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 431 > They never say thank you when you save them | Jesabriel

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Gabriel A. WinchesterFriendship is easier made than kept
Gabriel A. Winchester
MY BOOK COVER▹ posts : 2107
▹ credits : TAG (vava), Monocle (premier crackship)
▹ avatar : Scott Eastwood
▹ pseudo : TAG
▹ multinicks : Le seksy beau brun masseur et sereal baiseur alias Jared feat Ian Somerhalder & La barmaid au caractère bien trempé alias Megara feat Phoebe Tonkin & Le vigile féministe de deux mètres avec les cheveux longs alias Cam feat Jason Momoa & La garçon manquée qui tape la causette aux morts alias Vic feat Mila Kunis
▹ age : 33 ans (13 janvier 1985)
▹ activité rp : RPs en cours: Eric #2Jesabel #4

RPs terminés: Eric #1AmeliaAmaraIsaiahSujetCommunLexieJesabel #1LeviJesabel #2Jesabel #3Lorenzo

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MessageSujet: Re: 431 > They never say thank you when you save them | Jesabriel   431 > They never say thank you when you save them | Jesabriel - Page 3 EmptyMer 28 Mar - 5:45



❝They never say thank you when you save them❞
Jesabel & Gabriel
Finalement je me confiais plus facilement que je ne le pensais à la jeune femme. Faut dire que le dialogue passait assez bien entre nous donc c'était une suite logique au final. Je lui parlais autant de choses sérieuses que de petits détails insignifiants de ma vie comme le fait que j'ai été un grand fan de Zorro étant petit. Au final peut-être même que j'allais bel et bien finir par lui parler du boysband qui sait ? J'étais à l'aise avec elle et j'avais l'impression que tout ce que je le disais ne sortirait pas d'ici, qu'elle n'irait pas en parler à tout le monde. Et pourtant qu'est ce que j'en savais au fond ? Je la connaissais trop peu pour savoir comment elle allait réagir une fois que je ne serais plus la. Mais elle m'inspirait confiance et parfois je n'avais juste pas envie de me méfier. Se méfier de tout c'est pas vivable alors quand j'avais une bonne intuition comme c'était le cas avec Jesabel j'acceptais le fait de lui faire confiance sans la connaitre et sans me dire que c'était risqué ou je ne sais quoi d'autre. Elle me donnait envie de prendre les choses simplement sans avoir à me poser des tas de questions. Alors je me laissais juste entraîner et je passais un très bon moment. Je l'avais fait beaucoup parlé d'elle quand j'étais dans la voiture et en particulier de sa relation avec son mari. Déformation professionnelle peut-être mais du coup maintenant c'était elle qui voulait savoir des choses sur moi mais je n'arrêtais pas pour autant de poser des questions. Je la trouvais intéressante et même intriguante je dirais. Quand j'en venais à lui demander à quoi je pensais actuellement je ne m'attendais pas à ce qu'elle évoque son mari vu qu'elle m'avait clairement fait comprendre que je devais éviter le sujet si je ne voulais pas qu'elle coupe court à tout ça. Ceci dit elle n'avait pas tord, je ne pouvais pas m'empêcher de penser qu'elle devrait quitter son mari. Pour la simple et unique raison que j'étais persuadé que si je lui demandais si elle tomberait amoureux de lui en le rencontrant aujourd'hui sa réponse serait non. Ou en tout cas la réponse serait non mais la sienne serait peut-être différente si elle se voilait la face. Mais je ne l'imaginait pas une seconde tomber amoureuse de son mari aujourd'hui. Si elle était encore la c'était parce qu'elle était amoureuse de l'image de son mari avant qu'il ne devienne un enfoiré, image à laquelle elle se raccrochait, pleine d'espoir de le revoir comme ça. J'aimerais pouvoir lui poser cette question ne serais-ce que dans l'espoir qu'elle puisse peut-être réaliser un peu plus la chose. Mais j'avais dis que je n'en parlerais plus... C'était peut-être mieux pour l'instant, la pauvre je lui en avais déjà fait subir pas mal quand on était encore dehors. Du coup pour éviter de repartir dans le drama j'avais plutôt rebondis sur ce qu'elle avait rajouté juste après « Et tu pensais à ton sandwich ou le chocolat chaud ? » Mon sandwich il m'était complètement sortit de l'esprit ! Bien qu'à en reparler elle allait me donner faim puisque du coup je ne l'avais même pas mangé en entier. Non je l'avais entamé puis rapidement plus ou moins caché quand elle était arrivée l'air de rien. Et le peu que j'avais mangé n'avait pas comblé mon estomac qui n'avait rien avalé depuis pas mal d'heures, à part du café. En tout cas avant que j'arrive ici et que j'ai le droit à la spécialité de Jesabel "Au chocolat chaud, il était vraiment délicieux ! Ça me fera peut-être une autre excuse pour revenir te voir qui sait ?" je venais en quelque sorte d'avouer que j'en étais à chercher des prétextes pour venir la voir. Bon certes c'était sur le ton de l'humour mais au final j'avais suffisamment parlé avec elle pour être sûr d'avoir envie de la revoir. Resterais à savoir si de son côté elle en aurait envie aussi.

« Ah bon ? Tu n’es pas du genre à beaucoup parler de toi en général ? » j'haussais les épaules tout en continuant de m'occuper de son dos "C'est pas vraiment que je refuse de le faire, je ne cherche pas à me la jouer mystérieux à ne pas vouloir dévoiler mon passé mais simplement que j'en ai pas souvent l'occasion en fait" celui qui devait en savoir le plus c'était mon partenaire au travail et meilleur ami dans ma vie. Lui il en connaissait beaucoup sur moi, probablement plus que quiconque en dehors de ma famille bien sûr mais eux ça parait plutôt logique qu'ils connaissent mon passé. Mais en dehors d'eux toutes les personnes que je rencontrais savaient comment j'étais, connaissais ce que je faisais dans mon présent mais je n'avais jamais vraiment à parler de mon passé. Puis quand je draguais j'étais plus du genre à m'intéresser à la fille qu'à raconter ma vie, ça semblait assez logique. Ceci dit si elles me posaient des questions je ne fuyais pas non plus mais ça n'arrivait pas si souvent. Parler de soi comme ça c'était plutôt quelque chose qu'on faisait quand on voulait ouvrir une porte, laisser la possibilité de s'attacher. Quand on acceptait qu'il puisse y avoir une suite. C'était d'autant plus curieux que je parle de tout ça à une femme mariée du coup j'imagine... Une fois assis en face d'elle ça avait été à son tour de m'en dire un peu plus sur son passé et j'apprenais des choses dont je n'aurais pas pu me douter et c'est vrai que sur le coup à côté d'elle je m'estimais chanceux « Pourquoi ? Parce que j’ai perdu mes parents ? C’est vrai que lorsque j’étais jeune j’espérais les voir revenir. Mais je devais me rendre à l’évidence, la mer ne nous les redonnerait pas. Mais rien empêche que j’aie eu une très belle vie, j’ai une très belle vie. » ça allait devenir difficile de ne pas évoquer une seule fois son mari. Est ce qu'elle avait vraiment une belle vie maintenant ? Pour moi non. Sur certains niveau je ne disais pas mais sur un des plus important non. Son mari elle le voyait tous les jours, elle vivait avec et il lui menait la vie dure. Mais en la voyant sourire je balayais ça de mon esprit pour elle et je souriais aussi « La tragédie ne rend pas toujours les vies difficiles, mes grand-parents ont très bien prit soin de nous, on a eu droit à un foyer tout aussi chaleureux et aimant que celui qu’on avait. » J'hochais la tête. La dessus j'étais d'accord avec elle. "C'est vrai je n'aurais pas dû dire que tu avais eu une vie difficile, je voulais plutôt dire que tu avais vécu des choses difficiles mais en effet ça n'empêche pas d'avoir une belle vie et de vivre des belles choses" Et encore heureux sinon ça serait vraiment triste et j'espérais bien que Jesabel aie vécu pleins de bons moments, j'espérais aussi qu'elle en vivait toujours. « Oui, en fait, j’amène souvent quelqu’un avec moi. C’est bien de faire connaître autre chose aux gens. » je souris en la regardant. Elle avait vraiment quelque chose de très pure, je ne voyais pas quel autre mot mettre dessus mais je trouvais ça beau « Tu aurais préféré un frère ? » j'haussais les sourcils sous la surprise du moment avant de rire et de secouer la tête "Oh non j'échangerais ma sœur pour rien au monde et puis quand on y pense j'ai un peu un frère d'adoption, celui que tu as vu ce matin" Oui c'était mon meilleur ami mais la qualification de frère lui allait aussi. Enzo il faisait partis de ma famille en quelque sorte. Alors oui c'était tout comme si j'avais un frère. Je crois bien que la question qui me surpris encore plus que toutes les autres fut bien celle où elle me demanda si j'aurais voulu l'embrasser si elle avait été célibataire. J'étais étonné qu'elle se pose la question, étonné que la réponse l'intéresse et étonné qu'elle ose me poser la question. Donc oui autant dire que ça me surprenait sur tous les points et ça avait même eu pour effet de n’embarrasser un peu « Je n’ai pas dit qu’on ne pouvait pas l’être, seulement éviter de parler de mon mari. » je ris légèrement "Très bien je retiens" enfin je disais ça mais je n'allais pas poser de questions trop indiscrètes pour autant. En tout cas ça n'était pas dans mes projets pour l'instant. Je ne me voyais pas lui demander sa position sexuelle préféré ni à quelle âge elle avait couché la première fois, non vraiment pas. Pour aller jusque la il restait une ou peut-être plusieurs barrières à franchir, peut-être aussi quelques verres d'alcool à boire pour les franchir mais la on se connaissait depuis trop peu de temps, c'était trop tôt. Ceci dit elle avait franchis une barrière à nouveau en posant cette question. Je finis quand même par répondre, et positivement. Peut-être qu'elle s'y attendait d'ailleurs, elle avait peut-être remarqué qu'elle me plaisait, sinon elle n'aurait peut-être pas posé la question. Et moi il fallait peut-être que j'arrête d'analyser pour comprendre ce qui l'avait poussé à poser la question. Surtout que je pouvais tout simplement lui demander « Peut-être l’envie d’entendre que je suis toujours désirable malgré mon apparence. » il y avait quelque chose d'un peu triste dans cette réponse "Tu sais tes blessures ça ne change absolument rien au charme que tu dégages et ça n'est pas parce que j'ai vu tes ecchymoses que je ne suis pas capable de voir que tu es belle" mais ça elle l'avait déjà compris puisque je lui avais dis que j'aurais envie de l'embrasser "En te regardant dans un miroir tu ne t'en rends pas compte toi que tu es jolie ?" il faudrait pourtant être aveugle non ? Mais c'était très souvent plus difficile avec soit même qu'avec les autres. Moi même quand je me regardais dans le miroir je ne me disais pas que j'étais beau, je ne me disais pas non plus que j'étais moche, juste que j'étais moi. Je connaissais trop ma tête. Alors je pouvais comprendre qu'on ai besoin de l'avis de quelqu'un d'autre "Surtout quand tu souris" ah son sourire c'était quelque chose. Déjà pour ma part je trouvais toujours une femme bien plus belle quand elle souriait mais avec Jes c'était une femme déjà belle alors quand elle souriait forcément c'était dur de ne pas être sous le charme. Visiblement elle ne semblait pas s'attendre à ce que je lui retourne la question et fut encore bien plus embarrassée que moi en se cachant derrière ses mains « Mais qu’ai-je fais. » moi la je ne pouvais pas m'empêcher de rire mais je ne comptais pas lui épargner la réponse pour autant, je voulais vraiment savoir maintenant que moi je lui avais répondu ! « J’en sais rien. » j'appuyais mes coudes sur mes genoux en croisant mes mains. C'était pas vraiment une réponse ça « Peut-être bien. » Ah c'était déjà mieux, et ça me faisait sourire. J'y pouvais rien ça me faisait plaisir "Donc s'il n'y avait pas eu ton mari il y aurait pu y avoir quelque chose entre nous" c'était plaisant et en même temps maintenant que je savais ça je trouvais ça encore plus nul qu'elle soit encore avec son mari "Mais en un soir je te plais assez pour que tu me dises que tu aurais aimé que je t'embrasse, c'est plutôt très flatteur je dois dire" peut-être qu'il aurait fallut éviter ce sujet en fin de compte. Parce que maintenant qu'on en parlait voilà que mes yeux s'attardaient sur ses lèvres et je mis quelques secondes avant de le remarquer et de regarder ailleurs. Quelques secondes qui suffirent pour que je me dises que même dans cette réalité j'aimerais l'embrasser. Et je savais maintenant qu'elle pourrait en avoir envie aussi sauf que je n'avais pas le droit de le faire parce qu'elle était mariée. Même si je n'avais pas de respect pour son mari j'en avais pour elle et donc je ne pouvais pas. Alors j'aurais préféré ne pas y penser. « Tu parles comme si on allait se quitter. » Oh ! Non c'était pas le but mais c'est vrai qu'en y repensant c'était un peu l'impression que ça donnait. Je voulais juste lui faire comprendre qu'elle était une belle rencontre et que je ne risquais pas de regretter d'être venu ce soir mais ça ne voulait pas dire que j'allais l'abandonner maintenant à moins qu'elle le veuille. « C’est sur qu’on devra se dire au revoir, mais… » mais ? Je ne l'interromps pas ayant envie de savoir la fin de sa phrase « Tu dois déjà rentrer chez toi ? Tu ne veux pas rester encore un peu ? » elle avait envie que je reste alors. Ce qui me fit automatiquement sourire alors que je ne répondais pas encore. J'en déduisais qu'elle appréciait ce moment autant que moi « Parce que moi, je veux bien que tu restes encore. J’aime bien ta présence, je suis aussi heureuse qu’on se soit rencontré. » je la trouvais adorable encore une fois "Si tu insistes" je ris légèrement avant de reprendre "Je comptais pas partir maintenant en réalité, j'envisageais plutôt de rester jusqu'à ce que tu me foutes à la porte" et la pour le coup j'étais tout à fait sérieux. Je partirais dès qu'elle n'aurait plus envie de me voir mais tant qu'elle avait besoin de compagnie je resterais, et puis j'étais bien ici donc je n'étais pas impatient qu'elle me demande de partir. Je me relevais et venais me rasseoir sur le canapé, mais cette fois ci tout prêt d'elle puis j'appuyais mon dos contre le dossier. "Si tu veux, un jour ou tu auras envie de perdre un peu de ton temps avec moi, je te montrerais où je vis" je faisais un petit mouvement de tête sur le côté "Bon c'est pas aussi grand qu'ici" je ris légèrement "Ni aussi bien décoré, je vis en appartement" je tournais la tête vers elle "En tout cas si un jour t'as besoin d'un endroit où aller ben tu pourras toujours venir te réfugier chez moi" je me rendais compte en le disant à voix haute que ça pouvait paraître un peu bizarre et on pouvait même facilement se demander pourquoi ça serait chez moi qu'elle déciderait aller "Enfin tu dois bien avoir d'autres endroit ou aller, je me doute, mais ben... ça en fera un de plus, sait-on jamais" Bon pour qu'elle puisse entrer faudrait que je sois chez moi ceci dit mais le soir ou la nuit il y avait des chances que j'y sois. Je sortais certes mais pas tous les soirs. Et puis si besoin elle avait aussi mon numéro. "Je me rend bien compte que c'est bizarre tout ce que je dis la, mais ça part juste de bonnes intentions promis, c'est peut-être un petit peu maladroit par contre je te l'accorde" j'allais finir par faire mon propre procès mais je n'avais pas envie qu'elle se fasse de fausses idées sur moi parce que ça n'était pas vraiment des choses qu'on disait à une personne rencontrée le soir même. Après tout je ne disais jamais ça à des personnes que je rencontrais le soir même et même aux autres je ne disais pas à tout le monde de venir frapper chez moi au besoin sinon je serais pas dans la merde. Mais elle si, je lui avais dis. Et je pensais vraiment ce que je disais. Si elle venait chez moi parce qu'elle avait besoin d'aide ou qu'elle voulait se réfugier, voir simplement parler en fait, et bien elle était la bienvenue.
©️ Pando
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Jesabel Cummings
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431 > They never say thank you when you save them | Jesabriel - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: 431 > They never say thank you when you save them | Jesabriel   431 > They never say thank you when you save them | Jesabriel - Page 3 EmptyJeu 5 Avr - 6:47

Gabriel & Jesabel

your silence will not protect you

They never say thank you when you save them
« Tu reviendrais me voir simplement pour mon chocolat chaud ? » demande-t-elle un sourire aux coins de ses lèvres cendrées. Elle se demande s’il est sérieux ou non, mais peut-être ne devrait-elle pas se poser tant de question. Est-ce que ce serait bien vu qu’elle le revoit ? Elle ne sait pas trop. Leur histoire n’est pas comme les autres, elle ne peut pas parler d’amitié, mais il devient de moins en moins un inconnu à ses yeux. Comment peut-elle alors le qualifier ? Elle n’en sait rien et ça la turlupine de ne pas savoir comment le décrire. Une étiquette bien loin d’être vilaine, elle aimerait lui mettre, mais elle ne trouve pas quoi écrire sur celle-ci. Elle a beau pensé, elle n’en a aucune idée. Ça serait sans doute plus simple si elle arrivait à mettre un doigt sur ce qu’il est pour elle. Elle ne se sentirait pas coupable de le revoir. Le simple fait qu’elle se sente coupable lui fait dire qu’elle ne devrait pas le revoir, mais elle a envie de recroiser sa route. En découvrir plus sur l’homme qu’il est. Elle découvre de plus en plus sur lui au fur et à mesure qu’ils discutent et elle le trouve charmant. « Hum. » S’il ne désire pas se la jouer mystérieux, c’est exactement ce qu’il est en train de faire et ça la fait sourire. « C’est pourtant ce que tu es en train de faire. C’est à se demander ce que tu peux bien cacher, quels sont tes plus grands secrets ? » Lui connait sans doute le sien, celui qu’elle cache à la majeure partie des gens qu’elle connait. Bien sûr, elle en possède d’autre, mais ils ne sont pas aussi majeurs que celui qu’il est en train de panser. Seule Jada doit tout connaître d’elle et cela dans le moindre recoin, petit détail. Évidant lorsqu’on sait qu’elles ne se sont jamais laissées depuis qu’elles se sont rencontrées dans cette rue de Brooklyn. Elles ont fait les quatre cents coups ensembles. Et la brune sera la première et sans doute la seule à qui elle parlera de Gabriel. Jesabel sait que sa meilleure amie ne risque pas d’aimer ou d’accepter cet échange qu’elle a présentement avec cet officier, mais ça Jesabel peut le gérer. Elle connait Jada et son caractère. Elle est sa plus vieille amie, cette personne à qui elle s’est accrochée après le décès de ses parents. « Ne t’en fais pas, les gens ont souvent tendance à penser que dès l’instant où nos vies sont plus éprouvantes que la leur, nos vies sont plus difficiles. » Elle ne lui en veut pas, le jugement est humain, elle peut comprendre qu’il ait été étonné de découvrir cela à son sujet, mais elle ne l’a pas dit pour qu’il s’apitoie sur son sort, qu’il la prenne en pitié. Elle en parle simplement parce qu’elle y arrive, elle a fait son deuil et pour elle, ce n’est pas difficile de dire les choses comme elles sont. Elle n’a pratiquement plus de souvenir de ses parents, mais elle garde en mémoire de très bon souvenir malgré tout. Elle a été chanceuse, voilà tout. Comme elle est chanceuse d’avoir sa sœur ou bien Jada, elle ne pense pas à Heath, trop longtemps que tous les deux ne se sont pas croisé, qu’ils n’ont pas échangé des mots. Avec son frère c’est toujours plus compliqué, mais elle comprend. Il est l’homme de la famille, l’aîné, celui qui devait veiller sur ses deux petites sœurs. Elle adresse un sourire à Gabriel. « Un frère d’adoption ? » Elle ne comprend pas, mais bon une famille peut être différente pour chaque personne. Il n’y a pas que le lien de sang pour unir les gens. Elle brise une fois de plus les barrières qui les séparent, celles-ci volent en éclat alors qu’elle franchi une porte dont il sera sans doute impossible de revenir en arrière. Pourquoi elle le fait ? Encore quelque chose sans réponse. Se n’est pas si simple, elle ne comprend tout simplement pas pourquoi avec lui elle est si ouverte. Elle lui parle sans réfléchir, elle ne prend même pas la peine de peser ses mots et pourtant, elle aime bien garder contenance, avoir une attitude irréprochable. Jamais elle n’aurait été du genre à poser ce genre de question et elle vient de le faire. Et il n’y a rien de plus triste que la raison qu’elle se donne pour expliquer pourquoi elle en est venue à lui demander cela. Elle sent ses pommettes devenir chaudes, elle ravale difficilement. Des compliments, elle peut en recevoir, mais elle sait que les gens le font avant tout pour graisser la patte de son mari. Ils ne pensent pas à elle, se sont de beaux parleurs, des langues de vipères. Mais venant de Gabriel c’est différent, elle le sent franc et il dit tout cela après avoir passé quelques minutes à regarder son dos meurtri. « Merci. » Elle s’étonne, peut-être qu’elle ne se regarde pas, peut-être qu’elle ne prend pas le temps de bien se voir. « Je ne sais pas ce que je suis. » dit-elle en poussant un soupir. Elle se trouve pathétique, mais elle ne soulève pas ce détail. Elle sait qu’il la contredira. Lorsqu’il parle de son sourire, elle ne peut faire autrement que de sourire, elle sourit pour lui. Relevant son regard vers lui, elle glisse ses doigts dans ses mèches rebelles qu’elle va porter derrière son oreille, ce sourire toujours bien présent sur son visage. Un sourire qui s’éteignit avec le retour de la pareille. Elle ne cache aucunement son étonnement en premier lieu, mais bien vite ses mains viennent cacher son visage. Elle n’en revient pas, réfléchissant, elle ne sait toujours pas quoi répondre. Prise à son propre jeu, elle se sent idiote. Elle s’empresse de retirer ses mains de son visage, regardant l’officier assis devant elle. « Je dis peut-être bien, je n’ai pas dit que ça aurait pu se produire. » s’emporte-t-elle, les joues cramoisies, son corps la trahie et elle le maudit d’être si facile à déchiffrer à cet instant. Elle ne sait pas si elle désir réellement l’embrasser, tout ce dont elle est certaine, c’est qu’elle se sent bien en sa présence, elle a confiance. Des sentiments qu’elle n’a pas éprouvés depuis longtemps. Elle se répète donc qu’elle est mariée, qu’elle n’est pas célibataire et qu’elle ne devrait pas flirter. Elle ne flirt pas, pas qu’elle sache, mais une part d’elle lui dit que c’est bel et bien ce qu’elle est en train de faire en lui posant ces questions. Le rouge reste bien visible sur ses joues. « Je ne l’ai pas dit. » En fait, si. Seulement, elle ne veut pas l’assumer. Elle préfère se dire qu’elle ne l’a pas dit, c’est plus facile pour elle d’accepter qu’elle ait dit quelque chose qu’elle n’aurait pas du dire. Elle ne peut pas désirer ses lèvres, se serait une trahison envers Jake. Elle s’en veut déjà de simplement y avoir pensé, une seconde, une seconde de trop pour elle. Et malgré ça, elle continue sur la voie de la trahison. Elle ne désire pas le voir partir, elle veut qu’il reste avec elle, encore un peu, toujours un peu plus. Elle ne doit pas et pourtant, elle se sent soulagée qu’il reste. Un sourire se dessine sur ses lèvres. « Te mettre à la porte… » Ce n’est pas quelque chose qu’elle serait capable de faire. Si elle pouvait sans doute qu’elle aurait mis Jake à la porte bien des fois avant de capituler. D’accepter son sort en sachant qu’il la retrouverait toujours, qu’elle ne peut tout simplement rien contre cela sauf accepter sa vie. Elle se conforte dans l’idée que l’espoir pour guérir tous les mots, mais elle se souvient des cinq mois passés avec Jada. Elle avait retrouvé sa liberté, elle vivait normalement. Peut-être que dans cette période si elle avait croisé Gabriel, elle lui aurait offert ce baiser, mais aujourd’hui, ces mois appartenaient au passé. Elle appartient à Jake et qu’importe l’endroit où elle se trouve, il la trouvera toujours. Elle le regarde prendre place sur le canapé à nouveau, ses iris le détail. Il prend des aises et ça ne la dérange pas, ils sont si proches que si elle remue un peu, leur corps pourraient venir se frôler avec aisance. « Au moins, tu ne vis pas dans le sous-sol de tes parents. » Elle le taquine. « Mais je suis sûr que ton chez toi est aussi bien, même mieux qu’ici. » Sa maison a beau être luxueuse et bien décorée, bien souvent le vide qui y réside est encore plus sanglant que n’importe quoi d’autre. Elle le regarde. « Merci, je tenterai de m’en souvenir. » dit-elle sachant que d’une certaine façon, elle se sentirait gênée de débarquer chez lui. Mais elle apprécie l’intention qu’il a envers elle. Elle rigole en le voyant patauger, il semble s’enfoncer à vue d’œil et elle trouve ça adorable. Sans prévenir, elle fait encore une chose insoupçonnée venant d’elle. Délicatement, elle vient poser sa tête sur l’épaule de Gabriel. Elle se sent étrange. « C’est sûr, je peux aller chez certaine personne. Seulement, tu es le seul que mon mari ne connait pas. » Elle ouvre une porte. « Et ne t’en fais pas, j’ai bien compris tes intentions. Tu ne cesses de me les montrer depuis tout à l’heure. » Peut-être pas en totalité, mais elle sait qu’il désir la protéger, ça elle l’a bel et bien compris. Pour le reste, elle préfère ne pas y penser, ne pas se torturer l’esprit avec tout cela. Elle ne se ferait que du mal si elle entrevoit les autres. Elle ferme les yeux, se dire qu’elle doit se fermer lui fait mal. Cet homme lui fait quelque chose. « Tu n’aurais pas faim ? » demande-t-elle avec cette envie de changer de sujet, elle ne veut pas sentir cette douleur qu’elle ressent au creux de son ventre. « Moi je meurs de faim. » Elle se lève, quittant le confort de son épaule, pour prendre la direction de la cuisine qui se trouve à être dans la même pièce que le salon, un air ouvert tout simplement gigantesque. Elle replace sa nuisette qui s’est froissé le temps qu’elle fut sur le canapé. Elle fini par ouvrir le frigo et regarde à l’intérieur, elle ne possède pas grand-chose, en fait si, mais très peu de chose qu’elle peut cuisiner. Elle se mord la lèvre inférieure. « Je n’ai pas grand-chose… » dit-elle, alors qu’elle ne sait même pas s’il a faim. Elle se redresse : « Je peux faire des œufs à la coque, c’est à peu près tout ce que je sais faire, ça et le kraft diner, mais je n’en ai pas ici. » dit-elle en affichant une moue désolée. La cuisine et elle, ça fait décidément deux !  
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MessageSujet: Re: 431 > They never say thank you when you save them | Jesabriel   431 > They never say thank you when you save them | Jesabriel - Page 3 EmptySam 5 Mai - 20:56



❝They never say thank you when you save them❞
Jesabel & Gabriel
« Tu reviendrais me voir simplement pour mon chocolat chaud ? » Bon de toute façon je crois qu'au point où j'en étais je pouvais bien lui dire non ? "Pour le chocolat chaud et pour la personne qui fait le chocolat chaud" Plus pour la personne que le chocolat chaud d’ailleurs même s'il était excellent. Est ce que ça serait vraiment une surprise pour la jolie blonde ? Pas forcément. Après tout je m'étais un peu rapidement immiscée dans sa vie mine de rien. J'étais revenue surveiller chez elle alors qu'on ne m'avait rien demandé et après lui avoir pas mal parlé de sa situation avec son mari, qui est pourtant de l'ordre de l'intimité, voilà que je me retrouvais chez elle. Et maintenant on ne parlait plus seulement d'elle mais aussi de moi. Elle me posait aussi des questions. Je pense qu'on avait déjà franchis un cap, si j'avais toujours été juste le flic qui surveillait dans sa bagnole elle ne se serait pas permise ce genre de question. Du moins j'imagine. « C’est pourtant ce que tu es en train de faire. C’est à se demander ce que tu peux bien cacher, quels sont tes plus grands secrets ? » j'haussais les sourcils avant de sourire. Je n'avais pas vu les choses comme ça et n'avait pas pensé une seconde que dire ça pourrais déclencher sa curiosité. "Donc tu as envie de connaitre ma vie et mes secrets ?" Même si on ne pouvait pas dire que ma vie soit remplie de secret. J'évitais le sujet boysband en général c'est vrai mais sinon... Quoi que je ne me voyais pas parler de mon deuxième boulot tout de suite à Jesabel. C'était curieux d'ailleurs, habituellement je m'en fichais bien. Bon évidemment j'évitais de dire aux personnes que j'arrêtais que je faisais des strip-tease mais en dehors du boulot en général j'en parle sans trop de problème. Peut-être bien que je me souciais de ce qu'elle pouvait penser de moi en fait. J'avais parlé un peu trop vite en disant qu'elle avait eu une vie plus difficile que la mienne. « Ne t’en fais pas, les gens ont souvent tendance à penser que dès l’instant où nos vies sont plus éprouvantes que la leur, nos vies sont plus difficiles. » C'était un peu une façon de parler oui, le fait d'avoir vécu plus d’événements tragiques rendaient la vie plus difficile mais pour être dans l'exact il faudrait probablement jauger par rapport à la capacité de chaque personne à subir ça puis à le traverser et l'accepter. "C'est vrai" je souriais en la regardant. Elle avait l'air d'avoir bien réfléchis au sujet. Je ne m'y étais pas vraiment penché pour ma part mais peut-être que le fait d'en avoir parlé avec elle me ferait y réfléchir. « Un frère d’adoption ? » le terme était un peu ambiguë c'est vrai du coup suite à son ton interrogatif je reprenais "Façon de parler, en gros je le considère comme mon frère même si nous n'avons pas du tout les mêmes parents" et sa jumelle n'était d'ailleurs pas comme ma sœur alors que je pourrais facilement dire qu'elle était la sœur de mon frère. Bon j'étais quand même plutôt proche d'Erika depuis sa sortie de prison mais elle s'amusait toujours à me chauffer alors que son frère était mon meilleur ami. Je vous jure celle la c'était un drôle d'oiseau mais bon je l'aimais bien. D'ailleurs quand on y pense elle et Jesabel étaient plutôt à l'opposée l'une de l'autre. C'était deux caractères très différents. Jesabel renvoyait quelque chose d'un peu plus fragile qu'Erika, et pourtant quand on creusait un peu on se rendait compte à quel point elle était une femme forte.

« Merci. » Jesabel m'avait poser une question que je n'aurais vraiment pas penser entendre de sa bouche ce soir. Même plus tard en fait. Question qui m'avait déstabilisé et un peu embarrassé sur le coup aussi mais finalement j'avais décidé de lui dire la vérité. Un besoin de se sentir désirable malgré ses blessures. C'était triste dit comme ça, mais pour moi elle l'était et si c'était ce qui l'angoissait je voulais au moins essayer de la rassurer la dessus. Parce que moi je la voyais belle. « Je ne sais pas ce que je suis. » ça me faisait de la peine qu'elle dise ça, et ça me touchait aussi. Est ce que c'était qu'on ne lui avait pas assez dit ? Je ne savais pas, je ne savais pas non plus si le fait que moi je le dise pouvait bien y changer quelque chose. Mais après tout je pouvais bien lui répéter, elle semblait avoir besoin de l'entendre "Moi je te le dis, tu es une très belle femme" je souris "Voilà, maintenant tu le sais" Je savais que c'était dit plutôt légèrement mais après tout peut-être que ça compterait quand même. Peut-être que la prochaine fois qu'elle se regarderait dans le miroir elle se verrait autrement, qui sait ? Elle sourit à nouveau. Aaaah ce sourire. Je l'adorais. Mais il disparaît quand je lui retourne la question. Ah ben évidemment, je n'allais pas y manquer, il fallait s'y attendre ! Et je dois dire que j'étais plutôt satisfait de la réponse, ben oui c'était toujours agréable à entendre. « Je dis peut-être bien, je n’ai pas dit que ça aurait pu se produire. » Je la regardais, un léger sourire attendris accroché sur les lèvres. « Je ne l’ai pas dit. » certes elle ne l'avais pas dit mot pour mot mais je n'étais pas dupe non plus. Ceci dit je n'avais pas envie de la contredire. Dans d'autres circonstances j'aurais pu taquiner la femme en face de moi mais Jesabel était déjà rouge comme une tomate, j'allais lui épargner plus d'embarras "D'accord" je souriais un peu plus. De toute façon lui faire comprendre qu'elle avait été moins flou qu'elle ne le pensait ça n'apporterait rien. Elle était mariée, je n'avais pas le droit de faire ça. Même si clairement j'aurais beaucoup moins de remord à le faire vu le mari qu'elle se tapait... Il en restait que par respect pour elle je ne devais pas m’immiscer trop loin. Ce qui allait à l'encontre de cette envie que j'avais de la protéger et qui elle me poussait à éloigner son mari d'elle le plus possible. Enfin bref, revenons à la réalité « Te mettre à la porte… » j'hochais positivement la tête. Oui apparemment elle ne voulait pas me voir partir maintenant, elle avait pas envie d'être seule donc j'allais rester jusqu'à ce qu'elle me foute dehors. Allez savoir pourquoi je me suis mis à parler de mon chez moi. En quoi ça pouvait l'intéresser ? Bon en soit elle s'intéressait à moi depuis tout à l'heure donc j'avais finit par me sentir à l'aise du coup. D'ailleurs j'vais pris mes aises. « Au moins, tu ne vis pas dans le sous-sol de tes parents. » je ris en secouant la tête "Non en effet !" A mon âge ça serait un peu un comble tout de même. « Mais je suis sûr que ton chez toi est aussi bien, même mieux qu’ici. » J'haussais les épaules en regardant autour de nous. Si on parlait de luxe y'en avait plus ici c'était certain "Disons que j'ai ce qui me convient le mieux" c'était plus petit qu'ici mais je m'y sentais plus à l'aise. En même temps je ne me voyais pas seul dans une grande maison, trop de place pour moi tout seul. « Merci, je tenterai de m’en souvenir. » je m'étais rendu compte seulement après que ma proposition pouvait paraître indélicate voir bizarre et du coup je m'emmêlais un peu les pinceaux en voulant lui expliquer que ça partait d'une bonne intention même si c'était maladroit. Je ne m'attendais absolument pas à ça mais Jesabel vint poser sa tête contre mon épaule et je tournais la mienne vers elle. La pour le coup je ne savais pas forcément comment réagir. En tout cas je n'osais pas trop bouger pour ne pas la déranger. Puis finalement je me disais qu'elle était suffisamment à l'aise pour appuyer sa tête sur moi alors je pouvais bien passer mon bras autour d'elle et poser ma main sur sa taille. Sans ambiguïté. De toute façon si ça la gênait j’enlèverais ma main. « C’est sûr, je peux aller chez certaine personne. Seulement, tu es le seul que mon mari ne connait pas. » Donc elle avait peur que son mari la retrouve, ça se comprenait. Il devait être du genre à la traquer du coup en plus de ça. Décidément à chaque fois que je me disais qu'il ne pouvait pas me plaire moins ce bonhomme, elle me disait des choses qui me permettaient de me rendre compte que je m'étais trompé. « Et ne t’en fais pas, j’ai bien compris tes intentions. Tu ne cesses de me les montrer depuis tout à l’heure. » mes sourcils s'étaient fronçés juste avant mais à cette phrase les muscles de mon visage se décontractèrent et je souriais finalement. « Tu n’aurais pas faim ? » j'haussais les sourcils "Heu.." « Moi je meurs de faim. » je la regardais se lever et se diriger vers la cuisine "Ben dans ce cas pourquoi pas" Je me levais aussi "Enfin sauf si ça te fait trop de travail, je vais pas te faire cuisiner à cette heure ci" j'avais toujours mon sandwich dans la voiture et je pourrais toujours m'arrêter prendre quelque chose à manger quand je rentrerais chez moi. Pis j'avais encore des trucs à manger chez moi aussi d'ailleurs donc si je devais attendre un peu ça n'était pas bien grave, loin de la. « Je n’ai pas grand-chose… » je balayais l'air devant moi d'un mouvement de la main "Laisse tomber alors te casse pas la tête" enfin elle pouvait pour elle si elle voulait manger, mais pour moi c'était pas utile. Je m'avançais vers la cuisine et appuyais les avant bras sur l’îlot qui faisait plus ou moins office de séparation entre le salon et la cuisine. « Je peux faire des œufs à la coque, c’est à peu près tout ce que je sais faire, ça et le kraft diner, mais je n’en ai pas ici. » je ris légèrement "Tu sais quoi ?" je me redressais finalement et faisait le tour de l'îlot "Tu vas t'asseoir tranquillement, avec un verre de vin même si tu veux, et moi je vais cuisiner" je me débrouillais pas mal en cuisine. Après il fallait encore voir ce qu'elle avait chez elle comme ingrédient mais je devrais bien trouver quelque chose à faire. "Du coup, tu me permets de fouiller un peu ?" j'attendais tout de même sa réponse parce que ça restait chez elle et même si j'avais pris mes aises il ne fallait quand même pas pousser. Mais une fois que j'eu l'autorisation j'ouvrais le frigo et les placards pour voir ce qu'elle avait et une idée me vint en tête. Pas un truc trop compliqué parce que si elle était morte de faim j'allais pas la faire patienter deux heures. Je sortais un moule à tarte ainsi que les ingrédients dont j'allais avoir besoin. Je me lavais ensuite les mains pour ensuite me mettre au boulot "D'habitude c'est toi qui fait à manger ?" parce que d'après ce qu'elle avait dit ça n'était pas forcément son fort. Alors est ce que son mari cuisinait ? Est ce qu'ils avaient quelqu'un qui venait leur faire la cuisine ? Ou est ce qu'ils commandaient ? "Dis moi, ça t'arrives de sortir danser ? T'amuser ? Entres amis ?" Bon je me doutais qu'elle devait quand même passer quelques soirées avec des amis mais je parlais plutôt de sortir dans des bars, boite, tout ça. Je me demandais si c'était possible que je la recroise un de ses quatre de cette façon ou bien si pour la revoir il faudrait que je lui demande directement si on pouvait se voir. D'ailleurs j'avais d'autres questions qui me venaient en tête que je ne devrais pas poser mais ma curiosité n'était pas vraiment d'accord avec ma raison la pour le coup "Question un peu indiscrète mais bon" on avait déjà dépassé ce stade de toute façon, ou plutôt elle l'avait dépassé en première ce qui me laissait penser que je pouvais le faire aussi même si je n'allais pas aussi loin qu'elle la "Qu'est ce qui te rebute le plus chez un homme ? Enfin si y'a quelque chose" je ris légèrement en continuant ce que je faisais bien que je relevais souvent les yeux sur elle. Je me demandais si j'aurais pu lui plaire au delà de mon physique maintenant, si elle n'avait pas été mariée. On était un peu en train d'imaginer comment ça se serait passé dans une sorte de vie alternative depuis tout à l'heure de toute façon. Pourtant c'était un coup à se frustrer quand on y pensait.
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MessageSujet: Re: 431 > They never say thank you when you save them | Jesabriel   431 > They never say thank you when you save them | Jesabriel - Page 3 EmptySam 26 Mai - 7:23

Gabriel & Jesabel

your silence will not protect you

They never say thank you when you save them
Un sourire sur ses lèvres pêches apparait alors que l’officier près d’elle lui avoue vouloir revenir pour son chocolat chaud, mais aussi pour elle. Une chose qui ne devrait pas tant lui plaire et pourtant, elle ne peut s’empêcher de sourire face à cela. Elle s’en réjouie, mais ce sentiment elle se doit de le garder pour elle. L’afficher autrement serait tout simplement inconvenant pour Jesabel. Elle sait qu’elle ne devrait pas aller aussi loin dans ses propos, mais ils semblent tous les deux enclins à discuter sans grande formalité. Une chose qu’elle ne s’autorise que très peu souvent, préférant garder une certaine distance avec les hommes, voire les personnes en général. Elle se laisse aller, libérant la jeune femme curieuse qu’elle peut être, mais il la prend de court. Elle n’a pas réfléchi lorsqu’elle lui a demandé ses plus grands secrets, elle l’a fait avec curiosité sans pour autant penser qu’elle pourrait être intéresser à les connaître. Elle se referme, affichant cet air de réflexion en fronçant légèrement ses sourcils. « Je crois. » répond-t-elle continuant ses réflexions à savoir ce qu’elle cherche réellement à savoir. Désire-t-elle connaitre sa vie ? Ils sont bien partis pour cela. Ses secrets ? Peut-être moins, non pas parce que ça ne l’intéresse pas, mais parce qu’elle réalise que tout le monde possède un jardin secret et qu’il est impoli de demander à y entrer. Il ne la connait pas, pourquoi voudrait-il lui ouvrir la porte de ses secrets ? C’est là qu’elle comprend qu’elle a été trop loin dans sa curiosité. « Enfin, si tu ne souhaites pas en parler, je ne vais pas t’y forcer. C’est surtout la curiosité qui m’a fait parler. Celle de comprendre qui tu es. » Qu’est-ce qui fait que Gabriel est Gabriel. Ce qui l’a mené à devenir l’homme qui se tient en face d’elle. Et les secrets sont souvent à l’origine d’une histoire. Jesabel sait qu’elle a ses secrets, des secrets qu’elle partage désormais avec lui. Elle ne parle pas de la mort de ses parents, ça, ça n’a rien à voir avec des secrets, mais ce que Jake lui fait, c’est sans doute son plus gros. Difficile de dire que ce qu’elle subit ne l’a pas changé, et pourtant, elle n’a pas réellement changé. Jesabel a toujours été une fille avec le cœur sur la main et bien assez d’amour pour en offrir à tous et chacun. On ne pourrait pas dire qu’elle semble avoir eu une vie difficile, bien au contraire. D’un premier abord, elle semble être la femme qui a tout ce qu’elle désire, vivant sur son petit nuage douillet, alors que la vérité est toute autre. Ça ne l’empêche pas de se poser des questions, qu’elle garde bien sûr pour elle. Et si elle en apprenait un peu plus sur Gabriel, elle ramène cela un peu trop à elle comme si tout tournait autour d’elle. Elle l’utilise pour savoir des choses qui lui échappe comme son apparence. Si ça ne tenait qu’à elle, elle ne se regarderait pas dans un miroir. Son corps, elle ne le voit plus comme autrefois, bien souvent trop souillé pour qu’elle le reconnaisse réellement. Cependant, elle se doit de passer des heures entières pour camoufler ces ecchymoses qui tapisse sa peau laiteuse. Son visage elle l’oublie sous toutes ces couches de maquillage et dire qu’elle est jolie, elle n’y parvient tout simplement pas. Un sourire franchi ses lèvres alors que le brun la complimente. Elle se sent presque rougir, mais contient sa gêne la trouvant déplacée alors que c’est elle qui tenait à savoir. Seulement, elle ne s’est pas attendue à tant de franchise de la part de l’homme ou alors cette facilité qu’il semble avoir pour dire ces mots. Il la perturbe. Il lui fait perdre pied. Elle ne sait pas garder une grande contenance devant lui. Les mots lui échappent, ses joues parlent pour elle. Tout cela, elle ne l’a jamais connu et elle ne sait pas comment réagir face ceci. Et malgré tout, elle ne déteste pas, elle apprécie bien au contraire. Elle en vient à ne pas vouloir le voir partir et pourtant, tôt ou tard, il devra partir. Leur vie devra reprendre le court normal qu’ils ont chacun loin de l’un et de l’autre. Une vie qu’ils devront vivre sans ce moment, tout du moins pour elle. Il ne peut exister ce moment où elle sourit à un autre homme que son mari, qu’elle rougit à des mots qui ne sont pas dit par Jake. Elle s’accroche à ce moment et l’alimente comme elle le peut même si elle ne le fait durer que quelques minutes de plus. Elle ne veut pas le voir s’évaporer. Elle essaie d’imaginer son monde, un univers comme elle a connue lorsqu’elle est arrivée chez ses grands-parents. Un monde dans superficiel, un monde simple qui n’a rien à voir avec la richesse, le pouvoir, l’hypocrisie. Elle s’enveloppe de cette sensation, de cette simplicité, elle s’y sent chez elle. Un monde auquel elle ne fait plus parti, elle est désormais habituée à cette vie qu’elle s’ait construite avec Jake. C’est ce qu’elle croit, mais ce soir, elle laisse ce monde s’effriter, alors qu’elle se blottit contre un autre homme. Elle fait le vide dans son esprit, éloignant les reproches qu’elle pourrait se faire à elle-même. La blonde ne dit rien lorsqu’il passe un bras autour de sa taille. Elle sent sa chaleur et sa la sécurise. Un confort qu’elle était prête à quitter pour se remplir la pense, après tout, elle n’a rien avalé de la journée et son estomac elle l’écoute enfin. Le nez dans le frigidaire, elle regarde ce qu’elle a, il y a plusieurs choses qui lui saute aux yeux, mais rien qu’elle sache vraiment cuisiner. « Tu es sur ? » demande-t-elle, alors qu’il lui somme que c’est inutile, qu’elle n’a pas à se casser la tête. Elle va se rabattre sur un morceau de fromage, lorsqu’il semble changer d’avis. Elle le regard, levant les mains avant d’aller chercher une bouteille de rouge qu’elle verse dans une coupe. Le vin elle en boit plus que de façon raisonnable, mais c’est la seule chose qu’elle possède qui puisse atténue le mal, mais ce soir, elle n’a pas plus envie que ça d’en boire, elle le fait surtout par habitude. « Fais comme chez toi. Si tu as besoin de quelque chose, sache que je serai d’aucune aide. » Elle ignore tout en ce qui concerne la cuisine où se trouve les couverts, les poêles ou les casseroles, tout ce qu’elle connait c’est l’emplacement des coupes de vin rouge et blanc. Assis à l’îlot pouvant servir de comptoir repas, elle le regard chercher dans sa cuisine. Elle détail son corps, cette fois, elle prend le temps de bien le regarder. Il est d’une carrure large. Il a un beau petit cul. Voyant à quoi elle pense, elle boit cul sec son verre avant de s’en servir un second détournant son regard de l’officier. Elle reporte son attention sur le brun. « Non. Soit je sors manger, soit je fais livrer ou encore quelqu’un passe à la maison pour cuisinier. » Elle sait que ça fait prétentieux, mais c’est la stricte vérité. « Ça m’arrive, mais c’est bien parce qu’on me sort de mon confort. » Elle n’est pas le genre de femme à aller dans un bar pour danser ou boire, mais de toute façon, ce n’est pas dans son habitude. Lorsqu’elle sort entre filles, elles sont souvent assises à une table et elles discutent. Des discussions animées où Jesabel ne devrait pas avoir sa place, mais ses amies elle les apprécie malgré leur différence. Elle est certaine que si elle leur parlait de cette soirée, elle aurait droit à une tonne de commentaire à propos de Gabriel. De quoi la faire rougir de honte ou de gêne. À sa seconde question, elle prend le temps de réfléchir. « Hum. » Elle se tapote le menton avec son index. « Je ne sais pas, je n’y ai jamais réfléchi. » C’est un peu difficile sachant qu’elle n’a pas connu beaucoup d’homme et elle n’a pas eu à chercher non plus. « Je sais ! Qui ne baisse pas la lunette de la toilette. J’ai horreur de ça ! Bon tu me diras que bien des hommes ne le font pas. » Elle sourit, cherchant quelque chose de plus détestable, puisque la lunette elle a fini par s’y habituer même si elle n’aime pas. « Les hommes qui se rasent. Je ne veux pas dire la barbe, mais ceux qui cherche à être imberbe de partout. Je ne comprends pas. » Elle boit une longue gorgée de vin. Elle est vraiment en train de lui dire qu’elle aime la pilosité masculine, franchement elle aurait pu trouver mieux ! Elle se sent idiote. Mais elle aime bien perdre ses doigts dans les poils du torse de Jake ou encore ceux de sa barbe lorsqu’il en porte une. Elle trouve ça viril. Elle aime ça, jusqu’à un certain point. Elle le regarde, inclinant la tête. « En fait, c’est pas simple comme question. Je serais plus encline à dire ce que j’apprécie plutôt que ce qui me rebute. Après tous les défauts d’une personne on peut toujours les accepter. » Elle lui sourit un peu plus. Prendre du vin sans avoir mangé n’est très certainement pas une bonne idée. Sa langue se délit. « J’aime bien me sentir en sécurité ou encore qu’il sache cuisiner. Qu’il me fasse sourire. » Elle vide son verre. « Qu’il n’oublie pas de me charmer même si je suis déjà dans ses filets, qu’il me voit pas comme étant acquise. Qu’une fois de temps en temps il me ramène un bouquet de fleur. Qu’il me dise des tendresses sans que je l’exige de sa part. Qu’il aime le théâtre et le ballet pour m’y inviter ou alors qu’il le fasse simplement parce qu’il sait que ça me plait. Les cowboys, l’accent texan. » Elle réalise que la majeure partie de ce qu’elle nomme Jake ne le fait plus depuis longtemps. Elle prend la bouteille et la porte à ses lèvres et boit à même le goulot. « Et toi ? C’est quoi le type de femme qui te plait ? Ou bien ce sont les hommes qui te plaisent ? » Elle ne supporte décidément pas l’alcool.
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MessageSujet: Re: 431 > They never say thank you when you save them | Jesabriel   431 > They never say thank you when you save them | Jesabriel - Page 3 EmptyMar 29 Mai - 16:41



❝They never say thank you when you save them❞
Jesabel & Gabriel
« Je crois. » j'haussais un sourcil en souriant. Ah oui ? Elle aurait envie de connaitre mes petits secrets ? J'avais du en effet bien éveillé sa curiosité alors. Après tout on ne se connaissait que depuis quoi, une heure ? Alors ça pouvait surprendre. Mais en soit durant ce laps de temps on avait déjà tant parlé et de sujets pas forcément banals que peut-être bien que ça ne me surprenait pas tant que ça au final. « Enfin, si tu ne souhaites pas en parler, je ne vais pas t’y forcer. C’est surtout la curiosité qui m’a fait parler. Celle de comprendre qui tu es. » je souriais en baissant les yeux un instant et en me grattant la tête "Ben en réalité je ne sais pas trop quoi te raconter, ma vie.. Y'a pas de quoi en faire un film, y'a peut-être deux trois trucs qui pourraient t'aider à un peu mieux me connaitre... quoi que je ne suis pas sûr que ça définisse vraiment ce que je suis aujourd'hui" je riais en pensant au boysband. Non clairement cette image n'était plus franchement celle qui me correspondait "Je te raconterais peut-être la prochaine fois qu'on se verra" j la regardais en souriant. Bon d'accord j'avais dis que j'étais pas du genre à chercher à me la jouer mystérieux et au final c'était exactement ce que j'étais en train de faire. Sauf qu'en soit mon but c'était pas de me rendre mystérieux je voulais juste qu'elle ai peut-être un peu envie de me revoir. "On va faire un deal. La prochaine fois qu'on se voit je te promet de te raconter ce que j'ose pas trop te révéler de mon passé depuis tout à l'heure" J'avais un bon feeling avec cette fille, j'en venais presque à regretter qu'elle soit mariée. Enfin non pas presque, si ça avait été un mari aimant ça aurait été presque oui mais vu son mari je regrettais complètement qu'elle soit mariée à lui.

Elle était belle. Indéniablement. C'était juste dommage qu'elle ai besoin de moi pour le savoir. Comment pouvait on avoir une femme et ne pas lui dire qu'elle était belle ? Son mari accumulait décidément les défauts, et pas des moindres d'ailleurs. A chaque fois que j'y repensais, l'idée qu'il soit déjà de nouveau dehors en liberté et foutait intérieurement en rogne. Mais c'était bien vite balayé par les joues rosies de la jolie blonde et son sourire qui semblait presque s'excuser d'être contente d'entendre ces mots. Embarrassée mais contente. Comment ne pas la trouver attendrissante ? C'était impossible. Face à elle j'avais l'impression d'être un gros nounours avec un cœur de guimauve. J'avais juste envie de la serrer dans mes bras et lui dire que tout allait bien se passer maintenant. Mais je ne pouvais pas. En tout cas elle me laissa au moins passer mon bras autour d'elle quand elle se blottis contre moi. J'étais bien la comme ça avec elle contre moi, j'aurais pu rester comme ça longtemps. Mais finalement ce fut elle qui se leva pour aller fouiller dans son frigo. Rompant ainsi tout contact. « Tu es sur ? » j'hochais la tête. Je ne voulais pas qu'elle se prenne la tête pour moi, mais en voyant qu'elle ne savait pas trop quoi faire même pour elle je proposais finalement de prendre les rennes de la cuisine. Elle n'émit aucune objection et leva même les mains en signe de capitulation avant d'aller chercher sa bouteille de rouge, ce qui me fit sourire. « Fais comme chez toi. Si tu as besoin de quelque chose, sache que je serai d’aucune aide. » cette fois ci elle m'arracha même un rire "Je vais me débrouiller alors" et c'est ce que je fis, en cherchant un peu partout où pouvait se trouver ce que je voulais. En me tournant de nouveau vers elle elle était en train de se resservir un verre. Resservir oui parce qu'il me semblait bien l'avoir déjà vu se servir une minute auparavant. "Et ben c'est ce qui s'appelle avoir une bonne descente" je souriais amusé. Je la taquinais un petit peu mais c'était pas dans le but de la gêner, je ne la jugeais pas. « Non. Soit je sors manger, soit je fais livrer ou encore quelqu’un passe à la maison pour cuisinier. » c'est vrai qu'en m'ayant dis juste avant qu'elle ne me serait d'aucune aide pour chercher des choses dans la cuisine ma question était un peu stupide et la réponse assez évidente. Ceci dit ça aurait pu être son mari qui faisait la cuisine après tout, mais ça semblait aussi être une qualité qu'il ne possédait pas. "C'est bien que quelqu'un vienne cuisiner ici, ça permet un peu de voir d'autres têtes même sans sortir" d'ailleurs en parlant de sortie je me demandais si elle sortait beaucoup avec des potes tout ça. Instinctivement j'aurais plutôt tendance à dire que non, pas trop, mais sait on jamais « Ça m’arrive, mais c’est bien parce qu’on me sort de mon confort. » ouais donc j'avais plutôt vu juste la dessus. Mais au final j'avais d'autres questions qui me venaient. Qui étaient un peu plus indiscrètes mais qui m'intriguaient un peu plus je dois bien l'avouer « Je ne sais pas, je n’y ai jamais réfléchi. » je souris lui laissant le temps d'y réfléchir pendant que je préparais ma pâte à tarte dans un saladier premièrement. « Je sais ! Qui ne baisse pas la lunette de la toilette. J’ai horreur de ça ! Bon tu me diras que bien des hommes ne le font pas. » je ris en secouant la tête "Je m'attendais pas à ça mais c'est original" honnêtement moi je ne la baissais jamais mais en même temps je vivais seul donc ça n'aurait pas beaucoup d'intérêt. Mais ne pas baisser la cuvette des toilettes c'est quelque chose sur quoi on voyait souvent rager les femmes à la télé, à croire que ça devait vraiment être énervant. Pourtant je voyais rarement d'homme faire de scène parce que sa femme n'avait pas relevé la cuvette. Enfin bon, personnellement je ne m'en formalisais pas et s'il fallait baisser la cuvette ça m'allait, me faudrait juste le temps de m'y habituer. Je rajoutais l'eau et le jaune d’œuf à la pâte histoire de la liée et mélangeait assez rapidement histoire de former une boule « Les hommes qui se rasent. Je ne veux pas dire la barbe, mais ceux qui cherche à être imberbe de partout. Je ne comprends pas. » J'avais relevé la tête au début de sa phrase mais avait rapidement été rassuré avec la suite "C'est vrai que maintenant il y en a même qui se rasent les jambes" chose que je ne ferais jamais. "Donc tu aimes bien les hommes poilus" je souriais. Pour ma part je n'étais pas particulièrement poilu du torse mais ça n'était pas parce que je me rasais, c'était juste comme ça. Je sortais la boule de pâte brisée sur saladier pour la pétrir et t’étaler sur le plan de travail avec la paume de ma main. A la base quand j'avais posé cette question je ne m'attendais pas à des détails physique, je pensais plutôt à un comportement, une attitude, mais elle y venait finalement « En fait, c’est pas simple comme question. Je serais plus encline à dire ce que j’apprécie plutôt que ce qui me rebute. Après tous les défauts d’une personne on peut toujours les accepter. » Je relevais les yeux sur elle "Apprécier ce qui te rebute ? Alors la tu m'intéresses !" aimer des petits défauts de la personnalité de quelqu'un oui mais apprécier ce qui nous rebutait la je crois que c'était la première fois qu'on me la faisait celle la "Mais je suis d'accord, quand on aime quelqu'un on aime aussi ses défauts" et sa se vérifiait aussi avec elle et son mari malheureusement "En tout cas, c'est comme ça que je vois les choses" Je fouillais à nouveau pour trouver le papier sulfurisé ainsi qu'un rouleau à pâtisserie qui me permis d'étaler la pâte correctement avant de mettre le papier de cuisson et la pâte dans le moule à tarte. « J’aime bien me sentir en sécurité ou encore qu’il sache cuisiner. Qu’il me fasse sourire. » j'avais lentement arrête mes gestes quand elle avait dit ça pour relever les yeux sur elle. Alors je me faisais peut-être des films mais j'avais l'impression de me reconnaître la dedans. Enfin j'avais voulu vérifier qu'elle soit en sécurité ce soir, j'avais réussis à la faire sourire et maintenant elle me parlait d'un homme qui savait cuisiner pile quand je faisais la cuisine devant elle... C'était assez déroutant. Mais je décidais de ne rien dire et de me ressaisir prenant une fourchette pour piquer la pâte sans pour autant de plus me concentrer à l'écouter « Qu’il n’oublie pas de me charmer même si je suis déjà dans ses filets, qu’il me voit pas comme étant acquise. Qu’une fois de temps en temps il me ramène un bouquet de fleur. Qu’il me dise des tendresses sans que je l’exige de sa part. Qu’il aime le théâtre et le ballet pour m’y inviter ou alors qu’il le fasse simplement parce qu’il sait que ça me plait. Les cowboys, l’accent texan. » Malgré moi j'étais obligé de réfléchir à savoir si j'étais capable d'être cet homme et je pensais que oui. Paradoxalement ça ne me semblait pas du tout être une description qui collait à son mari même si j'en savais peu sur lui. Elle voulait un gentleman et ça semblait à l'opposé de ce qu'il était. En tout cas sa dernière phrase m'avais fait sourire et je me sentais obligé de réagir à ça "Tu sais que j'ai un chapeau de cowboy chez moi ?" Bon c'était une question rhétorique hein puisqu'elle ne pouvait pas le savoir mais je voulais juste le lui dire. Je la regardais prendre carrément la bouteille en main pour boire au goulot. J'étais un peu surpris "Tout vas bien ? Tu as juste très soif d'un seul coup ou c'est autre chose ?" ou bien elle était un peu bourrée et se fichait maintenant de passer par le stade verre à pied. Peut-être que c'était ça après tout. Je pris quatre pommes pour commencer à les épluche mais j'aurais du m'attendre à ce qu'elle me retourne la question « Et toi ? C’est quoi le type de femme qui te plait ? Ou bien ce sont les hommes qui te plaisent ? » amusé par sa dernière question mon sourire s'étendis "Peut-être bien que ce sont les hommes qui me plaisent oui" je me demandais si ça allait la faire réagir mais en soit si elle réfléchissait un peu elle se rappellerait que j'avais dis que je pourrais l'embrasser si elle n'était pas mariée. Et à dernière nouvelle elle n'était pas un homme. "En réalité quand j'étais plus jeune j'ai testé les hommes pour savoir" après tout ayant deux mamans ça m'avait permis d'être très ouvert à cette possibilité "Et j'ai pu constater que j'aimais réellement les filles" Je ris légèrement avant de reprendre en passant à la deuxième pommes "Mais sinon je ne suis pas sûr d'avoir un type de fille en particulier, je pense que je peux apprécié n'importe quel caractère" Je réfléchissais un instant en arrêtant d'éplucher et en me tordant légèrement les lèvres, les yeux perdu dans le vide. "Hmm idéalement je dirais que j'aime bien les filles posées, calmes, matures, mais qui pour autant peut avoir des moments où elle est un peu fofolle, un peu enfantine je dirais" j'haussais les épaules et reprenais mon épluchage, passant même à la troisième pomme "Une fille qui ne se prenne pas trop la tête. Enfin, ça dépend, en soit une fille qui va se prendre la tête toute seule à stresser en étant maniaque sur certaines choses pour son boulot ou autre ça ne me gêne pas je trouve ça même un peu mignon mais pas une fille se prend la tête dans le sens aller au conflit, ça, les scènes, c'est moins mon tripe" j'étais pacifiste moi, je préférais parler, trouver des arrangements et des compromis pour que tout le monde soit content. Enfin se comporter en adulte quoi. Même si je pouvais comprendre que des fois fallait que ça sorte et que ben ça sortait comme ça sortait et c'est tout. Mais quand c'était à longueur de temps des engueulades pour un reproche ça allait bien un temps mais ça risquait de vite m'épuiser. "J'aime bien les filles souriantes, généreuses et câlines" en couple j'étais facilement tactile et j'aimais bien les marques de tendresse donc être avec une fille qui n'aime pas faire des câlins j'avoue que ça me manquerait un peu. "J'aime bien les filles qui ont des convictions, des principes" je finissais d'éplucher la dernière pomme et posais l'épluche légume pour appuyer mes avant-bras sur l'îlot en la regardant "Enfin bref, si c'était plus ou moins la question: j'aime bien les filles comme toi" je souris avant de me redresser. Quand je lui avais posé la question moi c'était cette question que j'avais réellement en tête du coup peut-être que c'était ce qu'elle voulait aussi réellement savoir de son côté. Et puis si ça n'était pas la question qu'elle se posait tant pis au moins elle saurait ça. D'ailleurs entre lui dire ça et lui parler de mes expériences gays on ne pouvait plus dire que je n'avais rien dévoilé d'intime à la jeune femme. Après avoir enlevé les trognons je m'évertuais à couper les pommes en tranches pour les poser en rosace sur la pâte. "Tu sais, je sais bien que la situation particulière nous a amené à parler de certaines choses plus facilement" je pensais notamment à son mari et ses blessures, je me doutais bien qu'elle ne devait pas partager ça avec tout le monde "Mais j'aime beaucoup parler avec toi, t'es quelqu'un d'intéressant" elle avait de la discussion, pas une seconde je ne m'étais ennuyé depuis qu'elle était venu me voir. Ça me changeait des rencontres que je faisais dans le seul but de passer une nuit ensemble. Même si j'aimais bien papoter un peu avant de partir dans une chambre d'hôtel c'était quand même bien différent, aucun de nous ne cherchait réellement à apprendre qui était la personne en face.
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MessageSujet: Re: 431 > They never say thank you when you save them | Jesabriel   431 > They never say thank you when you save them | Jesabriel - Page 3 EmptyMar 29 Mai - 23:19

Gabriel & Jesabel

your silence will not protect you

They never say thank you when you save them
« Ça marche. » conclu-t-elle avide de savoir, mais incertaine qu’ils se revoient vraiment. Peut-être que Gabriel c’était simplement cet ange pour la soirée, mais une fois ce moment fini tout se sera évaporé. Elle n’en sait rien et elle ne veut pas trop y penser puisqu’y penser veut dire aussi que ce moment devra prendre fin. Et en ce moment, elle se sent bien, elle ne peut pas mettre de mot sur cette sensation qui l’envahi en sa présence, mais elle n’a jamais éprouvé cela ou si oui, elle en a oublié la sensation. Elle s’y accroche de toute ses forces, cette vague de plénitude, elle ne veut pas la voir s’envoler. Et si tout cela n’est qu’un rêve, elle souhaite ne jamais se réveiller. Cette simple idée lui donne envie de pleurer, être réduite à savourer un moment avec un autre homme que son mari. Elle trouve qu’elle descend bien bas, mais en vérité, elle s’en fiche. À cet instant, elle chasse la honte et la culpabilité. C’est heureuse qu’elle le voit se décider à rester pour faire à manger. Son ventre cri famine depuis quelques minutes déjà et elle ne veut que le faire taire. Docile, elle s’installe à l’îlot et le regarde s’afférer dans sa cuisine. Elle s’étonne d’avoir certaine chose, elle ne pensait pas posséder autant d’équipement pour cuisiner, bien qu’elle sache que ses armoires ne sont pas vides pour autant. « Tu trouves ? » demande-t-elle en portant son verre qu’elle vient de remplir à nouveau à ses lèvres. Elle le regarde jouant avec sa coupe, faisant danser le vin dans le verre, créant de petit tourbillon. Elle pince ses lèvres. « Les employés de la maison me fuit. Je crois que… » Elle ne dit rien, elle ignore pourquoi, mais que ce soit le cuisinier qui vient de temps en temps ou bien la femme de ménage, elle a toujours l’impression qu’ils ne veuillent aucun contact avec elle. Comme si on lui avait retiré tout droit de communiquer avec les gens. Elle n’est même pas certaine qu’ils parlent anglais. Mais elle comprend aussi, sa femme de ménage a déjà entendu des disputes qui se sont mal fini. Combien de fois elle a dû éponger les dégâts qui se sont produits sous ce toit. Elle garde son regard rivé sur sa coupe, mal, elle se dit qu’elle n’aurait pas dû être aussi franche. Après tout, elle mentait à ses amis, à sa famille, pourquoi pas à lui ? Elle relève son regard vers lui, ses grands yeux océaniques, elle n’arrive pas à se détourner d’eux et encore moins à lui mentir. Mais si elle n’arrive pas à lui mentir, elle arrive très bien à se perdre dans le fils de ses pensées avec ses questions et voilà qu’elle se retrouve à dire un peu n’importe quoi. Elle a beau réfléchir, prendre le temps de le faire, mais ce qu’elle dit, ça semble surtout complètement idiot. Elle rougit. « Je ne déteste pas, j’y trouve une certaine virilité. Et j’aime bien y perdre mes doigts. » Pourquoi elle dit cela ? Elle n’en sait rien, mais il n’a pas besoin de l’imaginer la main dans sa barbe… la barbe de Jake ou sur son torse. Se sont des informations qu’il n’a pas besoin de savoir et pourtant, elle lui dit avec aisance. Elle le regarde se mettre à la tâche, ce qu’il fait, elle en serait incapable, encore moins en par cœur. Ce talent caché la fait sourire. Il semble bien concentré. « Et puis l’amour rend souvent aveugle. » Elle dit cela, mais elle est sans doute plus aveugle que n’importe qui d’autre, mais elle n’a pas besoin qu’on lui ramène sous le nez. Personne ne sait ce qu’elle vit réellement, que ce soit face à son mari ou en elle. « Et puis quand on aime on est capable d’accepter beaucoup de chose. » Ça elle le fait et le refait pratiquement chaque jour qui passe. Elle finit par dire ce qu’elle aime, elle n’en révèle qu’une partie, laissant l’alcool affecter ses paroles vers la fin. Pourquoi préciser cowboy et texan ? Des fantasmes sans doute. « Non je ne savais pas, mais je suis sûr que ça te va bien. » répond-t-elle en affichant un sourire, qui s’estompe lorsqu’elle prend la bouteille de vin. Elle se laisse aller, généralement, elle est seule lorsqu’elle en vient à boire ainsi et ça se fini toujours par elle qui s’endort en pleurant. Tout cela parce qu’elle pense à Jake, elle pense à tout ce qu’elle a perdu. Cet homme qui cuisinait pour elle comme le fait Gabriel à cet instant. Cet homme qui faisait mont et merveille pour la faire sourire et la rendre heureuse. Elle se demande comment tout cela a pu prendre fin. « Ça va » hoquet-elle. L’alcool l’enivre, ce n’est que du vin, mais il fait son effet. Elle sent un picotement dans son corps. Ses yeux s’ouvrent en grands, elle ne s’attend pas à ce genre de révélation, elle le pensait hétéro, mais parfois… Mais qui est-elle pour le juger ? « Ah bon ? » Il a testé plus jeune… Elle en vient à se demander c’était à quel période ? Quel âge a-t-il ? Elle dépose la bouteille sur l’îlot, l’écoutant avec le plus grand des sérieux. Elle l’écoute parler de ses penchant pour les femmes, celles qu’il serait le plus susceptible de lui plaire. Elle pense à tous ces femmes qu’elle connait et cherche une femme ressemblant à ce qu’il décrit. Elle en voit quelques-unes qui pourrait lui plaire. Pourquoi elle cherche ailleurs ? Elle l’ignore. Peut-être pour se sentir moins mal. Elle croise son regard lorsqu’il arrête tout pour la regarder. Ses yeux s’agrandissent, des billes bleutées qui le regarde stupéfaite. Elle ouvre la bouche et ravale sa salive qui semble mal passer. Elle s’étouffe, toussant ses poumons, alors qu’elle n’en revient toujours pas. Elle prend la bouteille qu’elle porte à ses lèvres et laisse le vin couler dans sa gorge. Elle sent ses joues s’enflammer. « Tu n’as pas le droit de me dire ça ainsi. » Surtout pas lorsqu’elle se noie dans l’alcool de cette bouteille au prix faramineux. Il n’a pas le droit parce qu’elle est faible à cet instant, elle n’est pas comme lorsqu’ils étaient dehors à sa voiture. Elle n’a plus et n’aura sans doute plus jamais ce genre de discours avec lui. Même si elle ne le réalise pas, qu’elle se voile le regard, il y a quelque chose qui s’est brisé ce soir. « Et c’est pour cela que… » Elle n’ose pas le dire. « …que je rentre dans la catégorie des filles qui peuvent te plaire ? » Elle le regarde, elle aussi le trouve intéressant, mais ce n’est pas parce que quelqu’un est intéressant qu’on est forcément attiré vers lui. Il doit y avoir plus et ce plus, elle croit bien le ressentir. Elle regarde la bouteille où il reste un petit fond, elle la pousse doucement loin d’elle. Elle a assez bu et si elle s’enivre trop, elle perdra sans doute pied. Elle n’est pas ce genre de femme, sauf qu’elle n’est pas non plus de celle qui ressente de quoi pour un autre homme que leur mari et là… Elle perd tout repère. Elle le regarde mettre la tarte au four, croisant ses bras sur l’ilot et appuyant son menton sur ceux-ci. « Mais j’ai aussi apprécié discuter avec toi. Dommage que ça doive prendre fin… » Sa voix sonne loin, il a suffi qu’elle se pose, qu’elle appuie sa tête pour s’endormir. Le vin. L’émotion. La fatigue. La douleur. Elle sombre. « Je vais fermer les yeux quelques minutes. » dit-elle pour ne pas être impolie alors qu’elle s’endort sans protection aucune.
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MessageSujet: Re: 431 > They never say thank you when you save them | Jesabriel   431 > They never say thank you when you save them | Jesabriel - Page 3 EmptyMer 30 Mai - 0:37



❝They never say thank you when you save them❞
Jesabel & Gabriel
« Tu trouves ? » j'hochais la tête. Elle venait de vider son verre si vite que je ne l'avais même pas vu le faire donc oui ça s'appelait avoir une bonne descente. « Les employés de la maison me fuit. Je crois que… » ça par contre je ne m'y attendais pas "Ils t'évitent quand tu essayes de leur parler ?" c'était bizarre. Surtout que faire la cuisine, à moins d'avoir un chrono et d'être dans un état de stress comme dans top chef, ça n'empêchait aucunement de parler tranquillement en même temps. Pour quelle raison on ne voudrait pas parler avec elle ? Les employés étaient des hommes et son mari était trop jaloux ? Si c'était pas ça franchement je ne voyais pas. Non je ne comprenais définitivement pas. « Je ne déteste pas, j’y trouve une certaine virilité. Et j’aime bien y perdre mes doigts. » y perdre ses doigts... L'espace d'un instant c'était moi qui me perdait en imaginant la belle blonde glisser ses doigts sur moi, dans ma barbe que je n'avais plus la en ce moment. Mais qu'est ce qui me prenait ? Oh je savais très bien ce qui me prenait en fait. Mais je ne pouvais pas, il fallait que j'arrête de penser à des choses auxquelles je n'avais pas droit de penser. Enfin... Est ce qu'on avait réellement pas le droit de penser à certaines choses ? Nos pensées étaient ce qu'il y avait de plus intimes après tout, nous étions les seuls à les connaitre. Mais si je ne devais pas c'était parce que ça serait trop penser à ce qui n'arriverait pas. Jesabel était déjà mariée et elle était amoureuse. C'était bien une chose dont je ne pouvais pas douter. Si elle n'était pas amoureuse jamais elle ne serait encore la supporter tout ce qu'elle supportait et jamais elle n'aurait tant défendu l'indéfendable quand j'étais encore dans ma voiture. « Et puis l’amour rend souvent aveugle. » je décidais de ne pas rebondir, elle ne voulait plus parler de son mari ce soir « Et puis quand on aime on est capable d’accepter beaucoup de chose. » la ça devenait plus dur de ne pas rebondir dessus. C'est sûr que mon premier réflexe serait de la prendre en exemple mais elle avait déjà conscience de ça. Du fait qu'elle acceptait la situation par amour. Au moins elle n'était pas totalement aveugle finalement. "Presque tout oui" Mais on a tous une limite. Pour certains elle était plus loin que d'autres. Pour Jesabel visiblement elle était même très loin. Mais elle en avait forcément une aussi et si un jour cette limite était franchis l'amour ne serait plus suffisant. « Non je ne savais pas, mais je suis sûr que ça te va bien. » pourquoi est ce que j'avais été lui raconter que j'avais un chapeau de cowboy moi ? Elle avait dit aimer ça et il avait fallut sur je lui dise, comme pour l'informer que j'avais un critère pour lui plaire. Un vrai gamin la pour le coup, je me sentais un peu con d'ailleurs à sa réponse et souriais légèrement "En tout cas il parait" mais j'allais éviter de m'attarder la dessus.

« Ah bon ? » oui les quelques personnes avec qui j'avais parlé de ça avaient a peu prêt eu la même réaction. Apparemment on ne m'imaginait pas facilement avec un homme, ou en tout cas pas les personnes à qui j'en avais parlé. Bon de toute façon je n'étais pas attiré par les hommes donc bon. J'avais juste voulu essayé et rééssayé pour être sûr de ne pas juste être tombé sur un mauvais coup. Mais ça c'était confirmé ça n'était pas mon truc. Non la dessus je préférais les femmes il n'y avait plus de doute à avoir. Suite à sa question je lui décris a peu prêt le type de filles qui seraient le plus apte à me plaire et je finis par lui dire le fond de ma pensée en lui avouant qu'elle faisait partit du style de filles qui pouvaient réellement me plaire. Peut-être que je n'aurais pas dû. Sous la surprise elle manqua de s'étouffer mais elle réagit plus vite que moi en s'emparant de la bouteille pour boire au goulot. Ses joues n'étaient pas aussi rouge que son vin mais c'était pas loin et je n'étais pas sûr que ça soit seulement l'effet de l'alcool. J'aurais dû me taire, ça avait du être extrêmement embarrassant comme remarque et en plus c'était déplacé « Tu n’as pas le droit de me dire ça ainsi. » Pourquoi est ce que maintenant qu'elle disait que je n'avais pas le droit j'étais moins sûr de le regretter ? Alors que j'étais bien conscient que ça ne se faisait pas pourtant "Excuse moi, tu as raison" mais je ne retirais pas pour autant ce que j'avais dis. Je le pensais. De toute façon avec tout ce qu'on c'était dis depuis tout à l'heure elle devait bien s'en douter non ? Je lui avais dis que je pourrais l'embrasser, puis qu'elle était belle, que j'avais envie de la protéger. « Et c’est pour cela que… » je relevais les yeux sur elle, attendant la suite de sa phrase « …que je rentre dans la catégorie des filles qui peuvent te plaire ? » finalement elle revenait dessus. Je souriais légèrement. Est ce qu'elle me plaisait parce que j'aimais bien parler avec elle et que je la trouvais intéressante ? Si c'était le cas mon meilleur ami me plairait et sa jumelle aussi. "Pas uniquement pour ça" c'était un tout. Si je ne l'avais pas trouvé intéressante ça aurait peut-être changé oui mais si ça avait été juste ça et sans autres petites choses à côté ça aurait changé aussi. Il y avait pas mal de petits trucs qui me plaisait chez elle et puis elle était magnifique ça jouait aussi. J'étais un homme je ne vais pas dire que je ne regardais jamais les fesses des femmes qui passaient ou que mon regarde n'était pas parfois attiré par un décolleté plongeant. Mais avec Jesabel j'aimais surtout plonger dans ses yeux ou regarder ses lèvres s'étirer quand elle souriant. Ses yeux se plisser quand elle était contente, faisant apparaître de petites pattes d'oies tout à fait charmantes ou encore ses joues rosirent. C'était aussi à cette façon de la regarder que je me rendais bien compte qu'elle pouvait me plaire au delà de l'apparence. Je ris légèrement en la voyant pousser la bouteille. Ouais elle avait bien picolé le temps que je fasse la tarte. D'ailleurs en parlant de celle ci j'avais enfin finit de la préparer je la mettais donc au four et m'accroupissait devant celui ci pour piger comment il fonctionnait celui la et le mettre en route. « Mais j’ai aussi apprécié discuter avec toi. Dommage que ça doive prendre fin… » je tournais la tête vers elle en souriant "C'est vrai c'est dommage, mais on aura d'autres occasions" ça faisait un moment maintenant que je savais que je voulais la revoir. On avait passé une soirée vraiment spéciale au final et je n'avais pas envie que ça soit le seul moment qu'on partage. « Je vais fermer les yeux quelques minutes. » je me redressais "D'accord" je la regardais, tête appuyée sur ses bras croisés et paupière closes. Il commençait à se faire tard oui et je n'avais pas vu le temps passer. Ne sachant pas trop quoi faire je me contentais d'attendre. Après tout je n'étais pas chez moi je n'allais pas me balader dans la maison, encore moins pendant qu'elle dormait. Voyant qu'elle ne rouvrait pas les yeux même après un quart d'heure je me doutais bien qu'elle s'était endormie. Bon finalement tant pis je décidais quand même de me balader dans la maison mais uniquement dans le but de trouver où était la chambre. Une fois trouvé je laissais la porte ouverte et revenais dans le salon. Je m'approchais d'elle en essayant de ne pas faire trop de bruit et passait un bras dans son dos et l'autre sous ses jambes pour la soulever délicatement en la prenant contre moi. Bien sûr le but c'était de ne pas la réveiller mais je ne pouvais pas la laisser passer sa nuit dans cette position ça allait lui niquer le dos. Je l'emmenais donc jusqu'à sa chambre et me baissais pour la poser doucement dans son lit. Je la couvrais et m'attardais encore une seconde pour la regarder. Mais je sortais tout de même rapidement de la chambre me sentant un peu voyeur. Je repoussais la porte sans la fermer pour éviter le bruit puis retournais dans le salon m’asseoir sur le canapé et traîner sur mon portable le temps que la tarte finisse de cuir. Après ça je sortais la tarte du four et la posais sur l’îlot. Je l'aurais bien mise au frigo mais elle était encore chaude du coup je me contentais de la couvrir de papier alu et après ça il était temps pour moi de partir. Je vérifiais que je n'avais rien oublié. En voyant la tasse de chocolat chaud vide je me décidais à la nettoyer puis je finis par partir une bonne fois pour toute. Regagnant ma voiture et prenant la route pour enfin rentrer chez moi. A ce moment la je me disais que si on ne se revoyait pas ça voulait dire que c'était finit. Ça ne pouvait pas être finit.
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