(topic commun) let's rally together

On ne s'est pas fait griller à la rentrée elle et moi. Une bonne chose de faite. Moi ça passe encore, je fais plus âgé mais elle... Bah disons qu'on lui donne difficilement vingt ans et encore je pense que vingt ans c'est encore vieux pour désigner son physique tant elle fait jeune. Cependant tout va bien, nous sommes passés sans encombres et nous allons pouvoir passer une bonne soirée.

Je lui propose d'aller manger un morceau et elle accepte avec plaisir. Nous nous approchons donc du buffet et à ce moment précis un type vient vers nous, nous demandant si nous avons l'âge de boire. C'est quoi ce mec hyper curieux ? De quoi y se mêle ? Alicia fut la première a lui répondre en lui donnant son faux âge inscris sur la fausse carte et j'acquiesce aussitôt.

« J'ai vingt-quatre ans. J'ai d'autres choses à faire de ma vie qu'à m'inventer une vie mon cher Monsieur. » Dis-je en lui souriant poliment comme pour justifier mes dires. « Donc pas d'inquiétude, ma petite-amie et moi-même avons tout à fait l'âge pour boire et être ici. » J'ajoute en souriant.

Je pose ensuite mes yeux sur Alicia en réalisant qu'elle rougit comme une tomate, j'espère qu'on ne se fera pas griller par ce simple rougissement de sa part...

C’était terriblement divertissant. Mesquin, certes, mais divertissant. Les deux pauvres jeunes gens – qui semblaient jusque-là passer un bon moment – montèrent rapidement au créneau lorsque Rhys mis en question leur âge. Trop rapidement peut être. La demoiselle passa à l’offensive, et si les traits de son visage n’étaient pas encore emprunts d’une touche d’enfance, Rhys aurait presque pu la croire. Le rouge lui était également monté aux joues, mais ça aurait pu tout simplement être l’effet de la colère. Mentir n’était pas aussi facile qu’on le penserait et tout le monde n’était pas doué pour se montrer convaincant.  Rhys, lui, était un excellent menteur ; une conséquence de son métier sans doute. Le jeune homme embraya dans un discours similaire et Rhys dû se mordre l’intérieur de la joue pour ne pas rire en l’entendant l’appeler 'mon cher monsieur '. Quel jeune parle comme ça ?! Rhys glissa un coup d’œil complice à Kai, l’air de dire tu le crois, ça ?, avant de retourner son regard sur l’adorable paire. Rhys les contempla un instant dans un sourire avant de répondre. « Petit conseil d’ami : trop de détails tue le mensonge ». Il y avait trop de véhémence – et une touche de désespoir – dans leur discours pour être crédible. S’ils n’avaient rien à se reprocher, ils l’auraient envoyé balader bien plus simplement. « Relax, je m’en fous que vous soyez mineurs » ajouta-t-il finalement après un battement. « Profitez-en » conclua-t-il en désignant le buffet d’une main.

@Alicia Jímenez @Skye Danvers

La soirée venait de commencer depuis un peu moins d’une heure, juste assez pour que les convives se soient mis à l’aise; un verre de champagne à la main et de bonnes paroles aux lèvres. Beaucoup avaient répondus présents à l’invitation : philanthropes en devenir, militants et autres braves citoyens touchés par le malheur d’autrui, ainsi que quelques curieux attirés par l’animation générale. Un melting-pot de dress codes, convictions et rang social, abrité sous le haut plafond de cette ancienne imprimerie rénovée. L’avantage d’un tel local ? L’acoustique. Teresa Caulfield n’eut pas besoin de réclamer le silence lorsqu'elle grimpa sur l’estrade; le simple tapotement sur le microphone résonnant au milieu de la musique et du brouhaha des conversations. La poignée d’hommes cagoulée qui fit irruption dans le bâtiment à ce moment précis n’eut pas non plus besoin d’annoncer sa présence. C’est une voix rauque et puissante qui s’éleva au-dessus de l’assemblée, criant « Qui soutient Fisher est un complice de sa corruption et sa perversité !!». Les rares personnes censées assurer la sécurité tentaient d’atteindre les silhouettes prostrées à l’entrée, sac à la main, mais tout fut très rapide. « Maintenant, le sang se trouve aussi sur vos mains ». C’était un signal. Chaque anonyme piocha dans le sac en toile qu’ils tenaient pour en sortirent des ballons de baudruches et les lancer sur la foule surprise et figée. Les projectiles percutèrent certains, en faisant glisser ou en éclaboussant d’autres d’une substance qui n’était certainement pas de l’eau. Du sang, du moins en apparence, de quoi ruiner toutes les vêtements et donner un air terriblement macabre à la situation. Le tout dura moins d’une minute : les intrus avaient déjà pris la fuite dans le chaos.

@Rhys Zimmer @Malachai I. Kaines @Alicia Jímenez @Skye Danvers

L'homme nous a démasqué et je déteste sincèrement cette sensation de passer pour un idiot devant la femme qui me plaît ainsi qu'un parfait inconnu. Du coup moi-même je me mets à rougir comme ma dulcinée tout en baissant la tête sans rien dire. Je suis embarrassé par la situation et rien ne s'arrange parce qu'une meuf dont j'ignore tout arriver sur scène et commence à parler prononçant le nom d'un certain "Fisher" que je ne connais pas, je me demande sincèrement ce qu'il se passe.

Un peu plus loin des hommes cagoulés se mettent derrière nous tous et nous balancent des ballons de fête d'anniversaire sur la tronche, je m'en prends plusieurs sur mes vêtements et et quand ils explosent je me retrouve taché de rouge, je comprends sans difficulté qu'il s'agit de sang et je grimace n'aimant pas du tout la tournure que prend cette soirée. C'est quoi ce bordel putain ?! Alicia m'attrape ma main non tachée visiblement stupéfaite par ce qu'il se passe et je la dévisage elle aussi est tachée de sang et je n'aime pas ça "Putain, c'est quoi ce bordel ?" Je grimace je ne sais pas quoi lui répondre.

« Viens fuyons. Je sens qu'il va y avoir d'autres saloperies. Allons aux toilettes nous rafraîchir et tenter d'enlever le sang de nos fringues et on ira ailleurs. » Je propose mal à l'aise tout en scrutant ma belle amie...

Nash avait déjà croisé le chemin d'Howard Fisher dans le cadre de sa profession. Ce dernier ne l'avait pas forcément marqué; il n'était qu'un politicien parmi tant d'autres et Nash avait habituellement d'autres chats à fouetter. Ce qui lui était arrivé de l'avait ni surpris ni laissé indifférent. Chacun avait le droit à son intimité et voir une telle chose étalée en public laissait un arrière goût malsain et embarrassant dans la bouche. Et pourtant, Dieu sait que Nash en voyait des choses gênantes dans ce milieu si particulier. Nash était donc venu à l’événement en son soutient - par principe, plus qu'autre chose -, bien décidé à faire un petit tour avant de rentrer et occuper sa soirée de manière un peu plus amusante. D'une manière plus personnelle, la cause en générale l'intéressait bien évidemment. Son ex et meilleur amie Carter, qui était elle-même bisexuelle, possédait deux mères, et la nostalgie de ses moments passés avec cette famille lui donnait un élan supplémentaire de motivation. Il était facile de passer le temps entre petits fours, champagne et conversation banale avec des connaissances, jusqu'à ce que la définition de "être au mauvais endroit au mauvais moment" se personnalise devant eux. Chanceux dans son malheur, Nash ne fut pas directement aspergé par ce qui semblait être du sang, recevant jusque quelques gouttes au niveau du visage. Quelques gouttes étaient même tombées dans le verre qu'il tenait encore entre les mains, la matière pourpre clashant ignoblement avec les bulles pétillantes. Au milieu de la foule paniquée et choquée, il eu le réflexe de sortir son téléphone pour appeler la police, bien que d'autres eurent sans doute été plus rapides que lui. Décidément, ça ne semblait pas être la fin de leurs soucis.

Meilleur acteur que lui. La remarque avait fait sourire d'avantage le thanatologue, ce genre de sourire teinté de condescendance, d'une certaine satisfaction et d'une pointe d'amusement à l'instar de son regard un brin rieur. S'il ne remettait pas en question les capacités de son beau-frère, il ne pouvait nier que oui, Mary et lui savaient parfaitement jouer des apparences, tant en société que face à leurs proches, les Zimmer eux-même n'étant pas au courant que le couple Kaines n'était plus qu'une façade. « Parfait » rétorqua-t-il en réponse à son aîné qui avançait qu'au moins il n'était pas non plus alpagué pour l'instant.

Reprenant une gorgée de sa boisson le Californien avait écouté distraitement la discussion de Rhys avec les deux jeunes qui s'étaient approchés du buffet, se foutant royalement de s'ils avaient ou non l'âge légal pour boire. Il ne se retint cependant pas de lancer un de ses regards hautain au jeune qui affirmait qu'ils avaient l'âge d'être ici. Captant le coup d’œil de son beau-frère il avait arqué un sourcil, amusé, avant d'être détourné de son attention par l'arrivée de Mary. « J'espère que tu n'ennuies pas trop mon frère... » lui souffla-t-elle à l'oreille, écopant d'un regard un brin blasé. Elle s'était apprêtée à s'adresser à Rhys avant de se raviser, voyant Caulfield monter sur l'estrade, se contenant alors de poser une main sur le bras de ce dernier.

Kai avait soupiré bruyamment, agacé par avance par le discours qui suivrait. Sauf qu'il n'arriva jamais. Toute la suite se déroula bien trop vite : un groupe de types cagoulés, leur intervention se terminant par le sang. Le brun avait tout juste eu le réflexe de se mettre devant son épouse, anticipant l'éventualité qu'ils aient des armes, écopant à sa place de quelques résidus de sang qui vinrent tâcher sa chemise. « Putain de... la prochaine fois que tu me dis que tu n'as que des bonnes idées, tu me permettras d'en douter » siffla-t-il à sa femme, avisant son vêtement.