Jesabriel ✻ Take time to be a butterfly (+18)

Prenant un instant le contrôle, son peignoir quittant les épaules du brun pour glisser jusqu’au sol, laissant les prunelles noisette de Jesabel le détailler. Elle l’avait toujours imaginé ainsi et cette vision ne put que la faire sourire avant qu’elle ne s’approche encore plus près de lui. Ses lèvres se posant sur son torse, elle fermait ses yeux, laissant ses mains glisser sur ses avants bras. Elle embrassait délicatement chaque parcelle de cette peau avant qu’il ne relève son visage. Son regard croisant le sien, elle entrouvrit ses lèvres pour lui rendre ces baisers. Soupirant contre ses lèvres, elle se laissait enivrer par le plaisir auquel elle faisait face. Trop longtemps elle avait retenu un plaisir comme celui-ci, elle se laissait donc aller, oubliant qu’une autre vie l’attendait à l’extérieur. Oubliant Jake. Oubliant qu’elle était mariée. Ce n’était pourtant pas dans ses habitudes, mais elle parvenait à le faire. Il la poussait doucement vers le mur et elle reculait, ne s’opposant d’aucune façon à lui, réagissant à cette attraction qu’il y avait entre eux. Le mur carrelé était terriblement froid contre sa peau chaude la faisant frissonner, durcissant par ce fait même ses tétons. Il passait ses mains sous ses cuisses, la soulevant pour une seconde fois avec facilité. Ses jambes s’enroulaient autour de sa taille, ses bras autour de son cou. Brisant l’espace qui les séparait. Elle poussait un soupir de plaisir, délaissant son cou d’une main, elle la glissait entre eux. Effleurant la lisière de son boxer. « Ça ne te gêne pas ? » demandait-elle la voix rauque de désir, faisait allusion à cet enfant qu’elle portait. Elle ne pouvait faire autrement que demander avant d’aller plus loin. Après tout, ça pouvait gêner plus d’un homme. Elle pouvait le comprendre et le respecter. Ce n’était pas non plus parce qu’ils s’étaient rendus aussi loin et aussi proche d’un but, qu’ils ne pouvaient pas vouloir reculer ! Elle n’en avait certes pas envie, pas à ce stade, mais elle voulait savoir pour lui.

Je me laissais aller cette fois ci, ne cachant plus mon désir pour elle. De toute façon là, même si je l'avais voulu, c'était foutu mon membre me trahissait. Mon pouce venait tourner autour d'un de ses tétons durcis quand à elle elle descendait sa main jusqu'à mon boxer sans le baisser. Je relevais mes yeux sur elle me demandant de quoi elle parlait. Je mis quelques secondes à comprendre qu'elle devait parler de sa grossesse "C'est vrai que c'est peut-être pas la position idéale" mais peut-être aussi qu'elle parlait de gêne par rapport au fait de coucher avec une femme enceinte et pas une gêne physique "Mais non ça ne me dérange pas" les femmes enceintes aussi avaient une vie sexuelle et même si effectivement je n'avais pas pour habitude de coucher avec des femmes enceinte je ne faisais pas partis des mecs à qui ça posait problème. En revanche pour la position c'est vrai que je n'y avais pas réfléchis. Je redescendais donc ma deuxième main pour la soutenir et l'emmenais finalement dans ma chambre pour l'allonger sur le lit. Je venais la rembrasser, ses lèvres, sa joue, sa mâchoire, son cou dans lequel je laissais échapper quelques soupires. Je me redressais et faisait passer une de ses jambes de mon autre côté pour que ses deux jambes se rejoignent et qu'elle bascule doucement sur le côté. Je venais me mettre contre son dos et me surélevais sur mon coude pour embrasser son épaule. Je baissais mon boxer de ma main libre et avant de venir balader celle ci le long de sa cuisse. Je glissais mon sexe entre ses deux cuisses, contre le sien, sans la pénétrer encore. J'entre ouvrais la bouche et remontais ma main sur son ventre puis sa poitrine pour la lui caresser en faisant des mouvements de vas et viens contre elle.

Jesabel savait que le fait d’être enceinte pouvait rebuter certaine personne, mais lorsqu’elle posait cette question, elle faisait surtout allusion au fait que ce n’était pas le sien. L’enfant qu’elle portait n’était pas le sien et elle pouvait concevoir que cela puisse être un obstacle, mais il n’interprétait pas ses mots sous cet angle. La position ne la gênait pas, son ventre n’était pas assez gros pour qu’il les gêne. Certes prédominant pour sa petite taille, il n’avait pas encore atteint sa pleine grosseur, à peine la moitié du chemin fait. Elle lui adressait un sourire soulagé de savoir que ça ne le gênait pas, elle se voyait mal revenir en arrière, mais cette acceptation signait aussi le point de non-retour. Elle ne pouvait plus reculer, alors qu’il la transportait dans sa chambre. Elle se laissait poser sur le lit, leur lèvre s’entrechoquant une nouvelle fois, elle tendait vers lui chaque partie de son corps qu’il embrassait tendrement, gémissant sous le contact de ses baisers. Elle se sentait bien ainsi, mais elle le laissait prendre la main, dirigeant leur ébat. La brune étant habitué aux positions tel le missionnaire, elle ne s’attendait pas à le voir disparaître dans son dos, harpant sa lèvre inférieure, elle fermait les yeux en sentant son baiser contre son épaule. Doux. Désirable. Une plainte de surprise, elle sentait son sexe fondre contre son membre qu’il glissait entre ses cuisses. Elle poussait cette fois plusieurs plaintes de plaisir en le sentant entre ses cuisses, sa main sur son sein. Elle guidait la sienne vers lui, la posant sur le flan de sa fesse, elle laissait ses doigts parcourir sa chair. L’effleurant de la pulpe de ses doigts pour simplement l’électriser. Tournant la tête, elle cherchait son regard. Elle le désirait plus que jamais. Elle l’implorait ses yeux assombrit par le désir. « Embrasse-moi. »

Si le fait qu'elle soit enceinte m'avait dérangé je n'aurais rien démarré, je ne l'aurais pas excité pour à la dernière minute lui dire que finalement non. Pourquoi faire ça ? On savait tous que c’était frustrant et si ça pouvait amuser parfois pour le jeu ou la provocation on était pas dans cette optique avec Jesabel actuellement. On ne se cherchait pas, on s'était simplement trouvé. Ce sourire qu'elle afficha, soulagée que je ne me rétracte pas, me fit sourire aussi. Doux mais passionné je laissais courir mes lèvres sur sa peau, m’enivrant de chaque son s’échappant de ses lèvres. Je collais mon torse à son dos et fermait les yeux en l'entendant gémir au contact de nos sexes. Je soupirais contre son oreille. Ses doigts délicats virent caresser ma peau me provoquant quelques puissants frissons. Je rouvrais les yeux en sentant sa tête se tourner et me perdais dans la profondeur de ses pupilles. C’était fou comme à cet instant je la désirais plus que tout. C'est brûlant de désir que je venais à nouveau m'emparer de ses lèvres comme elle me l'avait demandé et parce que j'en avais très envie. Je remontais ma main pour caresser sa joue, sa peau si douce. Je détachais doucement mes lèvres des siennes et passait doucement mon pouce sur sa lèvre inférieure. Sans détacher mon regard du sien je descendais ma main pour prendre mon sexe et le diriger contre l'entrée de son intimité. Je n'eu pas à beaucoup forcer et glissais assez facilement entre ses parois interne en ouvrant un peu plus la bouche sous le plaisir. "Ooh...." Mes paupières se fermaient un instant et je venais attraper le lobe de son oreille entre mes dents commençant à instaurer des mouvements de vas et viens en elle, m’insérant de plus en plus loin jusqu'à buter au fond d'elle.

Leur lèvre s’entrechoquant, elle prolongeait ses caresses sur le flan du brun. Les yeux fermés, elle savourait ce baiser. Délectable, elle s’y perdait entièrement, désirant le prolonger à l’infini, ne jamais voir la fin de ce moment qu’ils partageaient dans l’intimité de la chambre du flic. Mais il n’existe aucun moyen d’arrêter le temps, les lèvres du châtain quittant les siennes, elle ouvrait ses yeux pour le regarder. Chaque caresse la faisait vibrer un peu plus, elle perdait tout contrôle et lucidité entre ses bras. Elle ignorait comment elle en était arrivée là, elle qui s’était promis de ne jamais aller à l’encontre de ses vœux de mariage, voilà qu’elle commettait un adultère. S’immiscent en elle, elle poussait une plainte, mordant sa lèvre inférieure avant de laisser un petit cri de plaisir s’échapper. Une forme de couinement, adorable. Ses doigts qu’ils soient posés sur les draps ou sur lui, elle les enfonçait cherchant une poigne au fur et à mesure qu’il la pénétrait. Étroite, c’est ce qu’elle était, si peu souvent comblé sexuellement, elle avait gardé cette étroitesse, serrant ses parois contre cette verge chaude. Gémissement. Halètement. Elle produisait une multitude de bruit. Glissant sa main, elle allait récupérer celle de Gabriel, enlaçant une nouvelle fois leur doigt. À chaque fois qu’elle le sentait percuté le fond, elle poussait un cri de jouissance, serrant ses doigts autour des siens. S’accompagnait à cela, le bruit de leur sexe, alors qu’elle se liquéfiait contre lui, lui facilitant le passage de plus en plus.

Cette fois ci on pouvait définitivement dire que la dernière barrière était franchie. J'avais cédé et elle aussi, on s’était laissé aller à cette pulsion et je ne regrettais absolument pas. Je m'étais introduit en elle lui arrachant un gémissement puis un ptit cris. Ça me rendait fou. Les bruits qu'elle faisait me rendaient fou. Je la sentais se contracter autour de mon sexe me provoquant encore plus de plaisir. Des décharges me parcouraient le corps et la chaleur m'envahissait. Je resserrais mes doigts sur sa main et passait mon autre bras entre le matelas et elle pour venir agiter mes doigts contre son clito et érection. Je variais le rythme de mes coups de reins pour faire durer le plaisir, faisant taper mon bassin contre ses fesses quand je me faisais plus rapide. Ma respiration s'intensifiait, se faisait plus rapide et plus bruyante. J'embrassais son cou presque par urgence de sentir encore le goût de sa peau contre mes lèvres, de sentir son odeur aussi, laissant échapper soupires et gémissements rauques entre mes baisers. Je ne pensais pas en arriver à là avec elle et pourtant j'y avais bien souvent pensé. Mais n'ayant pas imaginé une seule seconde qu'elle veuille d'un autre homme que le sien c'était toujours resté de l'ordre d'un fantasme quelque part. Fantasme qui se réalisait ce soir. Je me sentais ailleurs, oubliant tout le reste et profitant du plaisir qu'on se procurait.

Elle ne pouvait dire si c’était parce qu’elle était avec lui ou était-ce dû à ses hormones, mais elle se sentait fébrile. Chaque mouvement semblait décuplé, augmentant la sensation qu’elle pouvait ressentir. Elle perdait la tête, atteignant des octaves plus aiguës que jamais. Sa voix cristalline chantait son plaisir à chaque coup qu’il lui portait, se tortillant en sentant ses doigts contre sa boule de chair si sensible. Elle fermait les yeux, sa vision bien trop embrumée pour qu’elle puisse y voir quelque chose de toute manière. Le plaisir grimpait en elle, brisant les souvenirs de plaisir qu’elle avait déjà connu dans sa vie. Un souvenir pratiquement oublié. Des sensations perdues. C’était agréable à revivre, ressentir. « Je... » elle n’avait pas le temps d’achever sa phrase qu’elle explosait contre lui, ses doigts serrant sa main alors que son sexe l’emprisonnait en elle, elle entrouvrait sa boucle pour laisser un cri s’en échapper. Jouir comme ça, elle ne l’avait pas fait depuis des années. Mais elle se sentait sensible, même réceptive à chaque caresse. « Continue... » murmurait-elle la voix brisée par son orgasme, mais elle avait encore plus envie de lui, tout comme elle espérait lui faire atteindre un tel nirvana.

Je me serrais contre elle, la serrait contre moi, comme une envie irrépressible de la sentir un maximum. Le plaisir qu'elle exprimait haut et fort raisonnait dans ma tête, rendant superflus tout le reste. Il n'y avait plus que nous deux en train de faire l'amour. Je sentais au son de sa voix que ça montait de plus en plus et accélérais le mouvement de mes doigts sur son bouton de plaisir. Je la sentais se crisper à plusieurs reprise, resserrer son emprise sur ma main avant d'atteindre l'orgasme. Je n'avais pas pu m’empêcher de la regarder. Jes en train de jouir c’était magnifique et son plaisir était contagieux. Malgré sa respiration haletante elle me glissa de continuer et je ne comptais pas la faire répéter ! J'embrassais son épaule et je remontais la main qu'elle le tenait pas sur un de ses seins. Donnant de grands et profonds coups de reins je sentais à mon tour cette sensation grandir et se faire de plus en plus intense. J'enfouissais ma tête dans son cou en fermant les yeux et la serrait contre moi. Restant au fond d'elle et moment d'éjaculer je ne retenais pas quelques gémissements. Donnant encore quelques coups de reins pour les derniers jets. Je me décontractais dans un soupire et me retirais d'elle sans pour autant m'éloigner. En sueur je reprenais mon souffle. J'étais bien, incroyablement bien.

C’est en osmose que Jes se sentait, lové contre Gabriel, son corps frétillant de plaisir, répondant à ces sensations sensorielles. Le corps lourd, mais la tête légère, elle pressait ses fesses contre le châtain l’insistant à continuer encore un peu plus, toujours plus alors que son corps réagissait à nouveau au sien. Cette explosion, une chaleur envahissant son corps, fruit de leur ébat qui la fit gémir encore. Elle relâchait sa main dont les jointures avaient blanchi sous la force de sa poigne, venant la déposer sur les draps, elle les caressait en cherchant à reprendre ses esprits. Il avait joui en elle, une chose que seul Jake avait fait auparavant, sa main sur les draps glissait entre ses cuisses venant récolter du bout des doigts sa semence qui s’écoulait contre ses jambes et ses fesses. Lentement, elle approchait sa main de son visage, son regard rivé sur ce liquide blanc. Elle aurait dû être en colère qu’il se permette de jouir en elle, mais elle n’en avait pas la force. Planant sur son nuage de plaisir. Elle guidait ses doigts à ses lèvres et en goûtait la saveur du bout de la langue. Sa saveur. Elle fermait les yeux, avant de se retourner pour se blottir contre lui, ses doigts se perdant dans les poils de son torse. Silencieuse, elle fermait les yeux pour simplement savourer ce moment où ils étaient encore seuls au monde.

C'était différent de coucher avec elle. Apres tout elle n'était pas la première avec qui je me laissais aller mais je n'étais pas dans le même état d'esprit. Il y avait quand on ne faisait que coucher,  une baise quoi, mais là, même si on avait répondu à une pulsion, je lui avais plutôt fait l'amour. Le plaisir était monté encore et encore jusqu'à exploser et je me sentais incroyablement bien. La respiration encore un peu rapide je restais contre la petite brune, respirant l'odeur de ses cheveux. Silencieux je suivais ses geste du regard et en la voyant ramener sa main à sa bouche pour goûter ma semence qui avait coulé de son intimité je devais bien avouer que ça me surprenait. Pas que je la jugeais, juste que je découvrais Jesabel dans une nouvelle intimité. Elle se tourna face à moi pour venir perdre sa main sur mon torse, provoquant au passage quelques frissons du bout de ses doigts fins. Elle avait les yeux fermés et moi je ne les détournais pas d'elle, de son visage. Elle semblait apaisée. Je venais doucement lui dégager le visage de quelques cheveux qui y restaient collés puis caressait sa joue. "Je suis peut être pas obligé de dormir sur le canapé finalement" et par la je voulais pas dire que elle elle devait y aller hein. Je souriais légèrement. Si des remords devaient venir ils arriveraient probablement plus tard parce que pour l'instant je n'en avais pas. Alors que je venais de coucher avec une femme mariée et que ça n'était pas franchement dans mes habitudes. Je déposais un baiser sur son front en fermant les yeux avant de recaler ma tête contre le coussin.