peu ennuyer de devoir se trimballer un bébé de six mois. Ne pouvant se déplacer avec une poussette, il optait pour le porte bébé et la transformant en sac-à-dos, il la passe dans son dos, n’oubliant pas sa peluche de lapin, avant de prendre la direction du parc. Lorsqu’il arrive, il est bien en retard, tout le monde ayant mis la main à la pâte. Quelques personnes l’abordent, non pas pour sa notoriété en tant qu’écrivain américain, mais à cause d’Hedwige qui se trouve dans son dos, sa tête ballottant à droite et à gauche, les yeux lourds, ce désir de dormir qui se fait sentir. Les gens déposent leur plat sur les tables et ça va de la soupe au gâteau. Il aime voir que la population de la ville participe autant, et puis qu’il n’a pas amener un plat, il a fait un don considérable pour l’œuvre. Une vieille dame l’aborde, lui demandant de l’aide pour se servir, déposant un billet de dix dollars dans sa main en guise de don. Il sourit et commence à remplir l’assiette avec un peu de tout.
Le jeune homme semblait un peu dégourdi ou distrait, ou tout simplement, est-ce qu'il n'était qu'un jeune homme dans toute la splendeur de l'âge. Elle n'aurait su dire exactement mais en tout cas, elle reconnaissait bien aisément qu'il lui avait évité le pire. Dieu seul savait ce qu'elle aurait pu infligé à sa cheville déjà douloureuse si en touchant le sol, elle se l'était entièrement tordu. Son corps était son gagne pain et elle se devait d'en prendre religieusement soin. Mais elle ne pouvait s'en prendre qu'à elle-même. Que ça lui serve de leçon ou non, elle était en plein cauchemar. « Qu'est-ce que... », elle avait quitté le sol. Les bras du jeune homme dans son dos et à la jointure entre ses cuisses et ses mollets. Il l'avait vouvoyé et d'un coup, il perdait tout son charme. Quel âge pensait-il qu'elle avait exactement ? Elle n'était pas encore vieille, non plus. Mais sur le sujet, elle retint un commentaire. Bien que vexée. « J'aurais pu tout simplement prendre appuie sur toi... », son regard sombre croisait une nouvelle fois ses billes noires et elle ne pouvait empêcher ses lèvres écarlates de s'élargir en un petit sourire. « Mais... merci. », elle passait un bras autour de sa nuque, cherchant à lui faciliter la tâche d'une certaine façon. Mais il semblait la portait avec tellement d'aisance, c'en était déconcertant. A l'intérieur de la tente, il demandait un chaise mais personne ne se pressait pour autant. Et elle devinait qu'elle devait commencer à peser dans ses bras. « Je suis au régime, pourtant. », elle badinait. La belle brune allait se présenter à son tour quand on la coupa de court. Cette voix, elle la connaissait. Elle tournait la tête vers sa fille dont le regard était emprunt d'interrogations. Alicia était partie de la maison après elle et elle arrivait pourtant avant elle. C'est dire qu'elle n'avait pas eu à traversé un terrain miné pour arriver jusqu'ici. « Je me suis tordue la cheville. », elle lui expliquait simplement. « Tu peux ramener une chaise qu'on laisse ce pauvre Chip reposer ses bras ? », elle tournait de nouveau la tête vers le jeune homme. « Maureen. Je m'appelle Maureen et pitié, ne me vouvoie plus. », un petit rire s'échappait d'entre ses lèvres. Et pendant ce temps, son pied lui faisait de plus en plus mal.
Les rires éclatent mieux lorsque la nourriture est bonne
Lorsque j’avais appris qu’un repas collaboratif avait lieu afin d’amasser des fonds pour le lycée où je travaillais avait lieu, j’avais refusé de rester à part, me disant que j’allais participer comme je le pouvais. Au vu du caractère de l’occasion, j’avais rapidement compris que je serais plus utile dans la cuisine, à préparer certaines choses pour l’occasion, me tenant toutefois au courant de ce qui se passait, de ce qui était plus demandé, ce qui serait plus utile. Ce fut en raison de cette proximité que je m’étais imposée que j’avais été appelée en urgence, peu de temps avant de me rendre à l’évènement, avec les gâteaux et muffins préparés ces derniers jours, puisqu’il manquait de certaines choses essentielles pour que ce soit réussi. Rapidement, je me portai volontaire pour me rendre au supermarché, persuadée que je serais de retour bien rapidement, à temps pour m’y rendre, revenir, et repartir en compagnie de mon fiancé et de notre fille, que j’allais surveiller majoritairement tandis qu’Andy, lui, avait accepté de faire du bénévolat, pour mon agréable surprise. Ce que je n’avais pas prévu, c’était que j’allais me retrouver dans une allée avec des boîtes de conserve renversées, avant de me heurter à une dame qui avait apporté des coupons datant des années soixante-dix dans son porte-monnaie pour s’assurer d’avoir tous les rabais possibles et imaginables, même sur les produits discontinus depuis vingt ans. Bref, le tout prit une éternité, à un tel point que je ne fus pas surprise ou paniquée de voir que la maison était déserte à mon retour, prenant pour acquis qu’Andy était parti pour le parc. Devant faire de même, j’attrapai mes victuailles, puis je pris la route, arrivant quelques minutes plus tard. Me libérant les mains dans un premier temps, j’allai donner le résultat des courses aux organisatrices, mères d’enfants qui fréquentaient le lycée ou qui étaient sur le point de le fréquenter, avant de repérer, parmi les bénévoles, mon fiancé. Ce n’était pas tant difficile, et ça n’avait pas à voir avec son joli minois cette fois-ci; disons qu’avec un porte-bébé au dos, il se démarquait pas mal. M’approchant, je dus avouer que le voir ainsi, avec notre fille, avait quelque chose de mignon, bien que peu confortable pour l’occasion, je me doutais bien. Le laissant terminer avec sa cliente du moment - si je pouvais l’appeler ainsi - j’arrivai ensuite à sa hauteur, l’embrassant sur la joue en guise de salutation, ajoutant ensuite: « Salut toi. » Me doutant que je ne pouvais arriver comme une fleur sans m’expliquer, j’ajoutai rapidement: « Je suis désolée, les courses ont été plus longues que prévues. Il y a une dame qui… » Jetant un oeil, je vis la septuagénaire avancée qu’Andy venait de servir, m’obligeant à baisser le ton, pour dire: « C’était elle en plus ! » Devant l’ironie de la situation, je cachai ma bouche de ma main un instant, avant de reprendre contenance, me concentrer sur mon homme, lui demandant: « Ça va ? Tu veux que je prenne la petite ? », me doutant que ce n’était probablement pas l’idéal pour lui, d’autant plus que mine de rien, c’était pour ça que j’étais là, et pourquoi je ne m’étais pas portée volontaire pour être bénévole, même si j’essayais quand même de faire ma part.
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