'Lijah - Un jour je suis né, depuis j'improvise

Mes parents ce sont bien amusés ils ont fait un enfant puis cinq ans plus tard un autre puis quatre ans plus tard un autre puis trois ans plus tard encore un autre. Ils on réduit d'un an le temps d'attente entre chaque enfant en fait. Peut-être qu'ils voulaient une fille puisque quand ils en ont eu une ils ont arrêté d'en faire. Enfin ceci dit quatre c'était déjà pas mal. Pour ma part je suis le troisième, le dernier garçon et de ce fait j'essayais beaucoup d'attirer l'attention sur moi ce qui n'étais pas toujours évident avec deux frères. Mason était le plus âgé, on avait neuf ans de différence donc forcément à quatre et treize ans c'est compliqué d'avoir les mêmes centres d'intérêts. Et puis mon autre frère c'était simple il avait toujours connu Mason, depuis sa naissance et n'avais que lui comme frère avant que je débarque. Et quand on arrive comme ça après les autres on essaye juste de se faire une place et de se trouver un rôle dans la famille, que je n'ai jamais trouvé d'ailleurs. J'imagine qu'avec tout ça c'était presque évident que je serais plus proche de ma petite sœur, Melia. D'ailleurs c'est simple dès qu'elle est née je l'ai pas lâché. Même si je comprenais pas pourquoi elle pleurait tout le temps et que ça me cassait les oreilles. J'essayais juste de la faire rire en faisant des grimaces pour que ça s'arrête. Dès que j'ai appris à lire je lui ai raconté des histoires, ou plutôt je lui ai déchiffré des histoires parce que vu le temps que je mettais, à sortir syllabe par syllabe fallait pas s'étonner qu'elle s'endorme avant la fin. Bon j'avoue je l'ai déjà réveillé pour qu'elle écoute la fin. Déjà petit j'étais un emmerdeur, mais avec elle j'étais un emmerdeur gentil quand même. Ceci dit entre deux grands frères qui faisaient leur vie entre eux et une petite sœur encore trop petite pour pouvoir jouer avec moi j'étais content de pouvoir trouver mon voisin pour pouvoir m'amuser. Enfin un de mes voisins. Derrick avait un frère et une sœur mais c'était avec lui que je m'étais lié d'amitié. Deux ans de plus que moi mais ce petit écart d'âge se ressentait assez peu. "Mais non tu peux pas entrer dans notre cabane t'as pas ouvert la porte !" Mason me lança un air blasé "Les parents se demandait où vous étiez" je tournais la tête vers Dede. C'était pourtant évident qu'on serait dans notre cabane. Bon capable plus imaginaire qu'autre chose, on avait quelques branches placée de façon à délimiter la cabane. "Mais pousse toi tu vois bien que t'es dans le mur la !" ça se voyait pas forcément non mais avec des yeux d'enfant c'était quelque chose d'évident ! Ceci dit notre cabane s'est améliorée au fils du temps ! Jusqu'à se qu'on commence à la déserter et qu'on se trouve d'autres lieu de rendez-vous quand on était pas chez l'un ou l'autre. Et quand j'étais pas en train de jouer dehors j'étais avec Melia. J'allais chiper des bonbons pour qu'on les bouffe en douce. "Elijaaah, viens par ici" Oh oooh ça sentais pas bon ce ton. Je rejoignais ma mère dans ma chambre et regardais ce qu'elle me désignait de coincé dans les draps de mon lit "Je peux savoir ce que c'est ça ?" je me tordais la bouche sachant déjà que j'étais foutu "Hmm un papier de bonbon ?" Elle croisa les bras et je levais doucement mes yeux sur elle "Huhum, et qu'est ce qu'il fait dans ton lit" "C'est pas moi" Assumer ? Et puis quoi encore ? "Tu vas encore me dire que c'est un des lutins échappé du Père Noel ?" Je secouais la tête et essayais de cacher mon sourire naissant derrière ma main. Moi je trouvais ça très drôle le coup des lutins ! "Non non, c'est Mason qui l'a mis la" pas de pitié pour les plus grands. Bon par contre ma mère n'avait pas été dupe. Dommage. Il avait encore fallut que j'observe le coin de ma chambre, le front appuyé contre les murs. Soit disant pour réfléchir à ce que j'avais fait et surtout ne plus recommencer si je voulais pas avoir une autre punition. Surtout que ça allait crescendo donc si je recommençais dans pas longtemps j'allais être privé de télé. La cata, plus de dessins animés.

A mes six ans, voyant que je ne tenais pas en place ma mère m'a inscrite au basket. Fallait se dépenser et en même temps c'était un sport d'équipe, d'après elle ça allait me faire le plus grand bien. Et effectivement j'ai tout de suite bien accroché et j'ai même enquiquiné mes parents pendant deux longs mois pour avoir un panier de basket dans la cours. Que j'ai finis par avoir. J'avais une vie d'enfant banale mais très bien sauf qu'il fallut que tout change. Comme si on était dans un film dramatique. Pourtant je m'en serais bien passé ça c'est certain. J'étais à un match quand ça s'est produit. J'avais huit ans. Je m'en souvient parfaitement. Après ça j'ai d'ailleurs arrêté le basket un temps. A la fin du match que l'on avait remporté avec succès les flics attendaient à l'entrée des vestiaires. C'était pour me parler à moi. Au début j'ai flippé j'ai crus que j'avais fait une connerie et qu'ils étaient la pour m’amener en taule. On se fait vite des idées à cet âge la. Et puis après tout ça ne serait pas si surprenant que ça et je ne savais pas que je ne pouvais pas me retrouver derrière les barreaux à mon âge. Mais non ils étaient en fait venu me parler d'un accident. Celui de mes parents. J'ai crus que mon monde s'effondrait. Non seulement on avait perdu nos parents mais en plus on se retrouvait quatre orphelins. Il parait qu'on réagis tous différemment face à la mort. Pour ma part j'ai juste balancé le ballon de toutes les petites forces que j'avais à l'époque et j'ai suivis les flics calmement, je n'ai pas dis un mot de tout le trajet alors qu'ils me ramenaient à la maison rejoindre le reste de ma famille. Mais je n'ai pas échappé aux pleurs non. Dès que j'ai croisé les regards de mes frères et ma sœur c'est sortis tout seul. On aura beau dire ce qu'on veut un enfant n'est jamais mieux sans ses parents. Après ça c'est Mason qui a reprit les rennes de la famille. Il a trouvé du job et s'est occupé de nous. Pour ma part j'ai eu une période beaucoup trop mature pour mon âge. J'avais arrêté d'être un enfant, je ne m'amusais plus vraiment, je réfléchissais trop et était presque trop sérieux. Je cherchais à avoir des responsabilités, me sentir utile. On pourrait presque dire que j'ai été adulte durant une année. Une année de deuil. Projeté de force par la mort des parents dans un monde qu'un enfant ne devrait pas connaitre, à avoir conscience de choses dont un enfant ne soupçonne même pas l'existence. J'avais perdu l'innocence et la naïveté de l'enfant que j'étais. Les autres ont fait leur deuil plus rapidement, c'était toujours douloureux évidemment et ça le serait probablement toujours mais ils avaient finit par l'accepté. Comme ils l'avaient accepté j'avais décidé de faire comme si c'était mon cas aussi. Que j'avais encaissé puis accepté. Sauf que ça n'était pas le cas et à rester dans le dénis je m'étais empêché de passer aux autres étapes du deuil. Quasiment tous les soirs j'avais regardé des photos, j'allais dormir dans le lit de mes parents ou encore je leur faisait des cadeaux que je ne pourrais jamais leur donner. Ce fut une longue année.

Heureusement j'ai repris du poil de la bête après cette année. J'ai eu un déclic ! A neuf ans oui. Même si l'innocence et la naïveté que j'avais perdu ne pouvaient pas revenir. Je me suis dis que j'étais trop jeune pour être un adulte et je voulais encore profiter mon enfance. Alors j'ai arrêté de vouloir prendre des responsabilité et j'ai laissé faire mes frères pendant que je réapprenais à m'amuser. J'avais un peu abandonné Dede durant l'année précédente donc j'ai rattrapé le coup. Je l'ai pas mal vu et j'ai aussi fait la connaissance d'une de ses amies, Lisbeth. D'ailleurs elle aussi c'était un drôle d'oiseaux. Je peux même dire qu'elle a fait de moi son padawan de la connerie. J'avais déjà des notions hein on pourrait difficilement dire le contraire mais avec elle ça me donnait de nouvelles idée et puis faire des conneries ça me faisait toujours beaucoup rire et ça me permettait de retrouver des plaisirs que j'avais enfouis. Je crois que bien que décidément j'ai toujours aimé emmerder le monde, à croire que c'était un besoin. A treize ans j'ai eu ma première vraie petite amie. Enfin je dis vrai parce que bon quand j'avais cinq ans j'avais déjà trois petites amies et en même temps. C'était marrant mais pas vraiment des vraies relation. A douze ans j'avais suivis Dede dans son mouvement de rébellion et j'en faisait voir de toutes les couleurs à mes frères. Je partais chez des potes sans rentrer le soir. Et c'est donc à une soirée chez des potes un peu plus vieux que j'avais rencontré cette nana de deux ans de plus que moi. Autant dire que j'suis rapidement passée du mode gueguerre entres filles et garçons à amour entre filles et garçons ! Je leur faisait plus du tout la guerre aux filles non ! Et j'étais déjà bien prêt à passer à l'acte malgré mon très jeune âge. Ses parents étaient partis en Week-End et je l'avais rejoins du coup, les choses s'étaient enchaînées rapidement. Elle, elle n'était plus vierge et moi après ce Week-End je ne l'étais plus non plus. "Waow trop bien, je veux recommencer ! Encore et encore et encore !" Moi gourmand ? Toujours ! Et puis bon avec la main c'était bien mais c'était quand même bien mieux avec une nana ! "Attend j'ai apporté quelque chose !" Je me redressais et allait fouiller dans mon sac de cours pour revenir avec un livre, le sourire jusqu'aux oreilles "Le Kamasutra, t'es sérieux ?" Elle a éclaté de rire et j'ai beaucoup ris aussi. Mais ouais j'étais sérieux je comptais bien réussis à faire le plus de positions possible ! Je repris le livre en me vautrant à côté d'elle pour le feuilleter "J'aime bien cette position la, l'homme dans le canapé et la femme qui lui apporte de quoi grignoter !" Bon bien sûr ça n'était en aucun cas une position dans le livre et elle me l'arracha d'ailleurs rapidement des mains pour faire mine de feuilleter à son tour "Hmm moi je préfère celle la. Celle ou l'homme est un grand garçon et peut donc se bouger le cul pour aller chercher à bouffer tout seul pendant que la femme s'allonge pour prendre toute la place sur le canapé !" Je m'étais fait avoir à mon propre jeu la "Okay égalité !" Je me levais pour aller dans la cuisine ouverte pour ouvrir un placard et attraper une boite de céréales. C'est à ce moment que je l'entendis rire depuis le canapé "Echec et mat !" j'attrapais une céréales et lui balançais dessus en revenant vers elle "Laisse moi m'asseoir" Elle secoua vivement la tête faisant bien exprès de s'étirer de tout son long alors qu'elle prenait déjà toute la place "Je vais m'asseoir sur toi je te préviens" elle ne m'a pas pris au sérieux mais je me suis réellement assis sur ses jambes du coup elle a du se démerder pour se dégager de sous moi alors que je mangeais tranquillement mes céréales. "Wickerley t'es vraiment une saloperie !" je tournais la tête vers elle en lui offrant un grand sourire et en papillonnant des yeux. Ça n'a duré que quelques mois mais ça ne s'est pas finit en mauvais termes d'ailleurs j'aimerais bien la revoir.

J'ai repris le basket grâce au lycée. Ils avaient une équipe et j'ai réussis à l'intégrer sans trop de soucis. En revanche en cours je n'avais pas le même succès à part peut-être en musique où je me démerdais pas trop mal. D'après la prof j'avais l'oreille musicale. J'arrivais aussi assez souvent en retard en cours, trop occupé à fumer dans les toilettes après avoir bouché le détecteur de fumée ou encore à faire d'autres blagues de mauvais goût. Le basket c'était vraiment la seule chose à laquelle j'étais assidu. A l'époque j'avais sympathisé avec une des cherleader, Maureen, qui était devenue une amie. Elle était cool et il nous arrivait d'aller à des soirées ensemble. On buvait d'ailleurs pas mal en général "Attend attend redis moi son nom j'ai oublié" Oui parce que j'étais pas mal arraché moi aussi "Rhett" me répétais-elle en riant et en me montrant du doigt le nom dans ses contact sur le téléphone que j'avais sous les yeux. J'appelais donc le mystérieux Rhett et quand il décrocha je pris la parole alors que Maureen était déjà retournée danser un peu plus loin. Non autant pour moi, tituber. "Salut vous êtes bien sur le portable de Maureen elle est complètement arrachée, en fait moi aussi mais elle c'est encore pire du coup ben faudrait venir la chercher voilààà" il a fallut que je lui dise où on se trouvait et le fameux Rhett et bel et bien venu la chercher, ne manquant pas de me demander au passage qui j'étais. Ce que j'étais en tout cas c'était collant parce que j'ai voulu les accompagner. J'ai donc marché avec eux jusqu'à chez Rhett et après j'ai demandé si je pouvais squatter. Il a dit oui ! Du coup on a mis Maureen au lit et elle s'est endormie direct quand à nous on est allé papoter sur les canapés. "Mais Maureen et toi vous avez couché ensemble ?" le fait que je lui réponde négativement avait eu l'effet immédiat de le détendre et de se montrer beaucoup plus ouvert à la conversation. Au final on a probablement plus causé que dormis cette nuit la ! Maureen et Rhett on finit par se mettre ensemble, l'été avant la dernière année de lycée. D'ailleurs durant cette dernière année Rhett et moi étions dans la même classe, ce qui a finit de nous rapprocher. C'est cette année qu'il est devenu mon meilleur ami quand à ce qui était niveau amour moi c'était pas trop agité. Des aventures d'un soir oui mais ça n'allait pas trop plus loin. En revanche pour ce qui était de faire des conneries ça c'était toujours d'actu, et pour ça Lisbeth était d'ailleurs toujours présente. "Merde putain putain court !" Le vigile nous avait repéré en train de chourer des trucs dans le centre commercial. Donc ouais on avait courus et on avait réussis à se cacher. Du coup on a pas vraiment pu sortir de la cachette sauf que le magasin a fermé et on s'est retrouvé enfermés. On a bugué l'espace d'un instant et finalement on a éclaté de rire. On s'est éclaté comme des ptits fous toute la nuit ! On a bouffé ce qui nous faisait envie, on s'est déguisé et amusé à faire des sorte de mini rôles-play, franchement j'étais grave sexy en nana ! On a picolé aussi puis ben la nuit était longue donc on a finit par trouvé un autre moyen d'occupation. Je me demande si on voyait encore la marque des fesses de Lisbeth sur le tapis roulant d'une des caisses quand le magasin avait rouvert. Parce que oui il a bien finit par se rouvrir et on ne s'en est pas sortis comme par magie oh non ! On a été embarqué et on serait resté dans la merde un bon moment si le père de Lisbeth ne nous avait pas sortis de la. Il était venu payer la caution de sa fille au départ mais elle l'avait convaincu de payer la mienne aussi... bon en le menaçant d’abîmer une de ses voitures à laquelle il tenait tant mais ça avait marché !

Maureen a quitté Rhett sans vraiment d'explication mais apparemment ça semblait lui convenir. Sauf que Maureen était aussi mon amie donc j'ai continué à la voir. Du moins jusqu'à ce qu'elle me dise clairement qu'elle ne pense pas qu'ils aient besoin de se revoir. Pour le coup j'ai pas cherché à connaitre la vraie raison derrière ça, de toute façon elle était aussi têtue que moi. J'ai été vexé comme un poux, je l'ai très mal pris et j'ai arrêté de la voir. Un soir où je rentrais à la maison très tard et bien crevé je retrouvais ma sœur complètement ivre sur le canapé dans une position improbable. Je rigolais et la prenais en photo avant de la mettre dans une position plus confortable et de la couvrir. Je montais ensuite dans ma chambre les yeux presque clos mais ceux ci se rouvrirent directement en sentant qu'il y avait quelqu'un d'autre que moi dans mon lit. Ben ouais je m'y attendais pas du tout mais en fait c'était Crystal, l'amie de ma sœur qui avait dû aller se coucher dans le premier lit qu'elle avait trouvé, visiblement bien entamée elle aussi. Elle m'a fait un câlin puis m'a roulé une pelle. Autant dire que ça m'a surpris aussi mais ça m'a plu ! Bon ça n'a pas été plus loin. J'aurais pu en profiter mais c'était la pote à ma sœur. Le lendemain elle se sentait toute honteuse et moi je la taquinais la dessus parce que ça m'amusait. Mais du coup elle m'a plus ou moins évité après ça. Jusqu'à cette soirée quelques années plus tard où elle a frappé en espérant tomber sur Melia. Nos deux grands frères ne vivant plus à la maison familiale elle avait une chance sur deux de tomber sur elle. Mais ce soir la elle n'était pas la et c'est moi qui est ouvert à un Crys toute tristoune. Finalement elle avait vraiment besoin de parler puisqu'elle m'a quand même tout déballé à moi plutôt que de chercher à savoir où était Melia. Elle venait de quitter son premier amour après avoir découvert qu'il l'avait trompé et elle m'en a parlé toute la nuit. Moi qui ne suis pas forcément la oreille la plus attentive qu'on puisse trouver je l'ai pourtant écouté. C'est peut-être à ce moment la qu'on a commencé à tisser une relation autre que "la pote de ma sœur" ou "le frère de mon amie". Quelques mois plus tard à une soirée en petit comité chez un pote on s'est éclipsé dehors à un moment et on s'est finalement embrassé. On commençait à se tripoter quand les autres nous on finalement rejoins nous obligeant à nous arrêter. La frustration à fait que quand on s'est retrouvé seuls à la fin de la soirée on s'est sauté dessus. Crystal ne savait pas trop comment elle était censée réagir le lendemain mais je me suis comporté de façon très familière avec elle du coup elle a vite arrêté de se prendre la tête. Peut-être qu'il y aurait pu avoir plus entre elle et moi à cette époque mais au final c'est plutôt de l'amitié qui s'est développée. Enfin amitié avec bénéfices mais au final aujourd'hui elle est ma meilleure amie malgré qu'elle soit assez opposée à moi. Elle est d'ailleurs la seule à qui je viens réclamer des papouilles et de qui j'accepte de recevoir des câlins sans râler. D'ailleurs si vous me voyez avec des chouchous dans les cheveux c'est que c'est elle qui s'est amusé. En fait elle peut faire un tas de choses que j'accepterais pas venant des autres. J'ai fait une formation dans la photo et j'ai kiffé du coup j'ai décidé d'en faire un deuxième boulot. Le premier restant le basket, j'ai réussis à intégrer une équipe pro, faisant de moi officiellement un basketteur professionnel. J'ai eu plusieurs appartement durant ses dernières années puis j'ai eu envie de tenter l’expérience de la colocation. Et c'est avec Ryan que je partage mon appartement maintenant. Je ne le connaissais pas d'avant mais on a rapidement sympathisé lui et moi. Il est cool et se prend pas la tête, et puis il me supporte ! Mes deux grands frères sont partis en France, ils ont voulu qu'on vienne avec eux sans vouloir nous l'imposer. De toute façon ça faisait un moment que l'un comme l'autre avait renoncé à toute forme d'autorité avec moi voyant ce que ça donnait avec mon esprit de contradiction. J'ai préféré rester ici où j'avais tout mes repères et Melia a fait le même choix que moi. Elle et moi avions toujours été très complices c'était improbable que l'un de nous parte et pas l'autre. Ça fait cinq ans que je n'ai pas revu mes frères en cher et en os mais on se donne toujours des nouvelles. Pour eux ça a l'air de bien marcher là-bas, pour moi ça fonctionne bien aussi d'ailleurs ! Je vie ma vie comme un gamin attardé avec des billets, si c'est pas le pied ça !